Bonjour,

J'ai trouvé votre texte sympa et assez bien écrit mais il y manque, je pense, ce petit plus, qui fait la différence avec l'écrit passe-partout. Il est vrai qu'en matière de folie, il y a le choix et qu'on pourrait écrire une longue épopée.. Vous avez choisi l'alexandrin"néo-classique", pour quoi pas. Naturellement, comme nous sommes dans la catégorie chansons et slams, la musique, les arrangements, la voix du chanteur, la prise de son, etc. feront la différence. Je vous souhaite de trouver l'équipe qui mettra en valeur votre écrit.

Bien à vous.

On ne saisit pas très bien le message de ce texte. Il y a plusieurs sortes de folie, oui, ou du moins plusieurs sortes de sa manifestation, et l'on peut passer de l'une à l'autre mais je ne sais pas si le poème dit cela. Les vers me paraissent un peu plats, sans vrai souffle. Quant à la dernières strophe, elle est d'une grande obscurité.

Miguel, en EL

La première fois que je l’ai lu, je me suis fait la réflexion suivante : « quelque chose se passe à la lecture de ce poème. ». Vu que je ne suis pas fan du commentaire composé du genre classe de première et encore moins de l’analyse cerveau gauche, je livre mes impressions brutes de fonderie et sans édulcorant. Le thème n’est pas simple et comme je crois qu’il n’y a nul besoin d’être fou pour appréhender la folie, je dirais simplement qu’ici elle est illustrée de manière impactante à la lecture et que finalement c’est ça la poésie. Du coup, j’ai apprécié.

Ce quatrain me parait emblématique de ce qui m’a plu dans ce poème :
« c'est le chaos dedans c'est le chaos dehors
mais l'autre est bien gentil il est resté enfant
que sa mère a laissé mais tant pis pour son sort
il ne fait pas de mal ce dingo est marrant »

Bravo !

Bonjour

Je ne trouve ni invention, ni originalité sur le fond comme la forme, pas d'images poétiques susceptibles de retenir mon attention dans ce texte dépourvu d’inspiration construit d’une écriture sans feux intérieurs. Sur un sujet aussi vaste et passionnant que la « folie », c’est fort dommage.

Avec tous mes regrets

Anna

Ce qui me gène

La folie qui nous vient de Satan

Sans doute ne le savez-vous pas mais des parents de shizo sont carrément aux mains de soi-disant magnétiseurs, guérisseurs, exorcistes divers lesquels les persuadent que leur enfants , aux prises avec cette maladie sont en proie a des possessions . La preuve étant les voix qu'ils entendent dans leur tête Déjà bien quand on ne les décourage pas du traitement médicamenteux . Parce que la psychothérapie , elle peut aider le malade, mais pas le guérir . Il y a encore pas si longtemps , ces "malfaisants " intervenaient directement sur les forum des discussions parentales sur la schizo, en essayant d' élargir leur clientèle . Endroit idéal concentrant l'ignorance et le désespoir . Et d' ailleurs peut être y en a -t-il encore , à vérifier .

Donc , ça me choque un peu de lire une telle affirmation , même si je sais bien que ce là ne part pas d'une mauvaise intention

Bonjour Vincent,
Tenter de parler de la folie en quelques quatrains sans généraliser est un pari particuliérement ardu. Vous parlez de folie douce puis meurtrière puis douce à nouveau avec les fada (signifiant "Habité par les fées" en provençal) puis celle en lien avec l'alcool. Mais il y en a tellement d'autres ! De plus la folie, médicalement parlant ne rentre dans aucune des catégories citées.
Ceci dit, vous êtes poète et on ne vous demande pas d'être exhaustif ni spécialiste en la matière.
Toutefois un poème est un message et le vôtre est brouillé par ces approximations et je ne sais où vous souhaitez amener le lecteur. De plus le dernier quatrains est peu compréhensible. Par ailleurs, hormis le vers 2, j'ai bien aimé le rythme général des deux premiers quatrains.
Mon avis est donc mitigé, vous l'aurez compris.
Merci pour l'ensemble de votre travail et votre partage
Au plaisir de vous lire à nouveau.
Après avoir lu votre message sur le forum, je me fais évidemment une autre idée de votre intention et je ne peux que vous encourager à continuer de dire les choses. Les deux derniers quatrains prennent alors toute leur signification.
Comme quoi, j'avais du reste raison de penser que le message de votre poème était brouillé car le lien avec vous n'était pas évident à faire. De plus l'exergue nous embarque sur autre chose.
Ceci dit et ayant mieux compris la douleur - votre douleur- exprimée par votre poème je me permets de rectifier mon appréciation.

Parler de la folie c'est s'attaquer à un gros morceau ! L'auteur y a partiellement réussi pour le traitement du fond. Sinon, même s'il y a des passages inégaux, certains quatrains sont plutôt réussis notamment le 3 et le 4,