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Corto
11/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Belle ambiance que nous apporte ce poème/chanson.
On se sent presque partir sur la route aux côtés de ces gens au voyage sans fin. Le narrateur est d'ailleurs en osmose avec eux lorsqu'ils "m'aident à m'évader Partant dans les nuages Pour se réconcilier". La tolérance de la société est limitée car "Ils dérangent les voisins On se demande souvent Est-ce des anges des vauriens". On trouve aussi une notion de diversité plus ou moins acceptée, "Les petites sont en robe Arrondie de volants Flamenco paso doble Elles dansent le bon temps". La mise en chanson me semble ici très réussie, la voix s'accorde bien avec les instruments très adaptés (guitare, accordéon etc.). Irai-je jusqu'à dire que l'Andalousie nous fait un clin d’œil complice ? Merci à l'auteur. |
Anonyme
17/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beau texte pour une belle chanson. On sent la compassion de l'auteur et celle de l'interprète. Tout est réussi si l'on excepte le fond. Je ne m'étalerai pas la-dessus, mais pour écrire cette apologie des Roms, il faut ne pas les avoir côtoyer.
Mais le fond m'importe peu. La plume et la voix faisant osmose, on ne peut que féliciter l'ensemble. |
Gouelan
18/11/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Leur liberté dérange. Un joli refrain. Vos vers les embellissent. Notre regard les fragilise. Flamenco, prénoms, guitare, danse, chant, solidarité et fierté. "Leurs faux pas de nomades enfermés" : de quoi cogiter. Merci pour cet air d'anges ou de vauriens. On les voit s'animer avec leur sauvage et belle passion. |
Vincent
30/11/2019
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Anonyme
30/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour à vous deux,
"Ils sont tous repartis Leur vision dérangeait Avec tous leurs petits Ils se sont fait chasser" Un bon texte pour un sujet encore et toujours d'actualité. Cette première strophe annonce la couleur , les roms dérangent, il partent, souvent délogés, mais aussi volontairement. Certains les acceptent, d'autres non, pour diverses raisons et c'est un éternel débat. Le rappel des coutumes des gens du voyage est bienvenu. La musique et l'interprétation sont en accord avec les paroles. J'ai beaucoup aimé . |
Robot
30/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un chant d'humanité et de sensibilité soutenu par une musique qui s'accorde bien au thème. Un chant pour nous parler de ces gens trop souvent considéré comme des parias et dont le choix de vie dérange ceux qui ne font pas l'effort de les comprendre.
Une vision nuancée que le texte ne nie pas: "Est-ce des anges ou des vauriens ?" La réponse semble nous être donnée: Ils ont des liens de cœurs, ont des enfants, ils se marient, ils chantent. "Ils dérangent les voisins - Est-ce des anges ou des vauriens ?" Des êtres humains tout simplement. |
Alfin
30/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Merci pour cette belle collaboration ! Comme il disent parfois dans The Voice :"ce n'est pas ma came mais ça ne m’empêche pas d'apprécier "
C'est le cas ici, loin de mon univers musical, la voix de Pizzicato est magnifique, et ce n'est pas réducteur de le dire, à la façon de Claude Barzotti. Pour le texte il y a une belle sonorité et le phrasé est presque toujours fluide. J'aime beaucoup "Les roms sont en sursis C'est leur lot quotidien" Merci pour le partage |
papipoete
30/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour bipol
un cri du coeur sous votre plume, pour ces gens que l'on souhaite voir partout ( au nom de l'humanité ) sauf près de chez soi ! Vous en dressez un portrait touchant, avec ces campeurs sans tipi mais aux visages burinés d'indiens ; autour d'un feu les fillettes dansent, les femmes scandent des olés et tapent dans les mains et les hommes refont le monde. Mais demain, il faudra décamper ; ça râle alentour ! NB à force d'être expulsés, regardés avec méfiance, les roms ne voient pas le " blanc " d'un bon oeil ( n'ont-ils pas chapardé dans un jardin, attrapé une poule là-bas ? ) ce couplet plane depuis la nuit des temps sur ces " romanichels "... Demain, ils seront déjà loin et si des canassons ne tirent plus leurs roulottes, vous doublerez sur la grand-route la longue file de caravanes accrochées à leur camionnette... Certes la vision de l'auteur dépeint ces " gens du voyage " tels que nous voudrions les voir, mais il parait que... on dit d'eux que... Moi, je dis qu'il faut bien qu'ils puissent s'établir quelque part ( ils ne peuvent pas dormir en roulant, ils ne peuvent pas vivre autour d'un feu joyeux au skaï de leur équipage... ) Techniquement, les hexasyllabes conviennent parfaitement pour être chantés, et de quelle façon ! par l'ami PIZZI ! j'aime particulièrement le refrain avec son " est-ce des anges des vauriens " que l'on pourrait appliquer à des gens " bien ", vous savez, ces gens qui vont à la messe, ceux si propres de pied en cape, ceux qui fréquentent la " haute "... Une belle réussite en poésie et en chanson ! |
Cristale
30/11/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Encore une belle composition mise en valeur par la poésie de Bipol, un texte rythmé sur des hexasyllabes aux assonances finales alternées parfaitement musicales, et la voix de Pizzicato, si charmantement mélodieuse, qui a su s’imprégner de l'ambiance d'une histoire pour lui rendre toute sa majesté, une interprétation comme venue du plus profond de son coeur.
