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Anonyme
16/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Ma phrase préférée :
Le regard semblait coquin comme à l'affût d'un bon coup ou prêt à saisir une friandise, mais conservait sérénité et détermination. parce que j'y lis la puissance de l'impulsion artistique. Elle me semble s'appliquer à la fois au soleil-œil dessiné et à l'œil du jeune artiste prêt à démanteler son matériel fatigué pour lui arracher toute la force d'expression possible. J'ai apprécié le côté solaire de votre texte, la célébration que j'y lis, donc, de l'élan artistique. Le début me plaît fort, vous avancez avec assurance dans le parallèle soleil-œil. Dans l'ensemble je trouve que les mots coulent bien, sans esbroufe, sauf ici : une palette renouvelée, pleine de tons qui tintaient de teintes vivaces. où le jeu sur les sonorités (tons, tintaient, teintes) me paraît trop appuyé, sans apporter grand-chose ; pourquoi choisir de mettre en avant la dentale "t" ? La fin est en demi-teinte à mes yeux, un peu faible par rapport au sujet. En fait, à partir de Alors s'enflamma son souffle… je l'estime inutile, voire plombante. |
Cyrill
20/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Le joli titre m’a attiré. Je suis resté un peu perplexe à ma première lecture qui m’a laissé une impression brouillonne, mais quelque chose de doux s’est installé ensuite, en y revenant.
Je crois comprendre qu’un œil, immense et bienveillant guide, protège peut-être un enfant dans sa compréhension du monde, son appréhension qui se fait par le dessin puis la peinture. L’enfant, au regard coquin, semble s’échapper du réel et refaire le paysage à son idée. Malgré une palette fatiguée que j’ai entendue comme une allégorie d’un monde à bout d’énergie et de sentiments. Lui les trouve et fait se lever un jour nouveau qu’il découvre. J’ai tout de même regretté la difficulté que j’ai eu à assembler des pièces de puzzle, et je ne suis pas persuadé d’avoir vraiment compris ce que l’auteur a voulu signifier, mais je reste sur une impression de belles images poétiques. |
papipoete
28/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Vincente
On serait tenté de se prendre pour le Grand Chambellan, qui à la cour annonce : " Mesdames, Messieurs, le Roi ! " Et se faisant " l'oeil au sang rose " sur la crête d'horizon paraît ! Cet enfant levé tôt, par la fenêtre regardant, prend dune feuille et dessine ce sublime tableau. NB tout un cérémonial que le lever du Soleil, qui éteint tour à tour les étoiles, jusqu'à la plus petite, si loin mais qui finit par se prosterner devant le Maître absolu ! J'aime particulièrement cette première partie... ce lever de rideau. Et le final que montre cette " poudre d'escampette... " |
Davide
28/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Vincente,
J’ai été véritablement charmé par l’infinie douceur émanant de ce récit (éminemment) poétique. Infinie et… « infinitésimale » aussi, car l’écriture est d’une telle finesse, d’une telle dextérité, qu’elle semble parfaitement ajustée au propos, s’y ajuster jusque dans les moindres détails, les moindres nuances et les moindres inflexions esthétiques et émotionnelles ; une rigueur quasi-scientifique qui n’empêche pas l’impromptu artistique d’y œuvrer et de s’y déployer, dans une entière générosité. Au fil de ma lecture, j’ai pu voir se dessiner trois tableaux sous mes yeux éblouis, chacun embrassant l’autre avec tendresse et attendrissement, étonnante mise en abyme : la grâce poétique d’un lever de soleil, un enfant tout imprégné de cette image première et redessinant le tableau, avec sa « plume amoureuse » et peinturlurée, pour lui donner une autre destination, la sienne ; enfin, un auteur synesthète, peintre et poète attentif à cette conjonction, dessinant avec des mots – ses mots à lui –, le « le plein jour » souriant, lui souriant, nous souriant. Je ne parlerai pas ici du dernier tableau, celui que se dessine le lecteur dans sa tête (et dans son cœur), mais ce dernier, avouons-le, embrasse également les trois autres avec une même tendresse ! Ainsi, chacun des tableaux, plein d’un lyrisme chatoyant, nous offre de bien belles inspirations, telles que la personnification des ombres craintives en début ou l’œil-soleil aux « cils écarquillés ». Voici mes deux passages préférés, quoique tout le reste m’ait beaucoup plu : « Un enfant levé bien tôt ce jour-là eut l'envie de jouer lui aussi au soleil luisant. Élucidé par ses pupilles décidées, il deviendrait doigt céleste traçant son paysage à lui. » (c’est vraiment mon passage préféré, superbement mis en image pour entamer ce « deuxième tableau »). « Alors s'enflamma son