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jeanphi
7/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
Comptine attendrissante, parsemée de clins d'œil aux récitations de nos programmes scolaires. "Craie noire sur un tableau bleu blanc ciel" Que c'est mignon. La bectée printanière semble s'annoncer, sans traîner. Comment ne pas aimer, à partir du moment où l'équilibre est atteint ? Ces deux vers : "Soigne tant de jours durant cette coquille brune que s'y éveilleront ses rejetons" Paraissent obscures. La coquille brune doit être le nid. L'hirondelle est alors dans la phase de consolidation du nid et non en régurgitation nourricière, ou bien les deux. La difficulté à identifier d'emblée la nature exacte de cette coquille brune constitue le seul frein à présenter cette églogue au ministère de l'éducation ... Avec le plus grand enthousiasme, Bien à vous |
Robot
7/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Une écriture originale rythmée et dynamique pour nous présenter "ch'te p'tite hirondelle" de manière bien sympathique. On se déplace avec elle en suivant ses parcours rapides et apparemment désordonnés suggérés par les espaces irréguliers du récit.
L'activité printanière de l'oiseau est bien rendue même si le lecteur est contraint de rechercher sa propre ponctuation pour coordonner un peu les variations du texte. |
plumette
11/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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amusant et très visuel.
je ne sais pas si on peut dire que l'hirondelle crache ? Mais qu'importe. Je la vois dans ses inlassables allées venues pour cimenter son nid terreux, accroché aux poutres de la grange. un joli sujet et une forme qui l'épouse. |
Geigei
20/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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On reconnait bien l'oiseau. S'il a une queue d'aronde, c'est une hirondelle.
C'est son portrait tout craché. On nous dit que c'est une mélodie. Qui crisse. Soit. Le verbe "crisse" est là pour la craie. Je viens de comprendre. C'est subtil. Ce produit se vendra sur un marché de niche, celui des instituteurs du ch'nord. |
pieralun
20/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Un texte très joli, tout en mouvement.
J’ai bien aimé l’accent ch’ti du premier vers. Aimé également la répétition du crissement du bec, des cris, pour finir par la craie sur le tableau. Adoré sa queue d’aronde sur le cou du vent. Vraiment aimé la description de la fabrication du nid, puis le dernier petit vers. Bravo ! Les vifs mouvements de l’hirondelle sont très bien rendus, le poème est gai et poétique car on s’évade dans le ciel avec ce si familier petit oiseau. |
papipoete
20/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Vincente
Elle est passée par ici, repassera par là ; vole, virevolte en sifflant comme l'aigu d'un violon, non point canard mais la petite corde frottée à sa première frette... l'hirondelle. Et le ballet n'en finit pas, d'un coin de boue à ce dessous de l'avancée d'un toit... où s'érige le nid de l'oiseau gracile. NB on pourrait croire au texte enfantin d'un petit ébahi par cette " craie noire sur tableau bleu blanc ciel ", mais le vocabulaire s'étoffe peu à peu, comme écrivant un chant sur une partition, et même en plein hiver on pourrait la voir l'hirondelle, tant ce tableau est réaliste ! Ce jour, ne volent que corbeaux mais viendra le temps de revoir ces ballets aériens, que de leurs queues les hirondelles ponctueront de " virgules et trémas... " cette strophe-ci étant mon passage préféré |
fanny
20/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un poème de saison où la bouillasse et les crachouillis se postillonnent avec bonheur.
J'en déduis que vous avez des hirondelles qui nichent sous le toit de votre maison et que vous ne vous lassez pas de regarder leurs allées venues. Je trouve l'occupation saine et très agréable. Le rythme du poème est étudié et correspond à l'activité fébrile de ces petits oiseaux ; l'exercice de prononciation des premiers vers évoque bien le bruit qu'émettent les mésanges dans leurs petits cris de craie lors de leurs envols agités sous un ciel lumineux. Le poème vire vole dans le cou du vent et c'est charmant. J'ai juste été un peu gênée par "que" s'y éveilleront ses rejetons, qui me laisse une impression d'inversion cause/conséquence, je me dis que c'est plutôt parce qu'il va y avoir des rejetons qu'elle soigne non nid. Mais je chipote un peu et ça ne fait pas religion. |
Provencao
20/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour Vincente,
J'aime bien vos mots choisis dans cette comptine, pour connaître, savoir, apprendre, chercher, ce choix passe par la voie des sens et, parmi eux, la vision, l'écoute...sens fondamentaux, qui introduisent la figure même, d’un savoir immédiat offert à l’apprentissage. Merci . Au plaisir de vous lire Cordialement |
Edgard
20/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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J'ai bien aimé cette manière de décrire l'hirondelle construisant son nid comme une écriture en noir et blanc, dans le ciel comme sur un tableau. C'est léger, aérien, d'une simplicité d'oiseau.
Tout ce savoir emmagasiné, cette habileté... La forme est très bien trouvée, elle est aussi aérienne, et je ne sais pourquoi, l'observateur y est présenté comme émerveillé par ce spectacle...peut-être les mots "Ch'te p'tite hirondelle crache ichi crache là", qui sont un portrait à eux tout seuls. Le petit clin d'oeil de la fin: l'automatisme, le déterminisme, pas de réflexion , juste une certitude séculaire qu'il faut faire ainsi. Ce qui manque un peu, ce sont les petits brins de paille, plumes etc, qui servent à "armer" les mini mottes de terre. Ça aurait pu faire de belles images. Pour moi, ça gazouille joliment. |
Lebarde
20/4/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Ce poème est plus visuel et “ auditif” que réellement poétique mais il décrit à merveille, l’activité, nerveuse, efficace et très aérienne de cet oiseau bicolore à gorge rouge orange qui trace des arabesques élégantes sur le tableau azuré du ciel .
