Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
Vincent : Tu es enfin l'oiseau
 Publié le 07/10/21  -  7 commentaires  -  1149 caractères  -  152 lectures    Autres textes du même auteur

Celui que tu cherchais n'était-il que ton moi ?


Tu es enfin l'oiseau







Tu es enfin l'oiseau que tu aimais enfant
son cœur bat dans le tien est-il venu de toi
tu as été si loin aux horizons du temps
celui que tu cherchais n'était-il que ton moi

celui que tu voyais à l'école sur le banc
n'était-il que ton âme au creux de l'univers
et toi dans cette cage tu as ouvert la grille
d'un coup de pied dedans voilà le soleil brille

Tu es enfin l'oiseau celui qui te parlait
à la fenêtre des rêves des peintures de ta vie
montrant bien tes désirs de pouvoir te trouver
un jour poussèrent tes ailes tu avais tant envie

son instinct est en toi tu en ressens l'osmose
alors tout est en place après tous tes espoirs
c'est ton inspiration inscrite dans ta prose
devenant le poète reflet des désespoirs

Tu es enfin l'oiseau celui tant fantasmé
prenant toute la place il t'a apprivoisé
et dans ta poésie il y a fait son nid
cet espace est en toi il est le paradis


Le 20-9-2021


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Miguel   
24/9/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Dommage que certains vers sans mesure viennent gâter le rythme des alexandrins. Je sais que nous sommes en poésie contemporaine, mais l'esthétique souffre, à mon sens, de ces libertés. Pour le reste, un souffle libérateur, dès le premier vers, anime ce poème et se maintient jusqu'à la fin, hymne à la poésie et à l'évasion.

   Queribus   
29/9/2021
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Je salue tout d'abord la qualité et la rigueur de la poésie néo-classique (à l’exception toutefois de banc -univers et de certains vers à rimes croisées alors que d'autres sont à rimes plates), d'où quand même une impression d'entre-deux un peu déconcertante.

Le thème m'a paru intéressant et plutôt bien traité et de façon originale quoique un peu "abstraite" avec un manque d'impact immédiat mais l'ensemble se laisse lire avec plaisir.

Avec la (petite) réserve liée à la forme, j'émets un avis positif sur votre écrit.

Bien à vous.

   Corto   
7/10/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime bien ce thème joliment traité si l'on envoie au diable quelques règles alexandriques qui d'ailleurs n'apporteraient guère de plus value poétique.
L'assemblage oiseau/enfant/fantasme/désirs est réussi.

J'apprécie aussi ce final "il y a fait son nid
cet espace est en toi il est le paradis" qui montre force, détermination, avenir.

   emilia   
7/10/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un tableau doublement expressif évoquant la libération par un coup de pied dominateur et central détruisant les barreaux d’une cage en permettant l’envolée enfin possible de l’âme-oiseau prisonnière, dans la nature accueillante, à l’image du narrateur-artiste qui délivre en mots et en couleurs ses « rêves et ses désirs » porteurs d’espoir qui s’accomplissent dans une sensation d’osmose guidée par l’instinct, la dernière strophe concluant avec bonheur et de façon émouvante sur la place unique de l’art unissant poésie et peinture pour apprivoiser et transmuer le désespoir en « nid-paradis » dans une fonction cathartique sublimée avec la satisfaction réjouissante de s’être trouvé…

   Cristale   
7/10/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Liberté, liberté chérie, quand les barreaux d'une âme finissent par fondre dans le feu des douleurs du passé, qu'est-il de plus doux que se libérer soi-même et laisser les cicatrices dans le monde de l'oubli ?

L'oiseau avait des ailes, mais on ne lui avait jamais appris à s'envoler.

   Vincent   
8/10/2021

   Cyrill   
8/10/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai bien aimé, d'emblée, cette écriture qui semble très spontanée, ce langage parlé et guidé par la passion.

On ressent la souffrance et l'enfermement qui ont préludé à l'état d'oiseau, état qui se confond avec celui de poète, celui de rêveur.
Le narrateur parle à l'enfant qu'il a été, et qui a espéré, et le projette dans son présent accompli.

Une lecture très agréable.


Oniris Copyright © 2007-2023