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Eki
1/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Je me demandais ce que pouvait donner la cendre "inachevée"...mais un texte en poésie libre ne se refuse jamais pour moi et l'imagination peut faire le reste.
Pourquoi certains interlignes espacent tant les vers ? La flamme incontinente ? l'image ne m'emporte pas du tout. J'ai un peu de mal à faire le lien entre le début et la fin du texte même si ce texte me plonge dans son atmosphère. J'y ressens un mystère qui m'interroge...la trame peut-être ? mon manque d'imagination... J'ai tout de même savouré ces instants poétiques. La plume joue sa symphonie nocturne. Un sujet plein d'espérance puisque la flamme est sauve... Une belle écriture... |
Castelmore
14/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Beaucoup de poésie dans ce réveil d’un volcan oublié… qui n’avait cependant jamais totalement cessé d’envoyer quelques signes de survie…
Une forme libre soignée et sans outrance pour fêter la réapparition sous la forme d’un cœur de « l’âme de feu » … de Feu … peut être ? Castelmore en EL Ajout du 14/12 Ah ahah j’étais en train d’évoquer un séjour aux Antilles avec ma compagne lorsque j’ai lu votre opus et redigé mon commentaire…. La soufrière m’a enfumé… je n’y ai vu que du feu !! … pour tout dire c’est encore plus beau … je plussoie ^^ |
fanny
14/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Ce texte m'avait bien bien plu en El et le titre m'avait attiré, mais vu que je ne suis pas forte pour extrapoler sur du libre il me manquait quand même quelques éléments.
A la relecture cela me semble beaucoup plus lumineux et je trouve cette métaphore très bien traitée, avec effectivement un bémol pour l'incontinence qui, bien que le mot soit adapté et que l'ensemble puisse éventuellement évoquer une crémation, ramène trop à la vieillesse et casse un peu l'ambiance de la renaissance que l'on peut aussi imaginer amoureuse. Traitée en trois temps trois mouvements, cette poésie est vraiment jolie et j'ai suivi avec plaisir le réveil de ce volvan qui nous livre son âme de Feu après la transformation de son corps en un coeur qui a fini par s'élever éthéré enflammé |
papipoete
14/12/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Vincente
à moins d'un message métaphorique, je crois lire l'éveil de ce volcan que l'on croyait éteint pour toujours... mais des prémices d'éruption, se manifestent peu à peu ; il faudrait peut-être songer à fuir, sauver sa peau ? trop tard, le Géant est levé ! NB nombre de cratères endormis, se manifestaient en sous-sol par quelques pics timides sur un sismographe ; rien à craindre du Krakatoa, du Mont Saint Elen... Dans votre poème, nous avons affaire à un " gentil dormeur " qui, s'il se réveilla avec fracas, ne supprima pas toute forme de vie alentour, se montra créateur d'un souffle nouveau, au centre duquel se mit à battre un coeur, et éclore l'âme du feu... Si toutes les éruptions volcaniques se déroulaient ainsi, certes ce serait un fameux événement, mais seulement " le lever du Roi, dans toute sa Majesté " - La flamme soudain reprit souffle... est mon passage préféré dans ce texte fort poétique. |
hersen
14/12/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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L'âme du feu : le soleil !
Un magnifique lever, face à une nuit qui, même elle, en a marre de ses ténèbres ! Opposition du gris et de la lumière, des coulées de soleil inonde soudain... le jour. ... et de l'oubli à l'inouï... Je vois que le mot "incontinente" gêne un peu. Si je comprends pourquoi, de ce que ce mot évoque plus habituellement, je trouve l'idée belle de cette impossible retenue de la lumière et je lis aussi le continent, un appel géographique à cette Terre et son soleil. J'aime beaucoup cette impression de la nuit et sa modestie, et de cette lumière, de ce soleil, inouïs, qui l'efface pour un temps mais jamais ne la remplace complètement. Un libre que je trouve tout à fait maîtrisé. Edit : Je lis dans les autres coms que tout les autres intervenants voient un volcan. La sémantique effectivement l'indique, j'ai dû pousser la métaphore trop... phore :) |
ALDO
14/12/2023
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Bonjour et bravo
"La nuit cédait le lieu" XX ème siècle "quelques rougeoiements (...) des monts et vallées lacs et cours d'eau revenus des vapeurs nocturnes durent humer leurs ondoiements enfiévrés " XIX eme siècle Peut-être assistons-nous à l'émergence d'un style nouveau "à l'ample parole" sur les "cendres" toussautantes de l'ancien ? Je ne sais pas |
Marite
14/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Eveil d'un volcan ou lever du jour avec apparition de l'astre de feu ... les deux visions s'emmêlent un peu pour moi mais qu'importe, l'ensemble est si agréablement décrit que les deux spectacles se conjuguent harmonieusement. Ce poème m'a enchantée dès la première lecture.
