|
|
natile
8/11/2019
a aimé ce texte
Vraiment pas
|
Je ressens un malaise en lisant ces lignes surtout aux 3 derniers vers qui laisserait entendre qu'un père ou un grand-père s'adresse à sa fille ou petite-fille . Mais que veut-il lui dire dans les propos plus avant? Cela reste obscur et jette le doute sur la relation qui se joue. De quoi ne peut-on pas parler ouvertement? Je suis désolée de ne voir dans ce texte que l'aspect incestueux de cette relation.
|
Pouet
22/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Slt,
je lis pour ma part un papy qui va faire une surprise à sa petite-fille et qui savoure en secret son secret... lisant sur le visage de la petite-fille les murmures susurrés... les non-dits si parlant... Le partage du silence. Il y a comme une attente, une complicité savoureuse. Mais non. La surprise: tout simplement la tendresse? Juste l'instant. Joli texte, tendre. Joliment écrit. |
ANIMAL
22/11/2019
a aimé ce texte
Bien
|
Ce poème est un peu hermétique mais j'y vois une petite fille qui a posé une question embarrassante à son grand-père, du genre "dis papou comment on fait les bébés".
"La question demeure et attend..." "Gracile médiation expectative circonscription" Il hésite, elle, innocente mais malicieuse, le regarde se dépatouiller, ne sachant quoi répondre. "Alors qu'un sourire aux lèvres coquines interroge une ride assassine" Il s'en sort avec une pirouette, un sourire devant la naïve question. « Mais Papou, pourquoi tu souris ? » « De rien ma chérie et du tout qui te rend si jolie... » Car quoi de plus mignon qu'un enfant qui attend fébrilement une réponse à ses questions. Pour ma part rien de scabreux dans ce texte, mais comme il est assez abscons, les interprétations sont multiples. L'ensemble ne manque pas d'intérêt mais lire entre les lignes prête à se tromper et le tout manque tout de même de clarté. |
Anonyme
22/11/2019
a aimé ce texte
Bien
|
Ce qui peut fausser le sens du texte est : cils soupçonneux. Si l'on en fait abstraction, d'accord avec le thème de -la petite fille et son grand-père-.
Autrement on peut, en changeant "papou" par "mon cœur" par exemple, entrevoir un vieux couple, dont le mari constate les effets du temps sur son épouse (d'où "soupçonneux") et reconnaître que sa beauté n'est pas altérée. Après ces aménagements, je peux m'exprimer et reconnaître la douceur du texte. |
troupi
22/11/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Entre les points de suspension est pour moi un instant suspendu.
Il ne se passe rien d'autre qu'un regard entre la petite fille et son grand-père. Elle, surprise, veut savoir la raison de ce sourire. Lui presque absent savoure la chance de l'instant offert. C'est si simple que le texte est rédigé d'une manière un peu trop complexe pour raconter la scène ce qui peut perdre un peu le lecteur qui cherche au-delà de ce qui est dit. C'est ma vision de cette poésie mais peut-être que je me trompe. |
papipoete
22/11/2019
a aimé ce texte
Bien
|
bonsoir Vincente
quand les yeux parlent, il faut savoir décoder le message qu'ils envoient... NB par moments, on comprend bien que ces " deux-là " sont comme pouce et index, et papi avec petite-fille se parlent même sans un mot échangé ! On est ému, mais " papou " dit sa connivence avec sa petite " chérie " de façon trop " adulte "... ce qui n'empêche pas de tendres vers tels les deux premiers ! |
Lulu
22/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Bonjour Vincente,
Il y a une tension forte dans ce poème qui porte à la fois l'émotion du narrateur, et l'étonnement heureux de la petite fille. Un instant décrit, ou plutôt, surtout suggéré d'un point à un autre, et plus qu'entre les points de suspension, j'aurais dit "entre les lignes"... Mais je ne veux pas déformer les propos tenus et l'intention. C'est donc "Entre les points de suspension", et sans doute ceux qui vont d'un regard à l'autre, et des mots tus à ceux qui se disent. Je suis très séduite par les trois derniers vers qui donnent au poème une tonalité joyeuse, voire heureuse. C'est en effet au-delà de la joie. Le bonheur d'être juste là, ensemble, est d'autant plus beau qu'il se dit. Le dialogue a cette vertu de faire naître un temps arrêté et suspendu à la fois. Une question, une réponse. Et autant d'évocations poétiques qui ne sont pas sans rappeler cette si belle notion d'amour pur. En relecture, j'ai vu un grand-père avec sa petite-fille. Un grand-père observateur et heureux de vivre un instant privilégié avec elle. Le quatrain suivant m'a semblé être un zoom de ce regard porté. La fillette est curieuse et le grand-père devine cette curiosité : "Alors qu'un sourire aux lèvres coquines interroge une ride assassine les commissures se plissent telles des meurtrissures infimes" La formulation d'ensemble me semble peut-être un peu complexe dans le sens où elle n'est pas aisée à appréhender à la première lecture, à moins d'être hyper concentrée et clairvoyant, mais la relecture permet de lire une très belle scène. Enfin, et encore une fois, les trois derniers vers sont vraiment superbes ! L'opposition entre le rien et le tout est très chouette, et semble résonner fortement dans la pensée du grand-père narrateur, comme s'il se parlait à lui-même en pensant à elle. Au plaisir de vous relire, et bonne continuation. |
hersen
22/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
|
Peut-être est-ce dommage que tu n'aies pas su mettre un petit caillou qui nous fasse appréhender directement le poème. J'aurais suivi le chemin plus facilement si (je pense à l'exergue) j'avais su sur quel pied me tenir.
