|
|
Provencao
21/2/2019
a aimé ce texte
Passionnément
|
"Elles furent sauvées par leur multiplicité
qui s'accroissant les firent se rencontrer aléatoirement révélant sur le fond divagant d'un ciel renversé par la singularité bonifiée des croisements erratiques une beauté graphique émouvante" Vous m'avez époustouflée par votre audace, votre "désinvolture" en vos mots choisis, très bien choisis. Un peu comme un magicien, capable de tout et de rien...jusque dans l'illusion, avec vos vers justes, unissant les évidences et les brillantes, investissant l'humilité du mot et le "classe" en quelques vers. Vous vous êtes essayé à cet exercice fort complexe du "L'improbable impromptu..." avec aisance, libre dans l'harmonie de la composition, dans la forme choisie, dans le ton donné et voulu de l'écrit; Et vous sautillez de réflexion, de constatation, de description... Bel éclectisme dans votre poésie avec en fil d'or "cette beauté graphique émouvante". Au plaisir de vous lire Cordialement |
INGOA
21/2/2019
a aimé ce texte
Pas
|
La première partie (jusqu'à la première goutte) me rappelle beaucoup Le lac paru il y a peu sur ce site, avec des éléments de comparaison peu favorables dans la finesse des descriptions ; exemple : Le cadre de prairie aux contours sinueux formait l'écrin fleuri de l'œuvre en instance de généreuse mesure pour établir sa prestance. Je trouve l'écriture très pesante.
La deuxième partie aurait gagné en concision, en l'allégeant notamment de vers également pesants ; exemple : Celle du cercle le plus parfait qui s'augmentait très graduellement par son cercle premier grandissant et géniteur de cercles concentriques… Je ne poursuis pas davantage car tout le reste est du même moule. Cette poésie abusant généreusement d'adjectifs et de tournures empesés, rend très vite la lecture indigeste. |
Corto
27/2/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Ayant lu ce poème on ne pourra plus regarder la moindre mare avec inattention.
Une mare qui se veut lissement parfaite pour honorer son environnement et bien sûr le ciel qui s'y reflète, voilà qui n'est pas banal. L'ambition est grande et le décor peut l'autoriser notamment avec cette strophe superbe "Des jaillissements bienvenus aussi la bordaient l'arbre joufflu les roseaux les iris les presles l'argumentant de reliefs qui l'adresserait encore plus savamment aux cieux". La mésaventure des gouttes malencontreuses mais qui finissent par participer au tableau est finement et audacieusement décrite car chacune "si sensiblement ressemblante à celles de ses consœurs que du cyclone craint à l'évidence s'était perdu le cy". Un texte long mais très beau dans lequel on prend plaisir à s'immerger. Bravo. |
Davide
15/3/2019
a aimé ce texte
Bien
|
Bonjour Vincente,
Commençons par ce qui m'a dérangé : Non pas vraiment la longueur du poème, mais la "lourdeur" des vers, notamment vers la fin : trop de circonvolutions, trop de descriptions... J'aurais vivement préféré une alternance entre les strophes "écrites" (comme celles du poème) et des strophes contenant des vers plus légers, plus courts, à l'image du tableau mouvant si joliment dépeint. Il faut alléger la pâte, si je puis me permettre, d'autant que les ingrédients sont d'excellente qualité. L'écriture est élégante, raffinée, le sujet original et le ton poético-humoristique n'est pas sans rappeler celui des fables. Je me suis laissé bercer par l'ambiance de ce paysage calme et les premières gouttes de pluie qui sont venues briser cette harmonie pour en créer une autre. Un bien bel écrit, mais qui, à mon sens, pâtit d'une écriture se voulant trop exhaustive ou saturée de détails. Davide |
Anonyme
15/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Une première lecture, d'un trait (ouf !), m'ayant révélé l'idée générale de ce poème, j'ai entrepris de m'attarder sur chaque strophe, sans ordre chronologique précis, afin d'y goûter la finesse des images.
