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Donaldo75
13/10/2020
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Autant le dire tout de suite, je n’ai pas été emballé par ce poème. Peut-être que je suis mal luné ou que les planètes ne sont pas alignées mais je trouve ce poème surfait et pas mal artificiel. Je vais donner un exemple parmi tant d’autres de ce que je n’aime pas et qui ne respire pas l’authentique :
« jusqu'à l'antre de toi dans l'entrelacs de nous je fonds… » Là, il faudra m’expliquer en quoi c’est un effet de style poétique alors que je ne vois juste qu’une faute de syntaxe. Sinon, je vois du libre qui essaie des choses – ce qui n’est pas un reproche, bien au contraire – mais ne trouve pas de tonalité à mon goût – ceci explique peut-être le recours à des artifices – et se repose sur les jeux de mots, le signifiant du vocable pour tenter de provoquer l’impact à la lecture. Avec moi, ça n’a pas fonctionné. Une autre fois. |
Provencao
27/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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" sur la pointe de nos feux
au goût du plus malin des goûts au plus coquin des reins je vais à la noce d'airain " J'ai beaucoup aimé en ce passage secret, cette philosophie du subterfuge Où vous nous invitez à nous écarter de " passe", et vous vous en remettez à ce subterfuge pour créer entre les parenthèses, une caponnière et une excuse jusqu'à l'antre...presque élégante. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Zeste
27/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Tout est art ! Bien au-delà des âmes et des intellects, le langage des corps est un échange des souffles de vie. Ce poème se lit comme une ode à l’harmonie d’un univers des sens où la pulsion sexuelle est magnifiée, et de fort belle façon !
Tout est calme, luxe, volupté, ordre et beauté, ai-je envie de dire ! |
papipoete
27/10/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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bonjour Vincente
Si tous les amoureux du monde avaient votre poème comme slogan...On n'aimerait que sa mie, que son ami et ces mots que l'auteur déploie comme sous un drap de lit, feraient oublier ceux de la bouche d'ennemis à l'amère lie...mais comme Luther king je rêve ! Au coeur de vos vers, votre tendre moitié crie, crie de plaisir ; d'autres femmes crient de douleur, crient leur malheur ! je ne voudrais plus entendre ces derniers... mais je rêve ! NB j'aime tous vos vers... que madame Boutin jetterait aux flammes de l'enfer, mais que saurait peindre Gustave Courbet. une poésie libre sans ponctuation, mais elle se fait toute-seule tant chaque vers coule de source ! |
Anonyme
27/10/2020
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On peut se demander quel était l’état d’esprit de l’auteur en choisissant le thème et les mots pour l’illustrer.
Pour moi, brasser au feu de la même marmite, assonances, allitérations, rimes équivoquées et calembours, me pousse toujours vers la comédie, voire la facétie. J’ai eu quelques frayeurs, au passage notamment du « secret qui palpite ». Je sais aussi que l’auteur est friand de l’intrusion dans ses textes de concepts philosophiques. Je m’étonne d’ailleurs à ce sujet qu’il n’ait pas emboîté l’en-dessous avec le surmoi, pour tirer la langue au Kama Sutra totalement dépassé. Ce texte m’inspirant davantage un commentaire trivial qu’autre chose, je préfère en rester là pour ne pas le déflorer par le mauvais côté. Dois-je toutefois révéler aux quelques rares conquêtes de ma vie que je n’ai fait qu’ouvrir avec elles des parenthèses ? Les ai-je rasées à cette occasion, je ne m’en souviens même plus. Un peu trop de sophistication à mon goût, un peu trop d’intellect pour garder la forme. La forme poétique, elle aussi. Bellini |
Pouet
27/10/2020
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Slt,
la première partie se susurre, avec ses sonorités en "s" et se fait plus percutante avec les sonorités en "p". Quelques rimes en "in" laissent aussi planer une jolie musique. Puis apparaissent les sonorités en "t", en "d" et quelques rimes en "on", j'ai trouvé dans l'ensemble fort agréables les alitérations (volontaires ou non) ainsi que les échos de son. Le poème est très explicite, j'avoue que pour ma part ce n'est pas le genre que je préfère, mais j'en conçois l'intention et trouve la réalisation très correcte. Je ne vais pas forcément disséquer le texte, certains passages étant plus à mon goût que d'autres sans notion de qualité toutefois. Au final, j'ai apprécié la "musique" du texte sans pour autant entrer pleinement dans cette évocation de l'amour charnel. Au plaisir. |
Davide
27/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Vincent,