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Miguel
14/12/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Certains y voient un volcan, d'autres un lever de soleil, d'autres une espèce de métaphore ... bref, il y a tellement de sens que chacun y voit ce qu'il veut. Comme dans les anciennes auberges espagnoles, chacun mange ce qu'il apporte; ce n'est pas ma conception des choses. Je penche pour le volcan malgré quelques images bien étranges, puisqu'il est question de cendres (à moins qu'on ne soit au centre funéraire et qu'il s'agisse d'une incinération ...) mais surtout je pense que le passé simple vient tout gâter en donnant une dimension narrative à ce qui aurait gagné à demeurer un tableau.
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Quistero
15/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Peut-être un raccourci allégorique entre le magma originel et la «parole» enfantée, portée par un «cœur» qui s’est mis à battre, et quel chemin parcouru me dis-je , ou peut-être autre chose. Le texte est intéressant pour les paliers de lecture s’offrant au lecteur quand il remue la cendre. Merci.
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Malitorne
15/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
n'aime pas
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Dieu vivant, que c’est abscons ! J’en perds mon grec et mon latin, même mon hébreux, pour dire. Il y a des auteurs qui considèrent la poésie comme une sublimation des sentiments, exprimée par un agencement subtil des mots ; d’autres comme une accumulation de métaphores dont il faut savoir déchiffrer le sens. Les premiers donnent à voir, les seconds à imaginer. C’est la même chose devant une peinture de Pierre Soulages, noire et indéfinie, où chacun déposera ce qu’il y veut selon sa sensibilité propre.
À cette poésie abstraite, purement intellectuelle, je préfère sans conteste celle qui est davantage accessible, ne nécessite pas les explications de l’auteur pour l’aborder où la traduction de spécialistes. La clarté parle à l’universel au contraire du flou qui se dilue dans une nébulosité subjective. Si je me risquais à trouver un sens à votre texte j’y verrais une notion de cycles, de genèse et de résurrection, mais rien n’est moins sûr. La complexité, parfois l’antagonisme des images, ne me renvoient pas grand chose sinon une impression – pardonnez-moi – d’esbroufe pour épater la galerie. |
Louis
15/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Un volcan endormi se réveille : l’argument du poème ne peut être lu que métaphoriquement, et ce volcan se présente comme la figure allégorique d’un "inachèvement" chez l’être humain, d’une capacité à renaître comme le phénix de ses cendres ; d’une "finitude" humaine moins grande que celle admise communément ; d’une ressource dans ses profondeurs en mesure de lui redonner une « âme de feu ».
