|
|
Robot
31/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
L'irrégularité métrique exclu le classique et le néo. Mais, c'est finalement un avantage que cette prosodie contemporaine au rythme libre qui vient casser la monotonie.
Les sentiments sont relevés par de belles images et par un humanisme ressenti comme universel. L'ensemble du poème génère une émotion sans exagération. J'ai particulièrement apprécié les quatrains 6 et 9 teinté d'une espérance douce et colorée. |
Lebarde
16/1/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
|
C’est un sujet sensible et difficile qui ne pouvait être abordé qu’avec humilité, tact et prudence. Vous l’avez fait avec de bons sentiments et une certaine humanité qui sont louables.
Mais que le propos est superficiel et parfois bien puéril : “Je cherche mon pays comme on cherche une étoile …comme on cherche un abri…comme on cherche un ami…comme on cherche une fête …comme on cherche un enfant…etc.. et que les images utilisées sont parfois bien artificielles, maladroites et prêtent à sourire (“pour embrasser les gens qui habitent mon coeur” ou “je fais cette prière, que sèchent pour toujours les larmes de nos yeux”? Ou encore “auprès d’une fontaine aux rivières apaisées”….) Quant à la forme, ce poème proposé en classique, n’en respecte pas les règles de base qui sont trop souvent ignorées, au niveau de la prosodie et de la versification ( vers bancals à la métrique non définie), des rimes inacceptables, des nombreux E non élidés, de l’absence de ponctuation…etc. Un potentiel d’écriture poétique certain, une volonté de bien faire évidente, mais ce poème mérite d’être sérieusement retravaillé pour être recevable. Désolé. En EL Lebarde sans doute un peu sévère. Ed: il se confirme bien à la relecture que mon jugement en EL pour ce poème présenté en classique (?), ramené aujourd’hui en contemporain, était trop sévère. Je plussote.. |
Polza
31/12/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour,
Quand le talent d’écriture et une grande sensibilité se réunissent, cela donne un texte magnifique (et même des mots qui sont au-dessus de magnifique, mais que je n’ai pas sous la main, ou que votre texte m’a fait oublier tant je suis plongé dans mes pensées profondes de réflexion). J’éprouve comme une ambivalence de sentiments face à ce poème. Je suis heureux d’avoir pu lire un texte d’une telle ampleur poétique et en même temps, j’aurais aimé pour des raisons évidentes qu’il n’y ait jamais eu besoin de l’écrire. Nul doute qu’une grande plume d’Oniris se cache derrière ces mots que je n’ai pas envie de dégrader par les miens, si pauvres à côté des vôtres Je m’arrête donc presque là. Presque, car en plus d’avoir plus qu’aimé cette prière, le denier vers m’a fait penser à la chanson de Michèle Torr « J’en appelle à la tendresse » que mon défunt père que j’aimais tant appréciait énormément (et la chanson et Michèle Torr). Merci pour ce message d’espoir, je vais terminer l’année sur votre poème, c’est un bien beau présent que vous m’offrez. Je mets écriture aboutie et j'aime beaucoup, mais j'aurais aimé mettre plus si cela avait été possible ! Bonne fin d’année à vous… Polza en EL |
Miguel
4/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Un Israélien eût pu écrire la même chose au lendemain du sept octobre, ou un Ukrainien encore aujourd'hui, ou un chrétien dans bien des pays où "chante la parole du prophète", ou mes grand-parents en 1940, ou un Allemand en 1945, ou un Japonais, etc. La guerre et ses horreurs sont partout et toujours les mêmes. C'est pourquoi je trouve à ces vers une dimension universelle, avec de belles images et comparaisons, émouvantes. On y sent, malgré la tragédie, tout le charme et la langueur de la poésie orientale.
Miguel, en EL |
poldutor
6/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour
Oui "prière pour un pays", qui par la faute de dirigeants barbares, se trouve puni... Beaucoup d'innocents sont morts dans d'affreuses conditions, beaucoup d'innocents meurent ou vont mourir, qui voient leur pays réduit en cendres. Un beau leitmotiv :" je cherche mon pays". Il y a une virtuosité certaine dans la forme de ce poème, écrire des vers de différents mètres avec une telle régularité et rester classique, cela tient de la gageure. Bravo. Cordialement. poldutor |
Eki
7/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Un poème qui fait écho au désordre du monde.
Chaque vers est empreint de douleur, une prière pour retrouver la paix.. Que vaut la fragilité humaine contre la violence de ce monde ? "Dans un monde sans ciel, la terre se change en gouffre. Et le poème est un présent de consolation." Mahmoud Darwich Je trouve que ce poème est un peu long et perd un peu de son essence poétique...Mais le message de paix est omniprésent, essentiel. "Crie pour t'entendre et crie pour savoir que tu es encore vivant et vivant, que la vie sur cette terre est encore possible" Mahmoud Darwich qui a tant oeuvré pour la paix, la fraternité, la solidarité. Il n'y aura pas de paix sans état palestinien. |
Ornicar
9/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Ce poème inspiré par l'actualité est présenté en catégorie classique. Il ne peut y prétendre, ne serait-ce que pour l'absence d'alternance régulière entre rimes masculines et féminines. Ce n'est là qu'un détail, parmi d'autres, mais ce n'est pas ce qui m'intéresse ici. Ce texte a du souffle et le fond l'emporte nettement sur la forme dont je me fiche complètement et c'est très bien ainsi.