La musique porte les mots et la voix en parfaite harmonie et je reste sous le charme de ma lecture et de mon écoute. Bravo les artistes ! Cristale |
leni
30/11/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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A bipol et Yves mes amis
oui ils viennent de l'Inde ils ont connu la diaspora Leur langue le patrin chante sans la musique Vous me rajeunissez et je les revois a Montreuil sur Seine dans la gadoue Les billets qu'on leur offrait on les glissait dans le soufflet d'un accordéon Ils ont été déportés comme les juifs dans les camps Honneur à vous de repenser à ces gens du voyage ces fils du vent Ton texte Bipol replace les Roms dans leur passé et dans le présent ton coeur bat pour ces voleurs de poules J'aime ces gens du voyage Ils m'aident à m'évader Partant dans les nuages Pour se réconcilier Réunis dans leurs camps Ils dérangent les voisins On se demande souvent Est-ce des anges des vauriens Les petites sont en robe Arrondie de volants Flamenco paso doble Elles dansent le bon temps Telle est l'ambiance La musique est variée pour permettre le chant d'un texte long Elle colle tip top avec les paroles Faut-il te redire que tu as du talent et que ta voix habille mon ami Yves les sentiments d'un souffle particulier unique Bravissimo à vous deux mes amis Leni |
Anonyme
30/11/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Bonjour
Voilà une chanson où j'aime beaucoup plus la musique que les paroles. Sur un air dominant de rumba avec quelques accords de flamenco et de pizzicatos pour le refrain, la mélodie nous remémore les roms du passé : roulotte, chevaux et feux de camps. Mais on est loin maintenant du passé, comme la citrouille du carrosse les roulottes se sont transformées en magnifiques caravanes et voitures les conduisant. Mais bon, je ne vais pas m'appesantir sur leur condition, ce n'est pas l'endroit. |
ours
30/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir
Voilà un texte engagé qui évoque la peur de l'autre, les préjugés, le refus de la différence. La mise en musique de Pizzicato transporte le propos et l'enveloppe d'une aura tzigane mystique très reussie qui nous rapproche plus des anges que des vauriens. Bravo à vous deux. |
troupi
1/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Sans doute une très belle composition où cependant je suis plus attiré par la musique et le chant que par le texte.
Ceci dit les gens du voyage nous entraînent avec leurs musiques depuis des lustres, ils méritent bien que l'on s'attarde un peu à leur sujet et vous l'avez fait Bipol et Yves de belle manière. "Ils sont tous repartis Leur vision dérangeait Avec tous leurs petits Ils se sont fait chasser" c'était souvent le cas bien sûr par le passé, aujourd'hui les choses se sont un peu améliorées quand les municipalités jouent le jeu. "Les petites sont en robe Arrondie de volants Flamenco paso doble Elles dansent le bon temps" cette image là en particulier me plait beaucoup et je vois bien les guitaristes tout autour, les battements de mains qui rythment la danse sous l'éclairage mouvant du feu de camp. Merci pour ce partage. |
Vincent
1/12/2019
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Malitorne
3/12/2019
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Modéré: le commentaire ne parle pas du texte - cf la charte point 6.
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emilia
3/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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« Ces gens du voyage » qui privilégient « les liens du cœur » et de solidarité et qui « viennent de tous pays », « dérangent les voisins et se font chasser » quand ils se regroupent en « camp » itinérant pour vivre leurs traditions…. Une superbe musique devient leur digne ambassadrice pour accompagner le plaidoyer du narrateur sur leur droit d’exister face aux difficultés d’intégration à la société, en dépassant les préjugés de méfiance des uns, enclins à la stigmatisation, et les incivilités de certains qui entrainent la crainte… ; il reste sans doute encore beaucoup à faire pour ne pas mettre tout le monde dans le même sac, mais votre chanson si bien interprétée par Pizzicato peut contribuer à une certaine sensibilisation contre l’exclusion…
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Axellisse
5/5/2020
a aimé ce texte
Bien
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La fascination exprimée dans ce texte pour les gens du voyage est intéressante. Beaucoup de mouvement dans ce texte : Par la danse "flamenco paso doble", "robe arrondie de volants", ou par le voyage ( "ils viennent de tous pays", "ils reviendront un jour"). Pourtant, on perçoit une zone inaccessible malgré toute cette mobilité, celle de l'intégration dans la société : "La société s'en va", "nomades enfermés" (très belle oxymore par ailleurs). Enfin c'est une chanson humaine; les liens familiaux des gens du voyage sont très touchants et c'est bien de le faire ressortir dans la chanson ! Pour ce qui est de la musicalité en revanche, je trouve que le refrain n'est pas assez marqué. Ceci est dû à la structure très régulière du texte qui ne laisse malheureusement pas beaucoup de place à un peu de folie dans la musicalité. C'est dommage car le thème évoquant quelque chose de très fluctuant, il n'aurait pas été, je crois, tout à fait idiot de donner au texte une structure un peu plus libre.
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