Cette allégorie peut être celle de l’individu, mais aussi et surtout celle de l’humanité ( le corps social et collectif de l’humanité) en résilience. Loin d'une description banale, et sans profondeur, d'un volcan en "réveil", il offre l'image stimulante d'une humanité en mesure de retrouver les forces créatrices qui lui évitent de sombrer dans la nuit d'une extinction définitive. Le poème s’ouvre par un verset liminaire, en une déclaration brève qui accentue sa force expressive : La nuit cédait le lieu Négativement formulé, le vers proclame : non, la nuit ne l’a pas emporté ; non elle n’a pas vaincu. La nuit, en effet, se présente comme une puissance d’occupation, qui tend à s’emparer de l’espace, étendre sur lui son empire de ténèbres jusqu’à le dissoudre dans ce qui n’a ni lieu ni temps. Mais elle a « cédé », mais elle a « déserté », « abandonné » le lieu dans un renoncement à s’imposer ; la « nuit » malgré toute sa puissance engagée a reculé. Le « lieu » ainsi pourra continuer d’être un espace de lumière, un espace au jour, et comme le suggérera la suite du poème : un espace de vie. La deuxième strophe explicite : Elle abandonnait cette contrée sans désir « sans désir » se rapporte à la « contrée », au « lieu ». Or le désir caractérise l’homme, comme expression en toute chose d’une puissance d’exister, de persévérer dans l’existence, mais qui ne se nomme et ne se spécifie ainsi, « désir », qu’en lui. Si son absence apparente se trouve mentionnée, plutôt que tout autre caractère de la « contrée », c’est que le désir devait s’y trouver, et l’humain aussi en conséquence, dont il est l’essence, et dont il constitue la nature, mais il manque, ou n’a de puissance que très affaiblie, très diminuée. La troisième strophe le précise : là-haut dans les vagues grisâtres pourtant La cendre toussotait Image d’un cratère, d’un lieu de cendres, où tout semble s’être consumé, où tout paraît sans vie affirmée, sans désir, mais « pourtant » la vie n’y a pas tout à fait renoncé, comme l’agonie sans fin d’un homme, d’une humanité plutôt ; la cendre « toussote », et ces spasmes continués ont repoussé la nuit invasive. Le « lieu » trouve sa situation dans les hauteurs, « là-haut » ; point élevé de la vie, vie d’homme, mais où elle semble tragiquement, pour le pire, ne plus finir d’expirer. Qu’a-t-elle encore à dire, qu’a-t-elle encore à affirmer, elle ne sait que « toussoter » ? « Là-haut », dans les hauteurs, dans les sommets, règnent « des vagues grisâtres ». La métaphore est liquide, fluide, océane ; du côté des cimes, la mer n’est pas tout à fait morte, la mer génératrice. Avec la quatrième strophe apparaissent des « rougeoiements ». Inattendus. Imprévisibles. Qui sait prévoir quand un volcan va rentrer en activité ? Mais voilà des flamboiements apparaissent, et des « laves espiègles / vinrent doucement flamboyer ». Le volcan n’a pas dit "son dernier mot". La vie reprend, contre toute attente. De nouvelles incandescences sont possibles. La nature environnante y est sensible ; sensible « aux ondoiements enfiévrés » émanants du volcan, qui semble encore mêler le feu et l’eau, les « vagues » plus haut, les « ondoiements » ici. Le volcan reprend vie avec toute sa vigueur, toute sa flamme, ses incandescences ; dans une ardeur nouvelle, une « fièvre », dans l’enthousiasme d’une nouvelle jeunesse. Il reprend vie, il reprend « souffle ». Sa « flamme » brûle à nouveau, cette flamme comme métaphore et de la vie et des affects. Ce qui se déverse alors, ce qui coule sans modération, abondamment, « s’épancha / incontinente », sur les pentes du volcan, c’est une « ample parole ». Ce que permettent ces ressources de feu, venues des profondeurs de l’être du volcan, c’est une parole non seulement « ample », mais nouvelle, inédite, puisque l’on passe de « l’oubli à l’inouï ». Cette ample parole est celle qui à nouveau "fait monde", la parole constructrice, celle d’un monde personnel, ou plutôt ici celle d’un monde commun à l’humanité. Le volcan, en effet, s’il peut être destructeur, possède aussi un pouvoir créateur de renouvellement, de "résurgence", pour rester en adéquation avec la métaphore de l’eau du poème ; ou encore de "renaissance". Un volcan fait naître des terres, fait surgir des îles, rend les terres fécondes, etc. La « parole » qui s’écoule du volcan, parole de feu, peut se comprendre comme parole refondatrice, distincte de notre parole d'aujourd’hui, éteinte, trop souvent répétitive, sans force, seulement réactive, plaintive, sans actes. La parole nouvelle est dite « généreuse », terme