Ce poème vaut surtout par les nombreuses images qu'il charrie avec une insistance et un entêtement que j'imagine sincères et que j'aimerais voir "désarmants" au sens propre du terme. Le recours à l'anaphore et sa subtile variation ("Je cherche mon pays" / "Je cherche un pays") participent pleinement à cet effet. Certaines images font preuve d'une naïveté qui confine aux voeux pieux mais que je pardonne volontiers. Par exemple : "Je cherche mon pays comme on cherche un ami / comme on cherche un enfant / comme on cherche une femme / comme on cherche la paix". D'autres se révèlent plus fortes et puissantes comme par exemple : "Je cherche mon pays... où même les cailloux feraient de bons amis", "que les oranges sanguines ne versent plus de sang", "Couché contre la mer, république de velours aux jardins de sable bleu". Au delà des images, c'est la gravité et l'évidence du propos qui me touche et emporte mon adhésion. Je me méfie toujours en poésie des idées généreuses, les bonnes intentions ne faisant pas toujours de bons textes. Je ne perçois rien de tel ici. Si par ses nombreux éléments de décor ("oliviers, cyprès, vignes sans âge, cailloux, rocaille, pierres lancées, vents du désert, mer") ce poème s'inscrit pleinement dans le paysage et le "conflit" palestiniens, il rend compte d'une aspiration universelle : celle de vivre en paix dans un monde juste, car il ne peut y avoir de paix véritable sans Justice préalable. Les deux sont liées. |
Vincent
16/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Vinspat
J'ai connu la guerre d'Algérie et je sus tombé amoureux de l'Orient en y arrivant , la déchirure de cette tragédie m'a inspiré une comédie musicale L'Espoir dans laquelle deux failles des deux religions différente se réunissaient autour de la petite fille d'un couple qui qui au delà de tout s'est uni , que la paix revienne par miracle Jai adoré votre sublime texte, merci |
Mintaka
16/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour VinSpat
S'il est vrai que le rythme irrégulier des vers rend parfois la lecture malaisée, qu'importe, les vers sont beaux et profonds. L' Auteur est pris au coeur et réussit à prendre le mien, les nôtres. Je ne commente que la poésie et elle vibre d'authenticité, de nostalgie et de larmes. Que sa volonté soit faîte. Merci VinSpat |
Marite
16/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Une poésie contemporaine qui me séduit non seulement par le fond mais aussi par la forme qui n'est pas une pâle copie de poème classique ou néo-classique.
La régularité de la composition, inhabituelle mais adaptée à l'expression sincère du ressenti de l'auteur ainsi que la succession des rimes très régulières dans chaque groupe de quatrains atteste d'une recherche certaine et d'un travail sérieux dans l'écriture. Si l'ensemble me plaît beaucoup, les quatrains commençant par : "Je cherche un pays" ont ma préférence. |
Provencao
16/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour VinSpat et bienvenue,
J'aime beaucoup ce rendez-vous avec le nostalgique : il n’y a pas de soi-même. Aucun pays fixe, aucune odeur de terre. La nostalgie enchevêtre, camoufle , écornifle l'étoile de bonne volonté. Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
16/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
bonjour VinSpat
je tente de décoder votre pseudo, qui doit à mon avis avoir quelque relation, avec un Martin Luther-King, un Mandella, un Gorbatchef... tant vos lignes ci-dessous étincellent de paix, de bienveillance, d'espoir malgré ce ciel si noir... en particulier du côté de Gaza. Ne seriez-vous pas une " pointure onirienne " partie, et ici revenue ? On en sourirait par moments, si l'on voyait en vos prières une teinte d'utopie, mais NON pas le temps, vos personnages et leur chemin de croix nous écorchent le coeur ; comme dans l'avant-dernière strophe, où l'on pourrait prendre le héros par la main, et lui dire - je viens avec toi ! NB un texte extrêmement étoffé, fort long comme les sanglots... que l'on n'ose pas terminer de lire avant la fin, que des dizaines de lignes en plus ne suffirent point à contenir toute cette souffrance ! " je cherche un pays je cherche mon pays " martèle cette supplique, à qui put l'entendre et dire - j'ai compris ; je vais voir avec la Planète Entière, ce que nous pouvons faire... le 8e vers est lumineux ( ne me quitte pas... je pourrais être l'ombre de ton chien... ) pas facile de relever un passage, meilleur qu'un autre... tout rutile à fendre un bloc de granit empli d'étoiles ! techniquement, quelques vers s'envolent d'1, 2 voire plus de pieds, mais ce n'est que remarque sans importance ! - touché, coulé... |
Corto
16/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Ce poème relève d'une grande finesse et d'un plein d'humanité.
