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Corto
27/8/2019
a aimé ce texte
Bien
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Cette "ritournelle mortelle" est sans complaisance et va loin dans la recherche des événements successifs.
C'est ce qui gène un peu. On ressent un peu de voyeurisme sur ce tableau de souffrance définitive. Les expressions sont cruelles même si elles sonnent juste "Tout suinte à perdre sang, pieds et haleine" ou "le souffle courtise sans passion la matière grise". Thème bien travaillé, presque destiné à un dossier médical ? Il faut bien l'accepter puisque "Nos particules se dissipent au bout du chemin". Merci pour ce partage. |
Provencao
18/9/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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" Surnage la menace de la crainte criante,
et les gestes s'enlacent autour de la nasse et le jus sépia pourlèche sa tache." J'ai beaucoup aimé cet invisible que l'outre-passage tente de conjurer en lui donnant une forme presque impossible. Tout doute, ou qui, par ces particules, donne des plaisirs morfondus, nous orientant donc vers la question du sublime, dont ce poème veut en quelque sorte montrer le soubassement, au plus près du vécu émotif lui-même et de son surgissement. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Davide
18/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Vincente,
Ce qui m'amuse, c'est que je viens d'écrire il y a quelques jours un poème sur le même sujet... Ici, l'exergue rend très explicite l'intention, mais que de tours et de détours pour parler de... rien ! :D En fait, je trouve ce poème "bavard", la pertinence du regard se perd dans le flot de cette "apnée déliquescente". L'empreinte philosophique du sujet ne doit pas nous faire oublier la poésie. Non pas qu'il n'y ait pas de poésie dans chaque vers, dans les innombrables jeux de mots et jeux de sonorités, mais l'ensemble, lui, n'est - à mon sens - pas vraiment... poétique. De plus, l'usage excessif de mots rares donne une certaine emphase à l'expression. Mais il y a tant de belles images, dont cette "crainte criante" qui surnage, "tout [qui] suinte à perd sang, pieds et haleine" ("perdre pieds" / "perdre haleine" : jeux sur les mots très à propos) ou encore cet "horizon" qui "joue au rase-mottes" (superbe !) De plus, j'ai trouvé magnifique "l'architecture" du poème, qui se découvre peu à peu comme un tourbillon, qui happe notre conscience dans un puits sans fond ; tout s'accélère au fur et à mesure, la dernière strophe s'achève sur cette "néantisation" (je trouve ce mot plus à propos ici que l'habituel "anéantissement") : "c'est la fin, la fuite sans suite… un pschiiitt… ! Et plus rien !" Il y a comme une fatalité, celle de l'homme face à sa propre finitude. Les "illusions vivifiantes" qui nous maintiennent dans notre pseudo-inconscience laissent place "au profit désabusé des douleurs prédictives", de la conscience d'être mortel et de l'expérimenter dans la résignation d'abord, puis dans l'acception et dans ce qu'elle a de fascinant et d'immense. La vastitude du regard et du paysage est vertigineuse et me rappelle celle d'un certain poème de "Damy" (si ma mémoire est bonne), poème que j'ai découvert il y a quelques jours lors de mes promenades habituelles sur les profondeurs d'Oniris. J'irai le retrouver et le mentionner en post-scriptum sur ce commentaire. En résumé, si la forme me dérange un peu, le regard est tellement original et riche d'inventivité, que l'ensemble a su me séduire - en tout cas, me questionner... Merci du partage, Davide PS : Le poème de Damy que je mentionne dans mon commentaire s'intitule "La musique s'est tue" : http://www.oniris.be/poesie/damy-la-musique-s-est-tue-7319.html Est-il étonnant de voir un "Passionnément +" de ta part sous ce magnifique poème ? Une coïncidence peut-être ? J'ai pas fait exprès... |
leni
18/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut VINCENT
Ce texte serait inspiré par la souvenance d'une agonie Nos particules se dissipent au bout du chemin Voilà énoncée la ritournelle mortelle. Le néant est enclin à ne rien signifier, le n'importe prie le rien, nul à espérer, le sommeil se vaporise en extinction décisive, la lumière s'estompe, les couleurs se taisent, la raison délaisse la partie, baisse la garde, C EST LA FIN ANNONCEE elle est décrite sans émotion Curieux sujet curieuse façon de l'exprimer mais façon très personnelle de dire Façon qui déroute le lecteur pour moi c'est un écrit surréaliste et si je note beaucoup c'est comme si je devais noter la girafe en feu de DALI le dernier groupe de vers est riche en perception MERCI VINCENT AMITIES LENI |
papipoete
19/9/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Vincente
Vient le jour où tout s'échappe, et nul n'en réchappe ! Si l'on voulait retenir le contenu de nos neurones, ce serait peine perdue même si l'on entendait de beaux prêcheurs dire " ya qu'à... " Vient le soir où tout ( ce qui reste ) se ressasse avant de fermer les volets de nos yeux, se dire " et si je passais outre ? " Vient le matin où l'on ne se rappelle plus de rien, alors on repart pour un jour avec fin... NB j'interprète ! ma traduction fera peut-être sourire, ou bondir l'auteur ? mais la subtilité de ces vers ( à la 6e strophe en particulier ) m'égare sûrement... je vois des lignes de haute tenue, d'autres " à sourire " comme " le pronostic vital est très engagé " Par moments, on croirait à une écriture " intuitive ", mais je pense que chaque phrase est plutôt fort réfléchie ! |
Vincente
19/9/2019
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Louis
19/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le texte se présente comme la transcription d'un flux de conscience, dans lequel se succèdent et se mêlent des propos rationnels, des images, des souvenirs, des impressions diverses.