à prendre dans toutes ses acceptions. Elle engendra de ce corps un cœur Alors apparut l’âme de feu Cette parole fait naître du « corps », celui du volcan, qui métaphoriquement représente le corps individuel ou le corps social, un « cœur ». Elle redonne du cœur, c’est-à-dire de la force vitale ; mais aussi les désirs, qui semblaient éteints, comme en dépression ; et les affects qui rapprochent les hommes quand il faut refonder un monde ; et l’enthousiasme des élans créateurs. Du volcan, du corps matériel, peut alors surgir « l’âme de feu », l’âme qui possède l’énergie, la force, la puissance d’affirmation maximale de la vie où l'âme s'épanouit et trouve sa perfection. Le processus décrit va du corps à l’âme, en passant par le langage et le cœur, un peu à la façon d’une conception "matérialiste" ( au sens philosophique du terme, à la façon d’un Lucrèce ou d’un Démocrite) et non de l’âme au corps, à la façon "idéaliste". Si l’on donne au volcan la figure de l’humanité en résilience, plutôt qu’à l’individu, comme j’ai eu tendance à orienter le texte, alors ce poème se présente comme contre-pied du discours catastrophiste dominant qui voit en l’homme un volcan qui s’éteint définitivement, une être fini, achevé, en cendres, victime de lui-même et de ses égarements ; comme un être en voie d’extinction, entraînant dans sa chute toute vie. Le poème est pourtant écrit au passé. Fallait-il dire qu’il y a eu des renaissances par le passé, de multiples "résurgences", des processus de renouvellement. Le poème est alors l’expression d’une confiance dans le pouvoir de l’humanité de retrouver les ressources pour réaffirmer la vie et agir pour sa perpétuation ; l’homme les retrouvera comme il les a retrouvées dans le passé. Le poème accorde encore une place centrale à la « parole », au langage. Il ne manque pas, dans ses moments les plus lyriques, en sa partie finale, de puissance "éruptive", ce poème en quête de parole, avant tout poétique, qui redonne cœur et âme. Merci Vincente |
Polza
15/12/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Vincente,
Je suis bien embêté pour donner une appréciation de votre poème. D’un côté, il y a un texte qu’une part de moi prend au premier degré, l’histoire d’un volcan qui s’éveille et dont l’âme surgit à travers le feu. Pour le coup, je trouve cela très réussi, les images sont fortes et ça me plait beaucoup. Mais de l’autre,côté, une part de moi recherche du symbolisme dans tout cela, et cela me torture l’esprit, car je n’ai pas les références nécessaires pour savoir de quel côté aller chercher. Dois-je m’orienter vers Prométhée, les rosicruciens, la franc-maçonnerie ou je ne sais quoi d’autre encore… Je vais mettre mes questionnements de côté et rester sur mon premier ressenti, un poème que j’apprécie beaucoup. Pour le reste, j’irai lire les autres commentaires après avoir envoyé le mien et j’attendrai vos éventuels remerciements pour en savoir un peu plus ou pas ! |
Geigei
15/12/2023
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
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Le titre. "Par la cendre inachevée"
"cendre" évoque la fin. "inachevée" dit le contraire. S'il y a un sous-texte, c'est un oxymore. Sinon, c'est un paradoxe. Peut-être pour un effet comique. Je dois lire d'abord. Le titre, toujours. "Par la" comme dans "Par la volonté du peuple" ou "Par la grâce de Dieu", me dit que la cendre possède un pouvoir. Je lis, donc. " la cendre toussotait" Métonymie intéressante. Le produit de l'action fait l'action lui-même. "poussières éthérées". C'est un pléonasme. "quelques rougeoiements espiègles laves vinrent doucement flamboyer des monts et vallées lacs et cours d'eau revenus des vapeurs nocturnes durent humer leurs ondoiements enfiévrés" Les laves sont espiègles et leurs ondoiements enfiévrés. C'est donc de la poésie. La fin, incontinente, m'a échappé. Je n'ai trouvé ni poésie, ni humour, ni même le moindre alibi absurde pouvant suggérer une démarche surréaliste. Je cherche encore le pouvoir de la cendre. |
Vincente
15/12/2023
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Retours et remerciements ici : http://www.oniris.be/forum/retour-sur-la-cendre-inachevee-t31555s0.html#forumpost459219
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SansditdArt
20/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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J’aime beaucoup votre poésie qui renvoie aussi à l’amour. On en a bien besoin en ces temps bien sombres.
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