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Lebarde
18/8/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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« La mer à l’horizon « du titre, repris en tête de strophes me parle peu, pas plus que l’idée véhiculée par ce poème qui reste bien confuse.
Les mots et les images pourtant bien simples et naïfs, curieusement décousus n’arrivent pas à susciter mon intérêt: « microsillons d’argent »? Ou « …a parqué ses moutons/À l’étable d’espoirs, au son des violons »? Ou encore “Au garçonnet dansant, les pieds au bord de l’eau » L’écriture est souvent maladroite et abuse des inversions avec le souci sans doute de « faire plus poésie » mais sans y réussir vraiment. Sur la forme peu convaincante, on regrettera une prosodie très approximative: - vers « dodécasyllabiques » souvent bancals - césures non respectées à l’hémistiche - rimes fautives (argent/cormorans, parasols/espagnole etc…) - e non élidés, - ponctuation aléatoire (absence de point) qui tempèrent mon enthousiasme et conduiront à minima à un déclassement. Désolé je n’adhère pas dans l’état à ce poème qui mériterait une revisite. En EL Lebarde déçu |
Ornicar
20/8/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bouzigues, sur l'étang de Thau, entre Camargue et Occitanie en toile de fond, avec sa grand-mare des canards omniprésente.
Je ne sais trop ce que poursuit ce poème : Est-ce "la mer à l'horizon" ? Outre le titre, ce leitmotiv s'invite cinq fois dans le texte. Ou bien est-ce ce garçonnet sur la plage "enfantine" dont on comprend au dernier vers qu'il est proche de l'auteur ? La Méditerranée est-elle le sujet principal ou le décor ? L' enfant ("petit fils essentiel") est-il le sujet ou le simple motif rythmique d'un poème essentiellement descriptif ? Je suis un peu perdu et le mal est connu : qui trop embrasse, mal étreint. L'exergue, "avec mon petit fils" et non pas "à mon petit fils" m'a pourtant mis en garde. On peut alors concevoir ce texte autrement, comme la transcription d'une suite d'instants et d'impressions fugaces sans lien les uns avec les autres, survenant au cours d'une promenade d'un grand-père "avec" son petit-fils. On imagine alors le regard de l'adulte surveillant de loin l'enfant, puis se perdant dans le décor, puis revenant à nouveau vers l'enfant, dans un mouvement constant de va-et-vient. Or, je ne sais pourquoi, chez moi, c'est la première impression qui domine. Dommage, car sous l'envers de vers fluides, d'images, certaines plus réussies que d'autres, et de rimes qui ne se prennent pas la tête, je perçois une plume qui a une aisance, des facilités pour écrire. Parmi les annotations que j'apprécie : "la plage est enfantine", "Bouzigues est le refet de ces rouleaux chantants", "La mer à l'horizon réinvente le soleil / Sur ses reflets vivants, sa psyché se réveille", même si j'aurais mis "sous" plutôt que "sur". D'autres, au contraire ne me parlent pas comme ces "microsillons d'argent" ou tombent carrément à l'eau comme cette "mer à l'horizon (qui) a parqué ses moutons / A l'étable d'espoirs..." Pour moi, cette métaphore ovine ne fonctionne pas du tout. Je vois bien l'étincelle qui se produit à l'évocation des "moutons" et le jeu de mots, le glissement de sens sont tentants, mais je trouve ces deux univers résolument trop éloignés l'un de l'autre. Je passe aussi sur "les guitares des gitans". Impression de déjà vu, de carte postale ou de folklore pour touristes. Il m'en faut un peu plus. Impressions mitigées donc. Et si cet enfant est bien ce "petit-fils essentiel", cher à l'auteur, l'ensemble me paraît en revanche artificiel, sinon superficiel. |
Geigei
20/8/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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L'amour porté à ce petit-fils est touchant.
Le tableau est celui d'une plage, au bord de l'étang de Thau. Ce détail et l'anaphore "la mer à l'horizon" font paradoxe pour moi. "La côte aux rocher" et "la plage" aussi. Je retiens la description du lieu, de sa musique et de ses eaux. |
papipoete
31/8/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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bonjour Vincent
Hasard des parutions que cette " mer à l'horizon ", juste après " où s'en va la mer ", mais l'une et l'autre peinture à la plume intéressent le contemplatif que je suis. Et je vois bien sous le crayon, poindre le pinceau du peintre ici inspiré. NB la dernière strophe ma préférée, danse au rythme des guitares ! " la mer à l'horizon a parqué ses moutons " ; je lève les yeux au ciel de mon village, ses moutons là aussi sont bien sages... |
Vincent
7/9/2023
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