Les deux tableaux sont bien rendus. Un poème à lire en prenant son temps. |
senglar
15/3/2019
a aimé ce texte
Passionnément
|
Salut vincente,
Histoire(s) d'une mare, plus précisément Heurs et Malheurs d'une Mare, je n'ai pu m'empêcher de sourire et de sourire encore à la lecture de ce poème exhaustif et tendrement ironique où la mare ne craint pas de se moquer d'elle-même. Un travail titanesque où tu es allé au bout de chacune de tes inspirations, de tes trouvailles Vincente, jouant sur et avec les mots jusqu'à ce point d'orgue à la fin : "... du cyclone craint à l'évidence s'était perdu le cy la chorégraphie s'avouait ainsi réplication synchronisée". Bravo tu as osé, tu n'as pas eu peur de lasser en te disant que ta mare ensorcellerait par sa 'profondeur' et par sa drôlerie plus qu'elle n'impatienterait par sa longueur. Mais pour qui se prend-elle donc cette petite mare qui fait sa mijaurée... Pour un lac... une mer... un océan ! se seront exclamés les jaloux. Peut-on se noyer dans une mare ? Celle-ci a le coeur trop vaste et pour être bucolique reçoit chez elle le monde entier, aventurière en pantoufles elle a le coeur sur la main et la vague communicative quand on sait qu'une mare bien sage n'en fait pas. Les mares sont toutes semblables dans notre souvenir mais uniques aussi et je ne crois pas que celle-ci soit semblable aux autres contrairement à ce que disent les quelques vers que j'ai cités plus haut. Celle-ci est en plus de tout ce que j'ai déjà dit un peu matamore et de craint pas de croiser le fer... avec les éléments, avec son propre ego, ses propres humeurs, ses propres pensées, sentiments, états d'âme, et même avec le lecteur pour s'imposer à lui. C'est aussi ainsi que je comprends le titre : "De ces gouttes croisées". Pour finir, au fur et à mesure que j'ai barboté dans cette mare, un titre de livre m'est venu à l'esprit, va savoir pourquoi : "Les Aventures du baron de Münchhausen"... (Tu ne t'attendais pas à ça hein :) ) pour la folie, pour le rêve, une certaine forme de divagation. C'est qu'elle est aussi fantasque, invraisemblable, cette mare ! C'est que tu es un auteur-fleuve Vincente... euh pardon... un auteur-mare, voilà donc un nouveau vocable pour désigner qui va au fond de son écriture :) Merci à toi ! Senglar de Brabantie |
papipoete
15/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bonjour Vincente
plus de 5000 caractères, ça fait peur au lecteur, et bien d'entre eux potentiels purent passer à autre chose ! J'ai relevé le défi de vous lire jusqu'à la goutte finale, et dois avouer que votre texte le méritait . Mais il n'est pas certain, que je le fasse à chaque fois ; combien de mes récits par le passé, virent des strophes entières sabrées pour ne pas dissuader le lectorat ! Mais votre mare qui somnolait, rêvant d'épater un étang, un lac, est presque vivante, tant vous la faites parler ; on la croirait, s'apprêtant devant la glace pour au bal, aller danser et être la plus belle... Et puis, sur sa surface immaculée ( comme notre joue, sur laquelle au dernier moment pointait l'acné ) vient à tomber une goutte, puis deux, puis un sac, et voici la Belle toute contrariée ! NB la longueur de votre récit, empêche que l'on cite un passage particulier, mais il y en a plein ! mais j'aime bien la strophe ( peaufinant le moindre étalement... ) Vous me rappelez un souvenir d'enfance, celui de " ma " mare, où j'allais taquiner la perche-soleil ; elle me semblait géante ! Aujourd'hui, le contournement de notre ville passe juste au-dessus d'elle...un confetti ! ( je devais avoir près de 8 ans, en 1957 ) |
Castelmore
15/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
D’abord cela se lit , très vite cela pèse en bouche et à l’oreille, l’oeil cherche l’appui d’une ponctuation... en vain. Et puis, et puis ... un rythme apparaît , les images s’ajoutent, le paysage se met à vivre et le lecteur que je suis à vibrer...
Quand j’ai vu la longueur du texte, je l’ai attaqué vite, trop vite ! Voilà l’erreur. Il faut y rentrer doucement, ne pas réveiller cette mare qui somnole, ne pas bousculer ce miroir si lisse, le laisser nous envelopper de sa douceur et de ses reflets. Une très belle écriture pour un texte original et surprenant. Merci |
leni
16/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
bonjour VINCENT
je me suis fait tuyauté par un poète qui semble vouloir passer de rien ne se passe à à bouge Avant de s'agiter on campe le décors La mare somnolait dans son lit de terre… et comme au baby foot les joueurs prennent place sur le terrain dans un désordre BROWNIEN et voilà une première goutte brisa d'un pic le silence et bien que nul sang n'en coulât entacha la scène qui a fait le coup? Était-ce un oiseau malotru qui par outrecuidance s'était épanché là pour apporter un dû indu ? MDR!! Serait-ce Lucifer qui bien que convoqué aimablement jouait goujatement de son mauvais esprit ? Ou n'était-ce qu'un pépin échappé de l'arbre coquin qui ne put attendre d'être fruit trop mûr la tache se répandit comme une traînée de poudre mais sans étincelles c'est sans doute après le bing bang et unenfant s'en mêle la tache se répandit comme une traînée de poudre mais sans étincelles un enfant se laisse prendre au jeu ET tombe la premère goutte et là encore MDR Était-ce un oiseau malotru qui par outrecuidance s'était épanché là pour apporter un dû indu ? un nuage fait de la gonflette CHAQUE ŒUVRE se ressemblait c'était calme paisible maintenant ça 'agite UNE CHOREGRAPHIE ALEATOIRE et je pense à la création du monde où le désordre apparent laisse la place à l'ordre CELUI de mille voies lactées et j'ai le nez dans la grande ourse et j'écris en apesanteur MERCI AMITIES Leni |
Eki
16/3/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
L'improbable impromptu...et ma curiosité est éveillée...
Une nuance de reflets s'offre ici, la mare est contée très loin de l'encre stagnante...Tout un monde s'y mire, s'y penche avec tendresse. Vous nous offrez là, Vincente, de belles images. Tout est décrit avec poésie, délicatesse. Les mots sont généreux, sensibles. Peaufinant le moindre étalement de ses vaguelettes dont le mouvement habituellement lui donnait respiration elle se rendait naturelle page très sage pour offrir au paysage du plein de sa surface sa peau la plus nue prêtée à la force la plus vive de la représentation J'aime moins les deux dernières strophes de cet écrit mais je trouve que l'ensemble de cet écrit porte une vraie harmonie sur fond de lumière et une douce quiétude. Faut-il se méfier de l'eau qui dort ? sourire d'Eki |
Vincente
17/3/2019
|
Remerciements : http://www.oniris.be/modules/newbb/viewforum.php?forum=6
|