Le titre, repris en anaphore, est une belle trouvaille, une heureuse métaphore. Mais je ne saisis pas le rapport entre cette expression et les évocations, d'ailleurs charmantes, qui constituent chacune des strophes.
Edition : je vois afficher "est indifférent" là où je n'avais pas exprimé de ressenti; je pense donc qu'une abstention entraîne cette appréciation. Je n'ai rien mis car sans être indifférent je n'aime pas tout à fait bien.

Ok, puisque nous sommes dans le conseil, je dirai que la lecture serait plus fluide après quelques changements.


--> "les mots voyagent, dans les trains, dans les airs
Ils viennent des horizons, de nos désirs de vie.
Ils sont nés du tempo, des vagues de la mer.
Au coucher du soleil, ils parlent d'harmonie.

Il me semble que certaines virgules sont superflues.
Pour la suite, même traitement

-->" les mots voyagent sur l'archer du violon..."

etc

Voilà pour la forme.

" Le mot est un voyage, à l'archer du violon
où se pose à l'instant, l'intuition-papillon
Elle est née dans ton âme, ce merveilleux cocon.
Corolle et chrysalide, tous nos arts en ballon "

--> manque de clarté ici comme ailleurs

" Le mot est un voyage, sa fumée sent si bon
Te souviens-tu l'amour, montant dans le wagon ?
Les arbres et les toitures, accrochées aux nuages
Ces clochers au soleil, fondus dans ton visage "


En fait, deux idées se chevauchent.

"Les mots" ceux qui donnent l'envie des choses, du voyage, de la vie.

"Les mots" dans un voyage partagés avec l'aimée.

Et même avec la référence au chanteur une troisième , "les mots bleus"

Donc le texte encore une fois manque de clarté sur la direction à prendre.

Mais le pluriel me semble le plus adapté "les mots" plutôt que "le mot"

"Je lui dirai des mots bleus, des mots qui rendent les gens heureux" : Christophe, nom de scène de Daniel Bevilacqua, né le 13 octobre 1945 à Juvisy-sur-Orge et mort le 16 avril 2020 à Brest, est un auteur-compositeur, chanteur ...
Votre dernière strophe nous indique que votre poème est un hommage au chanteur, et cette chanson des mots bleus que vous aimez vous a inspiré ce texte. On y sent tout ce que ces mots font naitre en vous de merveilleux.

La poésie permet aux mots de voyager sans entrave un peu partout où ils le désirent. De la même manière, ils se posent et s'entrelacent comme ils le veulent, suivant la pensée propre à chaque poète.

C'est l'impression que me laisse votre poème, une pensée qui navigue et prend racines dans tous les éléments qu'elle rencontre sur son chemin. Inspirée en cela, je crois, par les mots bleus du chanteur Christophe.

J'ai suivi vos méandres totalement dans le slam, néanmoins sans jamais vraiment réussir à poser le pied ferme sur vos terres. Il en résulte un sentiment mitigé.

Merci pour le voyage, Vincent.



Elena,
slameuse occasionnelle

Bonjour Vincent,

J’aime bien la tonalité de cette chanson ; certes, ma perception change selon mon humeur du moment et par exemple je n’avais pas ressenti autant d’empathie pour ces quatrains lors de ma première lecture, va savoir pourquoi. Aujourd’hui, en ce dimanche ensoleillé, elle prend plus d’ampleur à la lecture et je me retrouve à la lire à plusieurs reprises, à l’imaginer chantée même si la musique ne me vient pas en tête – ceci dit, vu que j’écoute de la musique classique en même temps que je rédige ce commentaire, ceci explique cela – car sa structure et sa forme vont bien dans le tableau.

Bravo !

J'aime beaucoup, surtout que mon poéte m' a dit Apprends à aimer les mots, c'est eux qui te feront voyager dans ta tête "
Sauf qu'il dit aussi Avec ta tête d'oiseau fais attention à la grippe aviaire . Mais ça c'est perso, pas droit ici .

Ma strophe préférée
---Le mot est un voyage, sa fumée sent si bon
Avec mes copains ont connait bien la fumée qui fait voyager
--Te souviens-tu l ' amour montant dans les wagons
Nous les wagons faut s'y accrocher , mais " Peace and love " on actualise
--- les arbres et les toitures accrochés aux nuages
question nuages, ça va on plane
--- ces clochers au soleil fondus sur ton visage
ca va aussi , il parait que justement on est des fondus . Et le soleil
mon père a le disque Hair, Lets the sunshine

Pour Christophe je connaissais pas . J'écoute pas nostalgie . J ' ai été voir . D' abord emballée quand j ' ai vu son titre Samourai vu que je suis Tomoe, mais les paroles, nulles
il dit : c' est pas une nana qui va faire la loi , après avoir dit "tu as remplacé mon épée par un sabre en bois . Christophe c'est la honte des samourai .

