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Robot
25/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Un texte où les images abondent sans que l'on ait l'impression d'être submergé. J'aurais supprimé les majuscules au début des vers en enjambement. Et le dernier vers qui veut répondre au titre ne me paraît pas nécessaire. Car je préfère terminer sur "Voici les tendresses… de mon infini !"
Quand on a trouvé le rythme ce poème est très agréable à oraliser. Un bémol "flotteuses en ciel" que je trouve assez laid à l'image et au prononcé. |
Lulu
23/5/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour,
j'ai beaucoup aimé le ton de ce poème. Le poète se fait léger dans tous les sens du terme pour faire part de son rapport à la vie et à la matière. Les premiers mots sont comme taillés dans la pierre, puis deviennent plus libérés, au fil du poème, ce qui permet de préciser le ressenti de l'auteur. J'ai bien aimé certains jeux de mots "de l'inouï à l'ennui" ; "pousser en poussières", mais il y a juste ce qu'il faut. Il n'en faudrait pas plus. Ce que je peux suggérer à l'auteur, c'est de ne pas hésiter à aller plus loin dans l'expression des sentiments. Tous mes encouragements. |
hersen
5/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce poème...minéral.
Il y a une dynamique qui donne la pêche et l'auteur joue avec les mots mais ce n'est en aucun cas pesant. le champ lexical est très bien exploité et donne une ambiance inattendue. Merci pour cette lecture. |
Anonyme
6/6/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte léger, qui parfois manque un peu de rythme.
J'ai apprécié cette lecture douce et drôle, humaine, mais je regrette qu'elle manque parfois de ryhtme à cause, selon moi, de vers un peu courts. |
Pouet
6/6/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bjr,
Un texte énigmatique et assez recherché qui ne m'a pas laissé indifférent. Je ne pense pas avoir réellement saisi le fond mais peu importe. J'y vois comme une rencontre entre l'esprit et la matière. Bien aimé ce passage là notamment: "Laissant mes cendres pousser en poussières Flotteuses en ciel où des cieux odieux Élèvent mes tripes S’affairent à éteindre tout ce que je fus Et s’emploient à étreindre mon empreinte d’ici." Je regrette toutefois la répétition de "poussière" (3 fois) dans la dernière partie du texte. Le dernier vers me semble dispensable. Bonne continuation. |
Vincendix
25/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Vincente,
Je ne suis pas fan de la poésie libre qui, finalement est plus exigeante que la poésie métrique et rimée car elle doit compenser la musicalité absente par un message fort et j’’estime que ce texte est conforme à mes attentes dans cette catégorie. J’ai lu votre message de présentation ce qui me permet de mieux comprendre ce que vous exprimez, grandi d’os, forcé de bois, farci de pierre…Puis contre votre gré, devenu craie friable, cristal fragile, poussière volatile… C’est expressif et très émouvant. |
LJB
26/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une belle entrée en matières...
qui nous mène jusqu'à la poussière... J'aime les images et leurs oppositions au fil du texte. Cette recherche sur les mots pour les attacher à la terre avant qu'ils en s'envolent sur la fin. Malgré toute sa force et sa puissance, la terre n'est que poussière ! |
Alcirion
9/7/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonour Vincente,
J'étais passé à côté de ce texte (en ce moment je n'ai pas beaucoup de temps à moi en fait...). Ton commentaire m'y a amené par curiosité. Et bien pour une entrée en matière, c'est une réussite, dans un style épuré apprécié sur Oniris (je pense à Lulu, Ananas et MonsieurF par exemple). Ton texte a ce qu'il faut d'hermétisme (plus, c'est trop pour moi,lol !), c'est-à-dire qu'il sollicite le lecteur, mais lui livre le ou les sens possibles, s'il prend la peine de relire une ou deux fois. Au plaisir d'un autre texte ! |
Amandine-L
24/2/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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J’y vois le thème de la matière, mais aussi de notre finitude.
Entrée en matière et sortie en poussière. La 1ère strophe dessine combien la vie nous endurcit (chair, os, bois, pierre, roc). La 2ème strophe présente une certaine conscience des fragilités, « De granit à grès / Puis en craie crayonnante » …, mais l’écriture garde du panache ; il y a un dire qui continue à s’élever même si la poussière est le devenir. Il y a une certaine désillusion « Pensé éternel / Finalement / Je m’achève m’effrite », peut-être même un regret que la vie ne soit plus belle. Le poème se termine comme un adieu aux siens ; un regard vers les « Amis enfants parents » avant de partir en poussière … Les proches comme étant ceux qui permettent de vivre les derniers instants, « les tendresses… de mon infini ! » Des mots choisis, sur mesure comme un orfèvre sculpte ses pierres… Des propos si fort pour dire la finitude, je suis impressionnée. |
Cyrill
10/10/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Salut Vincente, je suis en mode fouilles arhéo.
Chouette titre à double sens, celui de la présentation d’auteur pour un premier poème, et celui, plus largement, de sa présentation au monde, et à la poésie, si j’en crois le chapeau. En première lecture, j’ai loupé le premier vers et je dois dire que je le gommerais volontiers, même s’il me renseigne sur l’intention de l’écrit. J’ai beaucoup aimé les vers courts et sonores, percutants, du début. Le locuteur se présente, un peu prestidigitateur, jouant de la matière et de la sémantique, allitérant allègrement. Qui est-il ? Il semble qu’il prenne plaisir à déjouer les possibilités d’être nommé, enfermé dans une représentation, et passe d’un état à l’autre, se dérobant sans cesse. Né de chair, il paraît s’être mué en minéral, solide d’abord puis friable, et lorsque vient sa fin il se fait davantage humain, doté de tripes et cassant sa pipe. La fin du poème, en émotion, s’attarde sur ses liens terrestres et affectifs, un peu comme un aveu testamentaire. J’ai bien failli aussi louper la sortie, dernier vers comme échappé des autres et très léger, comme pour se faire oublier. |