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Lebarde
26/4/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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L’absence de ponctuation n’aide pas à la limpidité et la compréhension du propos, pas plus que les vers bancals qui cassent le rythme et les assonances ou rimes peu rigoureuses , tout à fait autorisés les uns et les autres en contemporain, peuvent créer une gêne à la lecture.
C’est ma perception. Pour le reste oui: « le temps passe » en effet, l’anaphore …..et tous les vœux à la chaîne n’y feront rien pour l’en empêcher!!! Je ne suis pas très enthousiasmé même si j’ai pu trouvé un certain plaisir à lire ce poème que j’aurai pourtant souhaité moins confus. Désolé. |
Cyrill
27/4/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
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J’ai bien aimé l’anaphore qui rend ce poème assez chantant, et l’idée même de faire un vœu lorsque passe le temps, comme un ange. L’absence de ponctuation a ceci de plaisant qu’elle me permet de raccrocher des bouts de phrases un peu comme bon me semble.
Je finis par percevoir au fil des vers une histoire d’amour, qui, elle, m’a semblé un peu tirée par les cheveux et m’a ramené vers un terre-à-terre peu poétique (cachets, hôpital, parano) alors que l’on aurait presque pu voguer dans l’onirisme. Ça donne l’impression d’une histoire personnelle où le lecteur n’est pas convié. Dommage. |
BlaseSaintLuc
9/5/2022
a aimé ce texte
Bien
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La ponctuation, c'est comme la partition , il y à une mélodie,mais les notes font un peu ce qu'elle veulent.
J'aime bien l'idée générale du texte , mais c'est comme si l'habillage n'existait pas,une sorte de nudité impudique. J'ai du mal à définir le ressenti . |
pieralun
10/5/2022
a aimé ce texte
Pas
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Là j’avoue n’avoir pas tout compris.
C’est vraiment trop décousu, peut-être par l’absence de ponctuation…. « tu connais bien la fin, nous en avons conscience » permettrait une lecture plus claire par exemple. Lés poèmes qui s’exonèrent de la ponctuation, par leurs vers, leurs rythmes, permettent au lecteur de trouver naturellement les temps de pause. Enfin, quelques expressions ne sont pas poétiques: « alors tu imagines pour ne pas t’angoisser » me semble très prosaïque dans le contexte. |
Vilmon
11/5/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Je ne sais pas si ce sont les cachets pris en fin du poème qui explique ce chaos. Je n’ai pas réussi à trouver un sens, un fil connecteur ou le sujet du poème. Le temps passe, mais où passe-t-il ? Je n’ai pas perçu ce thème. Désolé. Vilmon |
chVlu
11/5/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
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La première strophe m'a saisie par la main et donné envie de poursuivre. Ce temps doux et mortel, voir mortellement doux et je l'ai ressenti.
Je trouve que l'absence de ponctuation colle bien avec l'idée d'un temps qui n'est pas universel et donc un rythme qui n'est pas imposé. le premier vers de la 2éme strophe m'a foutu à la porte de cet univers, j'y passe et repasse ne sachant qu'en faire, ne comprenant ce qu'il a à me susurrer ... Puis je retrouve la double hélice imbriquée et la danse du "tu" et "il" que j'apprécie dans ce texte pour la richesse des lectures qu'elles permettent. D'ailleurs le nous m'a paru incongru et bien seul. Mais patatra à la dernière strophe me revoilà perdu. |
Miguel
11/5/2022
a aimé ce texte
Pas
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De quoi est-il question au juste ? Pourquoi faire un voeu parce que le temps passe ? des voeux, il y en a tellement à faire ! Mais des voeux en rapport avec le temps, st-ce bien utile ? ET quelle est cet ange qui fait un voeu en silence ? J eme vois pas quel voeu peut faire un ange qui est déjà dans le giron de Dieu. L'inconscient de qui ? du temps ? et qu'est-ce que c'est que ce bateau ? et à qui la mer doit-elle plaire ? au temps sans doute. Que la mer plaise au temps : bon ... et c'est tout comme ça. Je n'ai pas les clés de cette poésie-là.
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Cristale
12/5/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bergson a dit que l'intuition créatrice nous vient de l'inconscient.
Dans ce poème troublant il manque un élément, celui qui ferait la jonction entre l'avant et l'ensuite, on ne le voit pas mais le narrateur l'entend, nous lecteurs, on le lit, il est un peu lui-même mais pas vraiment, comme une entité à peine née déjà partie en étirant son voile de douleur sur celui qui fut appelé en remplacement. Nul n'est remplaçable mais l'empreinte d'un autre qui n'est pas soi peut perturber toute une vie. Un poème difficile à aborder d'autant plus que la construction n'est pas celle que j'applique à mes propres textes, ici pas de ponctuation, la voix est éteinte et en apnée, mais je crois avoir compris qu'il s'agit d'un deuil impossible d'un frère, d'une soeur, et que c'est lui, ou elle cet autre devenu éternel dans la mort (j'ose supposer) qui parle à travers l'inconscient du narrateur sans doute victime du réel traumatisme de se sentir "le remplaçant" comme si toute sa vie avait été dirigée par la voix de cette âme qui n'est jamais vraiment partie. L'auteure(e) me dira si j'ai compris sa démarche d'écriture. Je ne pouvais pas laisser ce poème, que je sens écrit avec douleur, dans l'incompréhension exprimée depuis sa publication et ces basses notations qui me fendent le coeur. Il a fallu que je creuse pour essayer d'en extraire le fond du fond du tréfond de la petite voix qui a tracé ces lignes. La prosodie manque de rigueur mais le récit fait de chair, de larmes, de douleurs, ne me laisse pas indifférente et cette prise de recul et de conscience du narrateur est parfaitement honorable. J'encourage l'auteur(e) à laisser respirer ses lecteurs avec quelques ponctuations, peut-être cela lui permettra-t-il également de profiter d'une petite bouffée d'oxygène. |
Anonyme
26/5/2022
a aimé ce texte
Bien
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Je vous avais reconnu, Vincent ! Aux dodécasyllabes parlés et bien rythmés sans doute, à l'énergie tragique qui traverse l'ensemble, à l'omniprésence de la maladie. Un essor qu'elle brise, un ordre revient à la fin, qu'il est cher payé ! Voilà ce que, peut-être à tort, je lis dans vos vers et qui me touche.
Mon bémol : trop de "et" parsemant les mots, j'ai une impression de chevilles. |
Vincent
28/5/2022
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