Le poème commence par l'énoncé d'un apophtegme : « Nos particules se dissipent au bout du chemin » Le sort commun à tous les hommes, ( et à tous les êtres vivants ) est évoqué ; plus précisément ce qu'il advient de tout corps vivant matériel, composé de « particules » ( il n' y a pas grand sens, en effet, à évoquer des « particules » de l'âme ou de la conscience, il s'agit donc effectivement du corps ). Les particules se « dissipent » : elles se dispersent et disparaissent, mais ne s'anéantissent pas, comme l'affirmait déjà avec force le poète-philosophe Lucrèce, un siècle avant J.C. Mais Lucrèce et toute une tradition désignent par le terme : « particules » des grains indivisibles de matière, les « atomes ». C'est au « au bout du chemin », que ces particules se disséminent et s'éparpillent. La fin est désintégration et perte de l'intégrité corporelle, dislocation et perte d'unité, décomposition et perte d'individualité. La référence est spatiale plutôt que temporelle pour dire une fin. Fin du chemin, bout du chemin de la vie. La vie est ainsi pensée comme un mouvement, un itinéraire, un parcours fini, en un chemin qui prend fin. Plus de chemin, plus de passage. « L'outre-passage » consiste à passer où l'on ne peut plus passer, où l'on ne peut plus cheminer. Vers l'au-delà. Vers l'outre-tombe. Quand prend fin le cheminement, reste l'errance, « errantes dévolues » : dit plus loin le texte, à propos des « particules ». Quand cessent l'unité et la coopération entre elles, qui les mènent dans un même direction, reste l'errance de l'éparpillement, le mouvement aléatoire ( « jonglent d'aléas ») d'une soumission au hasard, en remous désordonnés. Les « particules » dans les vers suivants, toujours considérées en des propos rationnels, ne reçoivent plus, semble-t-il, le sens physicien d' « atomes », puisqu'elles sont qualifiées de « nobles ou modestes » ( un atome ne pourrait être « noble » ou « modeste » !). Les « particules » désignent donc, non pas pas les parties les plus ultimes de notre corps, mais plus vaguement, les parties constitutives du corps, dans leur fonction d'importance, ou plus « modestes » dans leur contribution au processus vital. Elles se dissipent dans un « chant aérien », est-il précisé dans un prolongement de l'aphorisme de départ. Surprenant « chant » des particules ! Comment entendre un tel chant ? Mais c'est un chant « aérien ». Une subtile musique de l'évanouissement. Un contre-temps. Une syncope. Et dans le mot s'entend surtout le « rien » de l' « aérien ». Comme deux lignes plus loin, s'entend la « mort », « fondue » dans l'oxymore des « plaisirs morfondus ». Des images suivent ces propos dans le courant de conscience, images réfléchies, annoncées par la parole réflexive : « Le doute crée la scène, la mémoire vacille... » Des fragments de souvenirs, peut-être. Est figurée un « fond du palais », un palais où régnait un roi, un sujet, un ego, roi dans sa demeure, souverain dans son corps, mais le « palais » n'est plus un beau palace, le voile palatin seulement « des gorges inquiétées », des gorges qui dégorgent d'immondes « chiques mollassonnes ». L'homophonie du mot permet le passage abrupt du corps noble et digne à son avilissement, favorise l'idée d'une déchéance du monarque en un pauvre hère hoqueteux, ainsi que l'évoque le vers suivant par son assonance en « o » : « Les tors se lovent, provoquent et se disloquent.» Le texte ne fait plus référence au moment final, quand tout se disperse et se dissémine, mais aux stigmates d'une agonie, aux signes d'une flétrissure, d'une infamie, annonciateurs d'une fin fatale. Les marques d'une souillure se multiplient avec ce « jus sépia » qui « pourlèche sa tache ». L'assonance en « o » a laissé place à celle en « a » ( « surnage ; menace ; enlacent ; nasse ; sépia ; tache »). Tout au long des mots, s'entend une plainte, « o », « a », dans ces sonorités répétées. Elle reste en sourdine, mais « surnage la menace de la crainte criante », cri qui s'entend déjà dans l'allitération. La « scène » se poursuit dans l'image d'une vie qui se perd dans un écoulement, une « déliquescence », qui est aussi une « fuite », comme si la vie ne rencontrait plus d'étanchéité et s'écoulait en flux