D'autant plus que le poème est excellent, tout en subtilité et en non-dits. c'est seulement en fin de lecture que l'on imagine la connivence entre les deux. On entend presque leurs voix, celle un peu haut perchée, la sienne grave mais amusée. Deux derniers très beaux vers. |
Anonyme
22/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Le grand-père, derrière ses " demi-lunes ", observe "d'un regard soupesé" '(image expressive) sa petite fille.
"lors qu'un sourire aux lèvres coquines interroge une ride assassine les commissures se plissent telles des meurtrissures infimes " un beau passage pour décrire deux sourires qui se rencontrent, et la distance des âges. " Des mots tapis comme mots-valises rien rien ne se prononce ". Ce "papou " n'a pas besoin de mots pour dire ce qu'il ressent. Tout cela reste " entre les points de suspension ". C'est ma façon d'appréhender ce texte. Une lecture intéressante. |
leni
23/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
|
mon cher Vincent
Entre les points de suspension grand père et sa petite fille se parlent du regard Que se disent ils? A nous de l'imaginer Les lèvres coquines parlent aux rides assasines Nous sommes en Gracile médiation expectative circonscription Désagrément entre eux? les non dits nous laissent imaginer tu souris Papou la réoonse éclaire unpeu « De rien ma chérie et du tout qui te rend si jolie... » Quelle est la clef je pense qu'entre eux il y a bisbrouille un poème très joliment monté Je n'ai pourtant pas envie de donner ma langue au chat MERCI Vincent Salut amical |
dom1
24/11/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
... Si je n'étais pas sérieux, je ne dirais qu'un mot: bravo...!
Mais est-ce suffisant ? Non... Écrire sur les relations humaines, c'est y adjoindre inévitablement des points de suspension... Le chaos de la vie sans suspension, c'est un peu comme une tempête sans vent, ou plus calmement comme une mer sans brise... Ici, vous traduisez à merveille l'insolence des rapports humains qui modèlent une vie... Et oui: bravo...! De plus, je suis addict aux points de suspension... domi... |
Cristale
23/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Bonjour Vincente,
"Alors qu'un sourire aux lèvres coquines interroge une ride assassine les commissures se plissent telles des meurtrissures infimes" "Quelque désagrément entre les deux complices ?" Je pourrais en déduire la question de l'enfant : 'Dis Papou ? Elle est toujours dans le ciel avec les anges ma Mamy ?' Mais j'extrapole sans doute sur les non-dits de l'auteur. Très joli et délicat poème sur la complicité d'un grand-père avec sa petite fille où, en un regard qui croise un sourire, tout est dit. Merci poète. Cristale |
Davide
23/11/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↓
|
Bonjour Vincente,
Ma première lecture s'est faite, comme je le fais souvent, sans chercher autre chose que la musique des mots. Je l'ai trouvée ici ! En fait, j'ai trouvé ce poème frais, ouvert, brillant, de cette brillance enfantine qu'ont les petites pièces pour piano des romantiques ("Moments musicaux (n°3)" de Schubert, par exemple). Les assonances et allitérations sont délicieuses, entre les [s] qui sifflent sur les [i] et serpentent entre les [l] coulants et les [y] (deux "l") mouillés. C'est alors que, baigné dans cette joyeuse atmosphère, j'ai entrepris une deuxième lecture, tempo largo cette fois-ci, soupesant chaque mot, chaque virgule, chaque point, chaque espace, pour y entendre les dits et les non-dits... La scène m'est alors apparue dans toute sa simplicité, aussi légère que je l'avais imaginée : une petite fille qui regarde son grand-père. Mais le regard "soupçonneux" appelle une question qui ne vient pas, une interrogation qui reste en suspend (suspens ?). Les rides ? Elle ne sait