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Chansons et Slams
Vincent : Les bracelets du vent
 Publié le 10/02/23  -  6 commentaires  -  1057 caractères  -  136 lectures    Autres textes du même auteur

Le flamenco sourit, tu claques dans tes mains.


Les bracelets du vent



Les bracelets du vent dansent, suivant ta trace
vibrant à tes chevilles, cliquetis du tempo
arabesques et voltiges, volutes de la grâce
et sur ta robe mauve, tes cheveux volent haut

aux horizons des sons, le clocher en écho
tinte la nouvelle heure, car le printemps revient
éclairant les couleurs, des fiers coquelicots
le flamenco sourit, tu claques dans tes mains

Les bracelets du vent, castagnettes et guitares
tes yeux en étincelles, le grand foyer s'enflamme
et monte la musique, brillant dans ton regard
toi la belle gitane, vibrato de ton âme

au pied de la roulotte, ton homme en sombrero
suivant ta farandole, chante le flamenco
et le sud renaît, en multiples éclats
vibrations-tambourin, tes talons-entrelacs

Les bracelets se taisent, car s'arrête la belle
son cheval est cabré, elle enfourche la selle
et sa crinière ébène s'enfonce dans le noir
alors il la regarde, plié de désespoir


Le 29-11-2022


 
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   Ramana   
10/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Super, j'aime le flamenco, et votre texte balance au rythme des guitares et des tambourins.
Juste une petite remarque : on parvient à lire aisément sur 12 pieds chaque vers en prononçant ou pas selon les cas les "e", "es", "ent", sauf au quinzième vers : "et le sud renaît, en multiples éclats", où l'on a beau faire, on arrive à prononcer que 11 pieds (5 + 6). C'est vrai que le texte est présenté en chansons et slams, mais pour moi, ce petit accroc dans ma diction me fait l'effet d'une fausse note. N'est-ce pas celle là qu'aurait commise l'homme en sombrero, laquelle a eu pour conséquence de faire fuir la belle au galop ? (rire)...
Cela étant, je trouve que votre texte présente une qualité d'évocation certaine par les images employées.

   Tomoe   
10/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Les bracelets du vent, les gitans étant appelés" fils du vent ," ça démarre bien .
Après j ' adhère moins , parce que pour moi, le flamenco c'est une violence larvée dans la dance et la musique . C'est le tragique, la jalousie, le sang, les couteaux ,la corrida, la douleur Les robes rouges pour ce sang et la passion, noires pour le tragique ou blanches à points rouges , dans la tradition ancienne .
Je me permets de vous orienter sur le clip de Kendji, Despérado . Le flamenco de ma génération . Robe noire, jalousie, couteaux et deux morts . Vous voyez ça n ' a pas changé dans le vrai fond andalou .
C'est comme introduire le mot farandole dans une danse flamenco . Ce mot évoque une danse à mille lieux de la tradition si je ne me trompe pas .

De même le scénario . Si la gitane a un homme , jamais elle le quitterait ainsi sans risquer sa vie . Et si elle appartient à une autre famille ( clan) venir se produire devant et pour un homme en cachette , elle risquerait deux fois plus sa vie .
Et le gitan qui se plie de désespoir pour une femme qui quitte les lieux , surtout devant son clan où est-elle la fierté de ce peuple dans cet homme ?

Mettre l'image d'un cheval , j' aime bien puisqu'il y a une race de chevaux gitans, les Gypsy Vanner . D'ailleurs c'est de là sauf erreur que vient le nom des Gipsy King, chanteurs de variété gitans .

Bref , j ' aurais aimé plus de violence , de passion suggérées tout ce qui ressort des vidéos que l ' on peut voir dans les mouvements de cambrures, les poitrines provocantes, tout le corps en mouvement des pieds jusqu'au bout des doigts en passant par les visages .

Le flamenco sourit ? Sauf dans les clips de variété , ça ne sourit pas dans le flamenco , vu les paroles traduites, on comprend pourquoi .

Donc rien à redire sur la forme , c'est sur le fond que je sens comme quelque chose qui manque . Trop" gentil " comme poème . Faudrait que je lise les anciens poètes sur le sujet et que je relise Les bohémiens de Baudelaire .Je me plante peut-être

   fanny   
10/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Une belle évocation de cet art et de son contexte, certes il manque la mise en chanson, mais les chanteurs de flamenco ne se trouvent pas à tous les coins de rue n'est ce pas.
Le rythme, le ton et les images sont bien rendus.

À l'exception du gitan qui se plie de désespoir quand sa belle s'en va, ce qui effectivement, pris mot pour mot, ne colle pas trop avec cette culture, disons qu'il est plié moralement et en cachette ;

Le reste me rappelle (bon il y a 40 ans quand même) certaines soirées avec des gitans en Espagne, à point d'heure comme dirait Cyril mais aussi à point de lieu dans des arrières arrières villes ou des arrières arrières plages :

Des robes colorées qui ondulent en farandole, des bracelets et toute une panoplie de bijoux divers et variés, de larges sourires, voire des rires hilares et alcoolisés, le sud en éclats multiples et multiples vibrations, sans compter les exhibitions de.chevelures.

Merci l'artiste pour ce petit moment passé ensemble,
à votre guitare, et à vos talonnettes.

   Vincent   
13/2/2023

   chacalchabraque   
16/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
très jolis et dansantes tous ses vers avec ses falbalas qui virevoltent et des étincelles dans les yeux de la git..éh mais elle se barre, attends tu vas où là ?
- Aux Saintes Maries, y'a ma mèr(e) !

   leni   
5/5/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
une ambiance parfaitementmaitrisée je retrouve la poésie que je connais de toi


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