organiques. La perte est à la fois de sang, de pied, d'haleine. De plus, la perte se joue d'elle-même, en jouant sur le mot. Un nouvel aphorisme apparaît, indiquant que la raison reprend le dessus. Il se présente plutôt, cette fois, comme une maxime, puisqu'il contient un précepte : « Laissons trépasser nos illusions vivifiantes / au profit désabusé des douleurs prédictives ». L'acceptation de la mort doit passer par la mort des illusions. L'illusion, dit-on pourtant, « fait vivre. » Mais fait-elle bien vivre ? Il faudrait ici reprendre la sagesse des antiques et celle de Montaigne qui voulaient nous « apprendre à mourir », ce qui revient à apprendre à bien vivre. D'autre part, si elles sont « vivifiantes », pourquoi laisser « trépasser » les illusions ? Les illusions ne sont-elles pas à combattre quand elles empêchent de « bien » vivre au sens des grandes sagesses ; quand elles ne sont que des espérances, par lesquelles on espère vivre, sans vivre vraiment, et pleinement. Pour reprendre les mots de Pascal : « Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre, et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais ». N' y a -t-il néanmoins des illusions nécessaires ? Et la plus grande des illusions ne consisterait-elle pas à croire que l'on puisse vivre sans illusions ? L'idée qu'il n'y a rien à espérer apparaît toutefois dans la dernière strophe : « nul à espérer ». Elle laisse entendre que la mort n'est « rien », n'est qu'un « néant », or « le néant est enclin à ne rien signifier », il n'a pas de sens, il ne délivre pas un sens, il fait de la vie une réalité absurde. Il ramène la vie à elle-même. Vivre pour vivre. Pourquoi vivre ? Pour vivre. La vie ne vaut que pour elle-même, absurdement, elle est à elle-même sa propre fin. L'illusion réside dans la croyance que la mort est quelque chose : une autre vie dans l'au-delà, un paradis, un enfer, une renaissance etc. Aucun savoir n'est possible, la mort reste l'impensable, l'inconnaissable. L'illusion est croyance, et non savoir. La sagesse serait de ne s'en tenir qu' à ce que que l'on peut savoir, et d'accepter, ce qui n'est guère facile, l'absurdité de la vie et du monde. Du néant, en effet, il n' y a rien à espérer, sauf peut-être pour celui qui veut mettre fin à la douleur qu'il éprouve, atroce, insupportable. Mais s'agit-il encore d'une « espérance » ? Celle-ci serait à distinguer de la volonté. Volonté d'en finir. Le rythme de la dernière strophe précipite l'agonie, il s'accélère, s'essouffle, jusqu'à un « pschiiitt » final, une perte du souffle vital. On retrouve la conception traditionnelle, venue de l'antiquité, qui fait de la vie, et de l'âme, un souffle. Ainsi la fin est « sans suite », quand on a rendu son dernier souffle. Merci Vincente pour ce texte intéressant, qui a le courage de s'affronter à un sujet difficile. |
Cristale
20/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Vincente,
Oh le joli travail ! Je ne pourrai tout détailler mais ça suinte, ça chuinte, ça chante, ça crisse, ça froisse, ça frissonne, ça hurle, ça souffre : Allitérations en T sur ces deux vers où l'on trouve toutes les voyelles : a-e-i-o-u "Nos particules se dissipent " "Toutes, nobles ou modestes, errantes dévolues," Allitérations en S "Le doute crée la scène, la mémoire vacille…" Allitérations en Q et assonances en O et E "les crocs exaspèrent des chiques mollassonnes. Les tors se lovent, provoquent et se disloquent." Assonances en A, allitérations en T, S, et CH et jeu d'anagramme : crainte-criante "Surnage la menace de la crainte criante, et les gestes s'enlacent autour de la nasse et le jus sépia pourlèche sa tache." La 6ème et longue strophe joue pareillement : "Tout suinte à perdre sang" (S) "...horizon...rase-motte" (Z) "ici la fuite s'immisce… mais pas de panique !" (S - I) "La déliquescence est œuvre mirifique," (I -QU) "l'état de grâce engraisse des garces ignorées," (Gr - S - A) "Las ! laissons trépasser nos illusions vivifiantes (L - S - A - I) au profit désabusé des douleurs prédictives" (P - D) Et le poème se décline ...vers le déclin...sur un dégradé de a-e-i-o-u (dans l'ordre s'il vous paît) se délitant petit à petit, puis les I grinçants du vers final. Je vois un texte extrêmement