Parenthèse de l’instant, au sein du jour ou de la nuit, instant que les parents taisent, glissement, digression vers un hors-temps, un cocon de tendresse, qui s’éprouve et se vit plus qu’il ne se raconte… L’amour se fait entre les parenthèses du temps comme entre celles, plus organiques, du sexe féminin. Un passage secret, lentement, se crée de l’une à l’autre, d’un monde à l’autre, de l’en-deçà à l’au-delà, du réel un peu fade au surréel, intensément vivant. Le narrateur et le temps fusionnent, comme s’épousant, passent et filent dans ce "lieu doux", utopique, uchronique, nirvana, eldorado de l’éternel. Ici-bas, l’amour est incandescent, amour feu de l’indécent, amour exaucé exhaussant le plaisir acéré de la "noce d’airain"… pourtant, la puissance indestructible de l’acte amoureux se fait douceur, "caresses", "tendresse" et "nid douillet". Très jolis jeux de mots dans le passage suivant, dont plusieurs lectures sont possibles et toutes aussi signifiantes : "jusqu'à l'antre de toi dans l'entrelacs de nous je fonds…" Si "l’antre" et les "entrelacs" m’ont semblé dire "entre" et "entre là", le "je fonds" m’est apparu comme une perte de repère, à tel point qu’en deuxième lecture, je me suis plu à lire "je fond", (entendons : "le je fond"), comme si "je", devenu impersonnel, disparaissait dans le "nous" (le "noue"/"noeud" des entrelacs amoureux). J’ai beaucoup aimé le final également, le dernier vers en particulier, qui, même s’il frise le familier (mais "familier" n'est-il pas un synonyme d' "intime" ?) est tellement bien amené : "pulpe parenthèses ta vulve d'émoi se voue au secret qui palpite aux essences de l'instant sans le moindre regret ma vie tout à l'instance de ton état d'urgence" Juste une réserve dans ce passage, où la "pleine paume" un peu trop bestiale ne passe pas très bien, malgré le jeu de mots "paume"/"pomme" et la délicieuse invitation au festin : "viens… à pleine paume de tes seins partager le festin" Quoi qu'il en soit, si, par cette fort jolie répétition homonymique en introduction ("Entre…" / "entre…"), le poète nous invite à recomposer, relire et recréer ce lieu d’intimité(s), comprenons que c’est d’abord à sa belle qu’est adressé cette savoureuse invitation ! Ainsi, dans ce duo amoroso, l’amour est don de soi, attention toute (dé-)vouée à l’être aimé. La poésie, ici, devient un lieu de rencontre multidimensionnel, bref instant dérobé à l’absolu, telle une fragrance d’"Uni vers l’uni" (jeu de mots qui donne son titre à une chanson de Michel Jonasz !). J'ai beaucoup aimé ! |
Cristale
27/10/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Joli poème, finement écrit, délicatement exposé, aéré, aérien, des scènes semblant au ralenti pour une immersion au coeur du "passage secret".
On se laisse glisser au fil des mots, on ondule sur le dos des vers, au creux de l'érotisme. Le jeu d'écriture est particulièrement attractif, comme écrit avec le sourire... Oui, j'aime énormément les images et la musique de cet élégant poème. Cristale |
Anonyme
27/10/2020
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Bonjour Vincente,
Je n'aime pas ce poème. Je trouve que l'auteur tourne autour du pot sans rien apporter au thème que je fuis par ailleurs en poésie tant on y retrouve les mêmes faciles ingrédients. Cela touche presque à la pudibonderie. Il ne manquait plus que le mot 'mutin' que l'auteur malin remplace par 'coquin'. Alors bien sûr ce poème pourrait faire un tabac, ou tomber au poil sur des sites friands de ces thèmes mais j'ose espérer qu'Oniris n'est pas de ceux-là. Un hara-kiri poétique ? Cordialement, Vincente. |
apierre
27/10/2020
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Bonjour Vincente,
Exercice délicat que de coucher de nouveaux mots sur ce thème.Difficile de trouver le ton (la position?)juste.Pour ma part ,je n'ai pas été transporté par ce texte.Je n' ai pas trouvé très agréables à l'oreille les sons:"d'où l'on ne revient qu'en vain viens " "au plus coquin des reins je vais à la noce d'airain" On passe du soft au plus explicite:"à pleine paume de tes seins partager le festin" et aux passages obligés sur la toison ardente,la pleine bouche ,la gorge déployée,nos langues s'opérant(un peu chirurgical ?),la vulve .. Pas trop apprécié ,désolé ! |
Myo
28/10/2020
a aimé ce texte
Bien
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Une forme intéressante, un début tout en touches légères et sensualité inspirante.
J'aime beaucoup "dans l'en-dessous de tout au cœur de nos caresses sous la peau de Ta tendresse je glisse" Mais, la fin, plus crue, ne sert pas à mon sens la poésie du moment. Zut, j'étais prête à grimper au rideau. Myo |
Anonyme
28/10/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime bien cette noce d'airain.
Comme une danse légère, des caresses de papillons doux voletant de touche en touche, du creux de la tendresse à l'entrelacs de l'antre d'un nous chaud comme la braise. C'est la danse savamment épicée qui, à aucune moment, n'alourdit la langue. Et c'est plaisant de se laisser aller sans arrières pensées autres que celles qui nous sont gracieusement offertes par le poète... L'entre, passe et viens, et leurs échos, donnent un rythme indolent qui convient au thème, je trouve. Merci, Vincente, pour la balade à dos d'ailes de papillon. |
Vincente
31/10/2020
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Anonyme
14/6/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir Vincente,
Ton texte m'a plu. Ça donne envie de le lire plusieurs fois. Ces ébats amoureux ne sont pas pornographiques et c'est ce qui me plaît... Continue d'écrire, surtout ... Eric. ;) |