(Pour info aux autres com j'ai cherché... ) A.k.n. jazz gang association Jazz musique Barneville-Carteret
Diffusion du texte sur le monde de l'écriture le 18 juin 2023 comme un dernier rappel

Magnifique ode au souvenir, coup de chapeau, un dernier clap de fin pour un copain du jazz *tentin.
C'est bien fait, le jazz est là, la nostalgie nous prend, par effet de contcontagion

merci pour ces notes

bonjour Vincent
Petite fleur de Sydney Bechet, les oignons, que n'a-t-on frémi serrant une minette contre soi, que n'a-t-on swingué sur le second...
mais moi, je jouais carrément ces airs, dans l'orchestre de mes potes de 15 ans, de mon Serge envolé trop tôt ?
c'était le AKN Jazz Gang de notre jeunesse, et c'était bien...
NB que n'a pas fait notre poète ?
écriture de vers, de chansons, peinture dans l'temps et toujours...
il ne connut ni la console, ni autres jeux scotchés au smartphone, mais se souvient de ces accents de musique, qui donnaient de la joie, rapprochaient les gens ; des souvenirs heureux quoi...
la seconde strophe a ma préférence dans cette interprétation, chantée par ( qui ? ) et ça balance avec bonheur !

Tous les groupes, qu'ils soient petits ou grands, se séparent un jour. (Les Stones demeurent l'exception) La vie est ainsi faite.
Ce poème nous fait revivre un bon moment de nostalgie.

Qu'ils sont beaux et tendres ces souvenirs d'une douce nostalgie.
Du point de vue poétique, j'aime, entre autres, les images et la musique de ces lignes :

"j'ai des embruns qui faussent les notes
dans ma mémoire qui bat de l'aile
des goélands dans le tuba
et des bateaux dans le saxo"

Même sans musique, ce texte est chantant.
Que cet (votre) orchestre vive encore longtemps et les souvenirs aussi.

Bonjour Vincent,

"A quatorze ans au Cotentin
le cœur flottant dans notre tête
assis en rang à Bretteville
face à la Manche qui remontait
dans le tempo qui nous sonnait"

Ces quatorze ans contiennent des ressources merveilleuses de tendresse qui me font un bien fou dans ce monde actuel impersonnel et froid.

Ces quatorze ans sont un doucereux sentiment musical de relation au temps, le coeur flottant... Le nostalgique, en décalage permanent, transforme tout, même "les embruns qui faussent les notes
dans ma mémoire qui bat de l'aile"...

Belles images et impressions venues d’hier. Vous nous les allumez avec cette petite flamme de Jazz délicate et passionnée.

Sublime AKN Jazz Gang en cette lumière intérieure d'où naît cet air musical de nulle part ailleurs.

Merci .

Au plaisir de vous lire
Cordialement

Bonsoir
J'aime bien ce texte vraiment jazzy qui ne se situe pas dans une cave enfumée mais dans le vent et les embruns. Et l'alliance des deux rend vraiment cette expérience unique – et pour l'auteur, et pour le lecteur –. J'aimerai beaucoup l'entendre avec " du désespoir plein la trompette" comme chante celui de Castelsarrasin.
Ma préférence va à la deuxième strophe très chaloupée.
À la fois hommage et nostalgie, le texte réussi à trouver son équilibre sans tomber dans la facilité ou les clichés jazzeux. Oui, la Nouvelle Orléans peut être face à la Manche !
Merci beaucoup pour ce morceau.

http://www.oniris.be/forum/l-akn-jazz-gang-remerciements-t32270s0.html#forumpost476102

Remerciements