travaillé sur les sonorités comme si l'auteur avait pris plaisir à torturer l'alphabet, la musique, les images des mots. Peut-être ai-je l'esprit "tordu" mais je crois comprendre pourquoi je ne parvenais pas à appréhender ce poème, ni à le commenter. En faisant abstraction des autres commentaires, du fil ouvert par l'auteur : Quand je lis à partir du vers : "La déliquescence est œuvre mirifique," et jusqu'au vers final, j'ai l'impression que l'auteur n'évoque pas la mort "humaine" mais la fuite de l'inspiration, ou sa propre agonie en poésie, entraînant la ritournelle évoquée où jouent, dans un dernier sursaut les sons, les couleurs, les images. "Voilà énoncée la ritournelle mortelle. C'est l'annonce, arythmique et dissonante, plus résiliente que l'inconscience, d'un changement métamorphique total, avènement prélude de la fuite finale…" Il est écrit : "le souffle courtise sans passion la matière grise, molle et triste, dépitée, l'âme courbe l'échine." Une difficulté à trouver les mots, la fin de l'activité créatrice, un Alzheimer de la poésie. Je vois la mort annoncée de la fin du poème où l'auteur cherche en vain le vers qui serait le couronnement de son oeuvre mais... "...l'âme courbe l'échine. S'acharnent quelques battements pour finir sans beauté, c'est la fin, la fuite sans suite… un pschiiitt… ! Et plus rien !" Mais aussi, la vie est tout un poème, il se peut que je n'en préfère que la musique. Bravo pour le travail énorme accompli sur ces vers (tout détailler aurait demandé trop de place ici) dont aucune goutte de sueur ne vient troubler l'harmonie. Cristale |
Jocelyn
21/9/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Vicente
De prime abord j'aime ce poème parce qu'il donne matière à réflexion... Un type de remue méninge avec un dictionnaire à portée pour tenter tant bien que mal de décortiquer les tructures des phrases et l'alliage des mots au fil de la lecture. Le tyle me paraît fourni et plutôt recherché... Mais c'est ton style et c'est ce que j'aime. En lisant j'avais l'impression d'une scène de combat entre parties prenantes... Un combat qui conduit inéluctablement à la d'échéance. Après je me dis que ce combat, c'est celui de l'homme face à lui-même devant la d'échéance... Au bout du compte quelle importance ? Je me suis mis à suivre le rythme des mots, la musicalité des vers... Le reste n'est qu'un prétexte pour faire de la poésie... |
Cyrill
19/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Salut Vincente,
Un petit tour de fouille dans les archives oniriennes, voici ma pêche du jour, qui n’est pas non plus antédiluvienne. Rien que le titre donne envie de découvrir. Je suppose que tu t’es bien amusé avec ces assonances et allitérations qui font ma joie. C’est même un travail d’orfèvre par endroits : « crainte criante ». En tout cas elles installent dès le début une angoisse de nasse pas molasse qui menace pour la suite de la lecture ( Je suis très friand de ces -ace ). L’étude, car c’est pour moi un simulacre d’étude, paraît clinique, le regard froid et sans concession. Mais il y a ce jeu presque outrancier sur les sons qui me fait soupçonner un amusement de la langue, de celle qui fourche. Un amusement sémantique aussi que je vois particulièrement dans ce passage : « Le néant est enclin à ne rien signifier / le n’importe prie le rien, nul à espérer ». Et que je lis aussi dans ces sortes d’apartés : « mais pas de panique ! », « Las ! Laissons... » Je ne suis pas sur de t’avoir suivi dans toutes les étapes que je me suis plu d’ailleurs à relire dans le désordre, mais je retiens de ce poème l’idée d’un jeu singulier où les personnages sont comme en représentation, énumérés dans la dernière strophe comme s’ils tiraient leur révérence de fin de spectacle : le néant, le n’importe, le sommeil, la lumière, la raison, le debout, le pronostic, le souffle, la matière grise. La perte de conscience est si riche en conscience prise et restituée qu’on ne peut qu’espérer la vivre, quitte à laisser « finir sans beauté » les battements et autres manifestations de l’âme. Je me serais arrêté à « pschiiitt » personnellement, le « plus rien » n’étant qu’évidence. Mais c’est bien pour chipoter. Merci pour ce poème, cet OPNI plutôt. |