souffle… La palette de sentiments par ses poussières ravivées étincelait en poudre d'escampette, l'enfant, le soleil, éclaboussaient de leur présence le présent ami. Le plein jour souriait. » (bien beau final, à hauteur d’enfant, mais d’une grande poésie…). Enfin, ce titre (L’escampette) si bien trouvé, auréolant, tel un soleil, l’imaginaire enfantin, avec toute sa « palette de sentiments » colorés. Fugacité de l’instant, réenchantement, désinhibition, saisie et transfiguration du monde réel, voilà de quoi redonner toute sa dimension et sa beauté à l’acte créatif, lieu de toutes les libertés, et au genre du récit poétique qui en fait un « cadre » idéal. J’ai vraiment adoré cette lecture ! Bravo à toi ! |
Corto
28/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Vincente,
J'ai rarement lu la description d'un lever de soleil faite de façon aussi fine, délicate, avec une si belle phrase de conclusion "déposant dans toute chose l'apercevant sa sympathie". L'apparition de "Un enfant levé bien tôt ce jour-là" poursuit ce raffinement dans la description, apporte une complicité entre le vivant et la nature qui tous deux sont fascinés par un même objectif "La couleur… la finalité !" L'enfant à l'image du soleil atteint son but; "Alors s'enflamma son souffle…" Il me semble que la phrase suivante n'est pas utile à l'image sublime. On pourrait se contenter de la toute dernière "Le plein jour souriait." Bravo pour ce voyage immense et quotidien, avec pour objectifs 'beauté et harmonie'. |
Pouet
28/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Salut,
de l'escampette me demeure après lecture comme une odeur, ou plutôt comme une "texture" de poudre, celle qui délimite le texte comme une frontière à souffler, qui ne saurait le clore, mais qui au contraire l'invite à se poursuivre, à nous poursuivre. Pas la poudre qui va au yeux dans une volonté démonstrative, non, celle que le marchand de songes parsème chaque soir sous les paupières de notre enfance, celle des pigments d'un sentiment indéfinissable et pourtant si palpable déposé par frottements inconscients et répétés sur la pulpe de nos doigts: cette pulpe - peut-être fruit de l'imaginaire - qu'on passe sur son visage pour y trouver on ne sait quoi, à la lisière du Temps, sur les berges d'une ride. La poudre donc, celle qui maquille, mais surtout celle qui protège, qui sublime, s'estompe et s'efface.. Cette "douceur granuleuse", cette mélancolie. Celle dont on sait les teintes qui passent et les retouches inexorables, celle qu'on fabrique en secret dans un recoin de quelque part - probablement dans notre "poudrière" là où bouillonnent nos contradictions - dans un instant, un geste vers. La poudre. Celle de ce combat intérieur, de cette guerre inachevée, du chérubin, du diablotin; de l'incessante rivalité du souvenir et de l'après. Et ce diaphane assassinat de la beauté par la beauté. La poudre en un subtil émiettement du paysage et du conscient, voile de sable sur l'existence. La poudre en narcotique du sensible et soubresauts de l'onirique. Comme une inspiration fuyante parfois bloquée sur le présent lorsque l'intemporel suinte. Dans l'escampette se laisse camper le décor d'une émotion qui s'y attache, qui y reste. Ici, peut-être l'essence chatoyante, un chemin à tracer, un bâti de sentiers débattus, une espérance à esquisser. Une insigne symphonie visuelle de la naissance en renaissance ou d'une prescience prénatale... Est-ce réellement nous qui tenons le crayon ou bien l'inverse ? Ici, cela se compose où se construit comme on pose un truisme sur l'inexpliquable ressenti en un regard immense. Sûrement bien plus que le soleil, dans l'attente du lever de soi. De ce que le "nouveau" nous enseigne et que le sang nous prédestine. Il y a de l'orangé. Ce sont les couleurs de nos pluies, me demeure un abri de poudre. J'ai, entre autre, trouvé très prégnante cette "explosion" de la couleur, cette exploration au cœur, cette recherche de l'invisible dans une "naïve" ou plutôt originelle volonté de "compréhension". Cette "simple", cette enfantine métaphysique du commencement. Merci pour ce texte. |
Anonyme
28/11/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonsoir Vincente,