pas ce que c'est... ! Et comme en reflet de ce qu'elle voit, ses "commissures se plissent / telles des meurtrissures infimes". De cette grimace à peine visible se crée une osmose palpable entre le narrateur et sa petite-fille ; leur regard s'entrecroise, "s'interfère", "s'inter-roge". Le temps s'arrête. J'ai beaucoup aimé ces deux vers, qui encoconnent la simplicité de l'instant dans une candeur émouvante, la rendant unique, voire extraordinaire : "Gracile médiation expectative circonscription" Comme dans un film, les contours se floutent, seuls "les deux complices" apparaissent au premier plan dans toute leur brillance (pour reprendre le mot). Les mots sont "tapis", "rien ne se prononce" depuis "le non-dit", et même ce qui "parle et perle" n'apporte aucune réponse. La chute est inattendue, et l'affection qui unit nos deux personnages se fait manifeste ("Papou", "ma chérie"), mais à aucun moment, avant, l'on eût pu douter de sa présence. « De rien ma chérie et du tout qui te rend si jolie... » Aurait-on pu trouver plus beau dénouement à cet entrelacs de regards et de pensées ? Je ne crois pas. Juste une petite réserve pour le titre, sympathique certes, et qui résume bien l'intention, mais j'aurais aimé y (p)ressentir quelque chose du lien filial, du moins, quelque chose de plus "chaleureux". En conclusion, j'ai vraiment beaucoup aimé ce poème, la tendresse que l'on sent à chaque syllabe, le choix pertinent des mots, des points de suspension ; mais le plus beau, peut-être, est ce qui n'a pas été dit ! Pour l'appréciation, j'hésite entre le "beaucoup +" et le "passionnément -", mais je pense être plus fidèle à mon ressenti en optant pour le deuxième... Bravo ! |
Anonyme
25/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Je viens d'assister à un instant de tendresse pris sur le vif, à un moment de grâce incomparable, confondant de tendre complicité entre un papou et sa petite princesse.
Un moment tout plein de cette magie que l'on retrouve parfois dans la pureté d'une respiration, sans qu'aucun mot ne soit nécessaire. Le suspens a fait son effet. Je me suis demandé de quoi parlait ces ''pupilles qui grésillent'' et le pourquoi ''ce sourire aux lèvres coquines''... Cependant j'ai bien reconnu le bout de ce nez familier au fur et à mesure que se dévoilait le tendre mystère... Adepte inconditionnelle des points de suspension, pour tout ce qu'ils contiennent bien au-delà des mots dits en prolongeant et habillant la pensée du moment dans ses plus riches atours, je trouve qu'ils sont ici particulièrement bien adaptés au tableau. Mon passage préféré ''« De rien ma chérie et du tout qui te rend si jolie... » Bravo Vincente ! Car il n'est pas facile de se saisir ainsi de l'instant fugace Et merci du partage. A te relire... Cat |
Vincente
25/11/2019
|
|
Castelmore
25/11/2019
a aimé ce texte
Passionnément
|
Moment léger et intense à la fois
Une communion des yeux, des sourires, des silences, interrogateurs parfois, où l’enfant et le grand père échangent le même amour... C’est généralement l’enfant qui le premier brise cette bulle ... ah ! l’impatience ! Très belle évocation, dont les mots et le rythme rendent parfaitement l’atmosphère unique de ces moments. Merci pour ce partage |
Alfin
5/12/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
|
Très beau, très bien amené et une ou deux incompréhensions.
La petite fille regarde son grand-père de façon interrogative et pétillante car lui-même la regarde. Tout le temps du récit rien ne se dit mais tout se comprends Je ne trouve pas du tout ce texte déplacé, mais au contraire très doux et respectueux dans l’interaction. Par contre, je ne comprends pas l'importance de "expectative circonscription" qui pour moi ne veux rien dire.... Très réussit et au plaisir de vous relire Alfin |