Bref j' aime beaucoup car chaque vers est une image Le problème c'est que ce ne sont que des images heureuses . Où sont les images plus percutantes qui ne le sont pas ? Suis pas vieille mais je peux vous dire que tous les mots ne font pas voyager dans le bonheur . Question voyage j ' ai pas du toujours prendre le bon billet .

Re bref, si on retire la dernière strophe qui est de la propagande pour Christophe , c'est super .

Chanson ou slam ? Après avoir lu ce poème à haute voix, je préfèrerais le slam, avec les pauses bien pensées et s'accordant au "voyage" des mots. L'expression "intuition-papillon" m'a séduite car c'est souvent elle qui permet de trouver les mots qui vont faire voyager ... Une seule réserve sur le mot "Christophe", bien sûr avec ses mots bleus. Curieusement, peut-être parce qu'il appartient à notre réalité, il a stoppé net pour moi le voyage commencé au début de ce texte.

Il se dégage de cette "chanson" comme un parfum d'harmonie, d'envie de bonheur.
Le leitmotiv "Le mot est un voyage" est une belle image, comme une envolée provoquée par le mot ou intrinsèque au mot même si celui-ci reste parfois tout simple.
Car oui, le mot est lâché pour s'envoler, communiquer, évoquer, préciser. Quand on sait lui donner un petit bagage d'amour, il "sent si bon"...Respirez à fond !

Ce voyage avec le "mot" est ici bien présenté, attirant. J'ai participé avec plaisir à cette aventure.

Bonjour Vincent.
Sur la forme, je n'ai pas grand à chose à dire. "Le mot est un voyage" est une belle idée.
Sur le fond, j'accroche plus ou moins aux différents quatrains. Par exemple, le dernier, qui fait référence à Christophe, me fait décrocher un peu. Les autres étant plus larges, plus ouverts, je me retrouve cadenassé dans la lecture par ces derniers vers. Est-ce faiblement un hommage à Christophe ?

En revanche, j'accroche beaucoup au premier quatrain, le troisième et le quatrième également. Plus personnels, ils nous font réellement plus "voyager".

Merci pour le partage,

Arigo

bonsoir Vincent
Le mot est un voyage ; un voyage à travers une contrée magnifique ; il est musique portée par un violon ; au chaud des draps où nous nous perdions ; il est cet air que l'on a en tête, écrit à l'encre de tes yeux...
NB bien sûr qu'une petite musique, la voix d'un troubadour du midi eut rendu encore plus agréable ce tendre poème, courant sous votre plume... que votre pinceau d'artiste rendra en toile pour rêver.
L'on put jouer autour d'un mot telle charade ou simple mot, mais l'auteur à son habitude nous convie à le suivre, se laisser charmer par ces vers si doux.
l'avant-dernière strophe est mon passage préféré, dans les pas de notre poète romantique;
la dernière cependant me fait penser à un fils, parti vers la voie lactée, laissant de mémoire des notes tant aimées.

belle anaphore et j'aime bien ce voyage dans les airs, dans les embruns, sur une route de nuit qui mène à l'hôtel, dans les arbres et pour finir bleuté par Christophe; petit bémol :
"elle est née dans ton âme, ce merveilleux cocon" : vers qui ne sonne pas si bien

Bonjour Vincent,

le titre est une ode.

Pour que le corps le soit aussi, il faudrait, à mon humble avis, quelques arrangements.

Le titre repris en anaphore, comme l'écrit Miguel est une bonne idée. il rythme et module ce chant.

Pourquoi laisser le train dans un singulier singulier perdu au milieu de tous ces pluriels ? BlaseSaintLuc se pose aussi la question.
belle intuition-papillon. Cependant, le ballon, pour la rime, il y a mieux. je laisse à votre inspiration le libre choix de n'en faire qu' sa tête.
Sa fumée sent si bon. Non, allez de l'impertinence, de la gouaille, du verbe, de la puissance, faîtes trembler les lignes !
Fondu dans ton visage, ressemble à un coup de point, sur ton visage est plus doux
Pour la dernière strophe vous pourriez, ce n'est qu'une suggestion jouer aussi avec le fait que le Saint Patron des voyageurs s'appelle Christophe.

J'aime votre composition. Quoique perfectible.