Vous reprenez ici l’mage mythologique du cyclope, appelé l’œil du ciel, fils d’Ouranos (le ciel) et de Gaïa (la terre), forgeron du foudre de Zeus, du trident de Poséidon et des flèches d’Artémis. Vous le surprenez au réveil, la paupière encore ensommeillée. J’aime beaucoup l’idée que ce soleil forgeron qui fabrique le jour se transmue en poète par l’alchimie d’un enfant : « Restait à donner les couleurs, et il y tenait, c'est ainsi qu'il sentait que se rendait la vie, la beauté. La couleur… la finalité ! » Et quelle belle image de l’outil poétique inépuisable : « De la palette fatiguée de ses peintures à l'eau, les yeux tristes des pastilles aux tons délavés avouaient des larmes séchées. Mais il savait ne pas s'inquiéter de leur mauvaise mine, il savait que sous leur aspect délétère se cachait un secret… » Et enfin cette révélation de la création renouvelée : « Si bien qu'il gratta séparément chacune des rondelles chamarrées avec une étroite lame de bois dur biseautée. Les pigments éclatèrent. Il les étala alors en petits tas offerts à la création de nouveaux mélanges, de nouvelles couleurs. » Dans ce poème, chacun de vos mots est un pigment. Je vous élève pour un temps au rang de Dieu de l’Olympe. Bravissimo, Vincente. Bellini |
Eskisse
28/11/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Vincente,
Un enfant visionnaire et démiurge (" il deviendrait doigt céleste" ) qui à l'instar du soleil crée un monde. Sa détermination est évoquée étape par étape par un narrateur très attentionné au vivant. La méticulosité et la précision de l'écriture permettent de faire voir, en gros plans, le lever du soleil, la recherche esthétique de l'enfant et son aboutissement. Cette recherche de pureté m'a fait songer aux calligraphes japonais. J'ai relu moi aussi plusieurs fois ce récit poétique dont les "secrets" se sont dévoilés aussi lentement que leurs évocations. |
Yavanna
2/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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La spiritualité et l'art mélangés dans un texte qui, s'il pourrait couler encore mieux, laisse une très belle impression à l'âme. Les textures, les matières, les couleurs, la lumière, tout se marie dans une très belle symphonie céleste et terrestre.
On ne sait plus très bien si dieu est l'enfant, si l'enfant exprime sa divinité intérieure à travers son art, et puis au fond tout ceci n'a aucune importance... l'impression qui persiste est la bonne : cette harmonie du tout. Merci. |
Louis
3/12/2021
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Beaucoup ↑
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À l’aube du poème naît l’aurore.
En écho, un vers d’Homère écrit à l’aube de la poésie occidentale : Fille du matin, parut l'aurore aux doigts de rose... Elle ouvre un œil « au sang rose », la fille du matin, l’aurore, et laisse ses doigts à un enfant qui « deviendrait doigt céleste traçant son paysage à lui ». L’œil d’aurore s’ouvre, œil solaire, « l'Œil du Monde », ainsi que Ronsard l’avait nommé. Son regard ne s’imprègne pas de la lumière existante, il la diffuse pendant qu’il éteint, comme autant de chandelles célestes, les étoiles et leur clarté. Ainsi le jour nouveau n’est-il qu’un nouveau regard sur le monde, qui n’est ce qu’il est que d’être vu, que de paraître dans un regard solaire. Ainsi : voir, c’est créer. C’est faire naître les choses sous sa pupille. Il ne s’agit pas pourtant d’une création divine, ex nihilo. Mais d’une « sympathie » : Il « diffusait ses empathies, déposant dans toute chose l’apercevant sa sympathie » Le regard du soleil se mêle à ce qui le regarde. Comme une métaphore issue de l’ancienne "dioptrique’’, l’ancienne théorie de la vision, telle qu’on peut la trouver déjà chez Platon, pour qui la vue s'effectue lorsque le feu pur «qui jaillit de l'intérieur des yeux rencontre et choque celui qui provient des objets exté-rieurs, » et que « la lumière du jour entoure ce courant de la vision, le semblable ren-contre le semblable, se fond avec lui en un seul tout et il se forme, selon l'axe des yeux, un seul corps homogène .» ( Le Timée) Le soleil, dans sa vue, ne s’entend qu’avec ce qui, comme lui, projette la lumière, comme lui, l’absorbe, s’en nourrit, et la diffuse hors de lui. C’est avec ces êtres là qu’il se trouve en résonance. Le soleil regarde le monde au fond des yeux pour le révéler à lui-même. Un enfant reproduit le lever du jour, selon le récit du poème. Comme le soleil, avec lui, il s’est levé tôt. L’enfant veut « jouer au soleil luisant » ; il veut lui aussi jouer à faire naître les apparences. L’enfant est joueur, et par là créateur. Il imite pourtant le soleil. Mais il ne le copie pas, lui et le monde ensoleillé. Il ne le reproduit pas, il recrée. L’enfant aime la rê-création. Ce qu’il imite, c’est l’acte du soleil, œil du monde, dans son regard lumineux, dissipateur de ténèbres ; dans son regard créateur en un fiat lux. Alors l’enfant-solaire, l’enfant-artiste dessine. Mais avant de faire naître les formes sur la feuille où rien ne se distingue au sein du blanc monochrome en lequel se noient toutes les couleurs, l’enfant « vit son dessin ». Il le « vit » dans