L’hirondelle, de plus en plus rare sous nos latitudes n’est pas encore arrivée dans ma région, en tous cas je ne l’ai pas vue, ni d’ailleurs le Printemps qu’elle est censée annoncer. L’écriture est virevoltante et originale mais pas nécessairement à mon goût dans la forme. J’apprécie en conséquence. Lebarde |
Miguel
20/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un petit poème charmant, une hypotypose pour faire un peu le savant. Note hirondelle est comme filmée, on la voit vivre, évoluer, "craie noire sur tableau bleu blanc ciel," jolie trouvaille. C'est frais, c'est vivant, et c'est d'autant plus précieux que les hirondelles de ma jeunesse ont déserté notre jardin, et les autres. Merci de nous en redonner à voir.
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Anonyme
20/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Allitérations, vivacité rythmique et lexicale, taquinerie émerveillée devant l'ingéniosité et l'opiniâtreté du vivant : voilà des éléments qui me parlent ! J'apprécie aussi beaucoup que vous ne vous envoliez pas dans le lyrisme mais restiez à hauteur d'hirondelle, ce qui n'empêche en rien l'élévation, par exemple dans la strophe de la
craie noire sur tableau bleu blanc ciel Ravissant ! Et je dis cela sans aucune ironie, votre poème apporte selon moi la preuve que, contrairement à ce qu'il m'arrive de penser quand j'ai mal aux dents, le joli et le poétique ne sont pas forcément incompatibles. Il y a une trajectoire narrative bien réelle dans vos vers, ils me font voir s'élaborer bouchée par bouchée le nid, et ils se closent par une échappée amusante et profonde que j'ose interpréter comme « la vie est tout à elle-même ». Je salue enfin l'à-propos de chaque mot ; aucun n'est superflu, votre poème n'a pas un poil de graisse. On imagine mal une hirondelle obèse. |
Eskisse
20/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Vincente,
Un poème sur les oiseaux ? Je suis là... Pour moi ce texte est poétique justement parce qu'il convoque musique mimétique grâce aux allitérations et écriture. L'oiseau écrit son vol dans le ciel : "de virgule en tréma signe" et l'on le suit plume à plume. C'est très beau. Tout, dans ce poème, a sa raison d'être, est choisi avec soin, comme on fait un nid, la mise en page, aérée, les blancs: silences sur lesquels se pose la mélodie ou le vol. Merci pour ce partage |
troupi
21/4/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Ca fait juste quelques jours que les hirondelles sont revenues.
Peu nombreuses hélas. Les vôtres sont bien décrites qui avant de pondre consolident le nid à l'aide de "petits paquets terreux" Leur vol "inlassable tourbillon" "vire vole plonge" est bien imagé. Leur cri perçant "crisse" signant leur passage "craie noire sur tableau bleu blanc ciel". Rien à dire c'est plaisant amusant frais. Merci pour cette lecture du matin. |
Donaldo75
21/4/2023
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Bon, je vais essayer de ne pas aller à contre-courant des commentaires que j’ai brièvement parcouru avant de me lancer dans le mien. Disons que je reconnais le travail sur la forme, que ce soit au niveau des sonorités ou du découpage. C’est bien le libre pour ça. Après, une fois que j’ai dit ça, je ne peux pas dire que j’apprécie particulièrement ce style. En tout cas, là ça me semble un maximum surjoué. Heureusement que je ne suis pas un élève de première qui tomberait sur ce type de texte en commentaire composé voire pire, à l’oral, sinon je me sentirais mal parce que rentrer dedans a été juste impossible et que je ne vois derrière les mots, leur disposition, leur enchainement, juste une figure de style répétée sur la page. Je vais donner un exemple : j’adore la peinture de Joan Miro mais je comprends que d’autres ne soient pas aussi dithyrambiques à ce sujet. Et là, je me sens à leur place.
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Vincente
22/4/2023
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Retours et remerciements ici : http://www.oniris.be/forum/2-en-1-retour-sur-o-compagne-et-crachouillis-t31105s0.html#forumpost449170
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Cyrill
23/4/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Salut Vincente,
J’arrive après la bataille et je vois que ce poème a suscité beaucoup d’intérêt. Content de te revoir en écriture, déjà. C’est un poème vraiment réjouissant pour mes oreilles, et vraiment réussi. On le croirait en grande partie écrit pour ou dit à un enfant, ne manquent plus que les gestes. Le début est un plaisir d’allitérations très suggestives en -ch et -sss, mais le soucis des sonorités se remarque tout au long du texte. J'ai trouvé ces vers très visuels, le rythme s'imprime et s'impose à la description des arabesques de l'oiseau. Le poème ne manque pas non plus de ‘penser’ la nature, l’instinct parental et de survie dans ses manifestations les plus abouties s’agissant de la construction du nid par exemple. Les deux derniers vers sont une petite merveille, à mon goût. Ils disent l'essentiel de ce qui est décrit plus haut, l'importance de la chose. Ça fait de nombreuses années que je ne vois plus d’hirondelles, heureux qu’elles existent encore sous ta plume ! Merci pour le partage. |