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Chansons et Slams
Vincent : Mouloudji
 Publié le 28/10/19  -  9 commentaires  -  1599 caractères  -  175 lectures    Autres textes du même auteur

Ce cher Moulou...


Mouloudji



https://ahp.li/048665486f9f811f2f26.mp3
Musique et chant : PIZZICATO


Tu es l'âme de Paris nous t'avons dans nos cœurs
nous te voyons petit en haut du Sacré-Cœur
tu courais place du Tertre entre tous les tableaux
tu es toujours en fête le gamin le Poulbot

les bateaux des guinguettes tournent dans les reflets
impressions de Manet tout au bord de la Seine
tu nous as entraînés aux flonflons des étés
au théâtre de la vie en nous mettant en scène

tu es né dans l'amour des sons des bals musettes
allumant les lampions au fond de notre tête

le Moulou de nos rêves au souffle d'accordéon
tournant les midinettes cherchant leurs apollons
ils accrochent un sourire la casquette de travers
et des éclats de rires dans le fond de leurs verres

ton regard malicieux est un bouquet de fleurs
traversant les années de nos airs de printemps
tu es à nos côtés pour notre grand bonheur
tes accords de la joie dans des gestes d'enfant

tu es né dans l'amour des sons des bals musettes
allumant les lampions au fond de notre tête

Mouloudji tu es grand décorant l'horizon
dans le manège du temps tu éclaires nos saisons
les années s'en allant tu restes parmi nous
notre étoile dans nos yeux myosotis à ton cou

tu es né dans l'amour des sons des bals musettes
allumant les lampions au fond de notre tête


Le 7-5-2019


 
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   Corto   
9/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Cet hommage à Mouloudji nous envoie une sacrée bourrasque de nostalgie montmartroise.

Le grand saut vers "les bateaux des guinguettes" peut surprendre mais on pardonne tout avec le refrain:
"tu es né dans l'amour des sons des bals musettes
allumant les lampions au fond de notre tête".

Pour la version chantée la musique et la voix sont bien assortis, mais qu'on me pardonne si je dis au chanteur qu'un effort sur la diction pourrait améliorer l'ensemble.

Merci.

   troupi   
17/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un brin de nostalgie dans cette belle chanson bien servie par la voix et la musique.
Nostalgie d'un Montmartre qui croule sous les chinoiseries en tous genres.
Heureusement tant de souvenirs ne s'effacent pas si rapidement et les poètes et chansonniers sont encore bien présents pour nous divertir.
Longue vie aux artistes.

   papipoete   
28/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour bipol
" un jour tu verras... gentil coquelicot... ", fredonnaient nos parents, et nous aussi puisqu'il n'y avait qu'un poste radio à la maison ! mais nous ne savions pas grand-chose de ce chanteur, jusqu'à ce que débarque la télévision dans nos foyers.
Notre poète-peintre nous fait ici, découvrir cet artiste talentueux, aux multiples casquettes de chanteur, acteur et peintre, mais un " poulbot " avant tout qui de Montmartre savait tout !
Et tournent les bateaux des guinguettes ; et volent les robes des filles au bras des gars à la casquette de travers.
NB un tableau très vivant de ce monde où poussa Mouloudji, où naquirent tant de chansons, qu'aujourd'hui encore nous avons en tête !
l'auteur nous parle de son regard malicieux, mais je crois que tel le clown qui fait rire, ce " parigot " me semblait empli de tristesse ; peut-être que je me trompe, mais c'est l'impression que Marcel me faisait !
concernant la chanson, une fois n'est pas coutume, je trouve que PIZZI ne sublime pas ces paroles en musique ( je ne parle pas de la voix qui est celle que j'aime ) ; j'aurais préféré pour ce décor, des airs d'accordéon, des accents de limonaire, et même pourquoi pas des échos de goualeuse en fond.

   leni   
28/10/2019
Modéré : Commentaire hors charte (se référer au paragraphe 6 de la charte).

   leni   
28/10/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
bonsoir
mes amis bipol et yves
Votre texte a une âme il est sobre précis nuancé C'est un hommage
respectueux à un chanteur que vous estimez

tu courais place du Tertre entre tous les tableaux
tu es toujours en fête le gamin le Poulbot
tu es né dans l'amour des sons des bals musettes
allumant les lampions au fond de notre tête

ton regard malicieux est un bouquet de fleurs



et ce finale que j'adore
unisson parfait entre paroles musique et chant

BRAVO les artistes Ma fidèle amitie LENI

   Vincent   
29/10/2019

   Vincente   
29/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Le titre annonce en toute simplicité l'hommage au chanteur troubadour. Les moins jeunes voient déjà la silhouette modeste et sympathique du gars de Paris. Les plus jeunes devront tenter d'imaginer, grâce aux paroles émouvantes de la chanson, qui était ce talentueux bonhomme, très proche de son public.

L'ambiance musicale pleine de nostalgie va les y aider et nous plonger dans l'accompagnement en vogue dans ces années 50-60. L'accordéon va nous suivre, presque nous porter, sur une ligne en fond, comme un socle sonore, tout au long de la chanson ; ce fil conducteur offre les consonances populaires qui traçaient l'âme et le répertoire du chanteur. Tout cet assemblage est très évocateur, très réussi, l'on ne s'étonne même pas du geste amoureux débordant de lyrisme de l'auteur dans l'avant-dernière strophe ; sa passion n'est décidément pas feinte. Bravo au duo créatif.

   emilia   
30/10/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Mouloudji, cet interprète, auteur, chanteur et peintre avait donc plusieurs cordes à son arc lui aussi ! Il fut entre autres l’interprète inoubliable de : « Comme un p’tit coquelicot… » avec cette voix des rues, cette voix du cœur, « l’âme de Paris, des guinguettes et des bals musettes… » ; son duo d’admirateurs a donc partagé son parcours du temps qui passe, fidèles à leur « étoile » !
Même si le passage « yeux myosotis à ton cou » accroche un peu et que la voix semble mieux enregistrée vers la fin de la chanson qu’au début où le son paraît plus assourdi, merci à tous les deux pour ce bel hommage d’estime et d’amitié…

   BernardG   
29/2/2020
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Bipol,

En me baladant sur le site et je tombe sur ce troublant poème nostalgique à souhait d'un Paris qui n'existe plus ! Waouh....

En plus, le fait d'associer l'impressionnisme via Manet amplifie à la lecture les images issues de votre travail.

Entre autres, j'ai beaucoup aimé ce quatrain.
"Le Moulou de nos rêves au souffle d'accordéon"
"tournant les midinettes cherchant leurs apollons"
"ils accrochent un sourire la casquette de travers"
"et des éclats de rires dans le fond de leurs verres"

On oublie souvent qu'un poème peut être déclamé ou chanté...Et là encore c'est une réussite avec une légère faiblesse de la voix sur la fin qui a impacté l'articulation.
Vous n'avez pas oublié l'accordéon ☺
En tous les cas, sincèrement et sans flagornerie: Bravi

Bon week

Bernard G.


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