l’ambiguïté du terme : Il le voit, il se rend "voyant’’. Il en crée l’image dans son esprit. Il le vit, au sens du « vivre ». C’est un vécu sensible, imaginatif, une reprise sublimée de l’expérience vécue de son monde familier. Ainsi que le soleil, il n’éclaire dans ses traits, ne met en lumière sur la feuille blanche, que ce qui est en sympathie avec lui, en particulier le chemin qui mène de la terre au ciel. Il représente le monde comme il le voit, dans une vue en "sympathie’’. Dans un « regard coquin », espiègle et malicieux, d’une audace à bousculer les normes, « prêt à saisir une friandise » ; prêt à goûter un plaisir volé, une beauté usurpée aux forces obscures, autant qu’à l’inflation des banalités. Il lui semble pourtant que, dans le monde à grands traits tirés, ce monde délimité, au pourtour de ce qui est en résonance avec lui, dans ce monde qui le regarde, il manque quelque chose d’essentiel, il manque la couleur, seule susceptible de « rendre la vie et la beauté». La couleur embellit. Le soleil colorie le monde et le magnifie, il l’ «apothéose » comme écrivait Edmond Rostand, qui ajoutait, dans son Hymne au soleil : Ô Soleil ! toi sans qui les choses Ne seraient que ce qu'elles sont ! Elles seraient incolores ou ternes, les choses, sans le soleil. Elles manqueraient de poésie. La couleur du monde est la poésie des choses, les voyelles du texte de la nature : « A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu, Voyelles » L’enfant cherche pourtant la source de la couleur dans les yeux de ses « pastilles ». D’où leur vient ce pouvoir si grand de teinter, malgré leur aspect triste et délavé ? L’enfant a creusé jusqu’au fond des ophtalmiques pastilles, au fond de ces prunelles et pupilles, et il a trouvé « les pigments », les petits grains de soleil, les corpuscules photoniques de lumière. Il brasse alors « les poussières colorées » pour faire naître des teintes nouvelles, et un monde selon ses sympathies colorées, comprenant que la couleur, ni purement impression subjective, ni purement objective, naît dans ce qui s’entend, dans ce qui « tinte » et vibre au cœur de la relation entre l’âme et le monde. Elle donne le « ton » du rapport aux choses. Quand l’âme et les choses du monde tintent ensemble, quand elles sont en résonance, en sympathie, en vibration commune, se génère la teinte, naît la couleur. Il ne peut y avoir qu’une "phénoménologie’’ de la couleur. L’enfant saupoudre le monde d’escampette, en fuite de la noirceur, et des ténèbres. Il veut peindre un monde souriant, accueillant et gai. Un monde selon ses désirs, toujours neuf, et toujours plein d’humanité. Dans notre monde qui s’obscurcit et se déshumanise, ce poème rappelle l’enfance créatrice, celle du jeu gratuit, celle du jeu-artiste qui recrée le monde et lui redonne de la couleur ; il nous rappelle à notre élan créateur jamais mort, qui n’a pas rendu son dernier souffle ; il rappelle le processus cosmique et solaire dans lequel il s’inscrit, et la possibilité toujours d’un nouvel aurore, en un beau texte sans crépuscule. |
Vincente
4/12/2021
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Atom
4/12/2021
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'aime beaucoup l'évocation d'un lever de soleil bienveillant (comme un regard de Sainte Vierge) au début du texte.
Puis cet enfant qui décide d'immortaliser l'instant sur une feuille blanche, en commençant par l'horizon. Ce lever de soleil semble encore plus radieux une fois peint par la main de l'enfant. Le dessin semble naïf - un rond avec quelques cils écarquillés - mais le regard est neuf et le soleil brille en son for intérieur. J'adore par ailleurs ce passage : "le sentier qui serpentait en montant à la maison et qui ensuite continuait à progresser de la cheminée en chemin de fumée…" Puissant ! J'ai autrement moins apprécié la deuxième partie du texte concernant la palette fatiguée (et ses magnifiques yeux tristes des pastilles aux tons délavés) où l'on semble ici d'avantage enter dans le "matériel" et le "technique". J'ai d'ailleurs cru à un moment à un regard devenu adulte. " l'envie de jouer lui aussi au soleil luisant" J'adore. |
Eki
11/12/2021
a aimé ce texte
Passionnément
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L'escampette est de bon ton, de belle innocence.
Une lumière émane de vos mots, Vincente. La première partie tend le décor. Puis, vient la deuxième où l'enfant paraît, colore le trait. Ce texte évoque l'éveil, celui du jour, celui de l'enfant...la vie, l'envie se mêlent au bonheur du jour. Nous assistons à cette métamorphose par le regard de l'enfant. C'est pur, frais et c'est bon tout simplement. Eki se fond dans le décor |