"Je cherche un pays / Je cherche mon pays" va droit au but, sans fioritures ni parti pris. Fort bien complété par un poignant "Cinq ans c’est trop petit pour marcher vers le ciel" le discours va à l'essentiel sans jamais dériver. Même en tendant l'oreille on n'entend plus le bruit des armes: Miracle poétique ! Le dernier vers sonne comme un espoir qui existerait toujours. Grand Bravo. |
hersen
16/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Tout d'abord, le choix du rythme, des strophes, est excellent. parce qu'il "balance" (à prendre dans le sens que vous voulez) la douleur de tous ces autre-part impossibles à vivre.
c'est à la fois un poème très actuel, mais aussi un poème très ancien. Hélas. Je doute que la bonne volonté suffise et le poète est souvent démuni dans le refuge de ses mots pour parler des maux. Bienvenu sur le site, un site de partage de bonne volonté ! ps : j'ai essayé de faire ressortir une strophe de ma lecture, je n'ai pas réussi ! Mais l'espoir d'un endroit où même les cailloux feraient de bons amis... on va dire la deuxième ! Mais pourquoi choisir ? elles se complètent formidablement bien ! |
Famineur
21/1/2024
|
Modéré : Commentaire trop peu argumenté.
|
Cyrill
19/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour VinSpat,
J’ai particulièrement aimé lire les longs vers composés en 3 fois 8 avec des rimes internes. Il y a en eux toute la langueur de la quête impossible, de la perte, en définitive. Un pays, une maison, paradis essentiel et pourtant inatteignable. Toute une déclinaison des bienfaits perdus est développée dans ces vers, c’est une orgie d’odeurs, de teintes, de paysages , où l’émotion est palpable, avec en toile de fond une guerre qui n’en finit pas. Au-delà de ses couleurs proche-orientales, le poème a quelque chose d’universel. Merci pour le partage. |
Louis
19/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
|
Ce poème exprime de façon émouvante la quête d’un pays qui n’est plus, d’un pays disparu, d’un pays sous les ruines.
L’important tient dans la manière dont il est recherché : « je cherche mon pays comme on cherche une étoile / un abri / un ami, etc. L’essentiel dans cette quête, c’est qu’elle exclut le principe le plus immoral, le plus inhumain qui soit, celui selon lequel : « la fin justifie les moyens ». Les moyens de cette quête, ici exposés, ne sont pas des actes meurtriers et barbares. Implicitement, le locuteur sait que des moyens inhumains mènent à un monde inhumain. Les moyens de la quête ne sont pas neutres, ils déterminent la fin elle-même. La fin (le pays recherché) n’est pas indépendante des moyens déployés pour la trouver. Car ce pays ne préexiste pas tout fait à sa quête, il en est le produit. N’est-il pas à construire, plus encore qu’à reconstruire ? Et cette quête ne vise-t-elle pas plus la réalisation d’un idéal dans le futur, que la restauration nostalgique d’un passé ? Dans la première strophe, l’image comparative de cette recherche se présente comme celle d’une « étoile », une lueur dans un ciel sombre « sans lune », quand sur terre l’horizon se trouve barré par « les tentes des soldats ». L’étoile brille de sa symbolique d’idéal et d’espérance. Elle atteste que tout n’a pas disparu dans le « vacarme » et les ténèbres, qu’un pays éclaire encore une destinée ; elle présuppose que le ciel reflète et laisse voir ce que la noirceur répandue sur la terre ne rend plus visible. Le pays est recherché par une vision, elle est l’objet d’un regard qui le fait exister encore, qui le sauve de toute disparition. Ce « pays » est sien, celui du locuteur : « Mon pays ». Il n’est pas désigné par des termes politiques : « Etat » ; « Nation », ( à l’exception de « république de velours », mais « république » est utilisé dans une acception plus poétique que politique ) non, nommé juste un « pays » : une terre où vivre ; une terre qui donne une identité. Et cette terre est d’abord guettée dans un ciel, où le regard s’élève, sublime et embellit. La deuxième image présente le pays comme un « abri » : « Je cherche mon pays comme on cherche un abri » Terre d’une sécurité, où la vie peut s’épanouir, sans que rôdent alentour, menaçantes, la violence et la mort. Cette fois, la recherche se fait sur terre, dans un environnement naturel typiquement méditerranéen : « Parmi les oliviers les roseaux les branchages À l’ombre des cyprès et des vignes sans âge » Paysage familier, accueillant, amical jusqu’aux cailloux des chemins, « qui feraient de bons amis ». Mais c’est une terre des hommes qui est aussi recherchée, celle qui témoigne, par son « odeur », par ses « accents », de la vie des « ancêtres » ; celle qui inscrit dans une lignée familiale où chacun est un point de passage dans une ligne d’existence en étroite connivence, tant elle y est entrelacée, avec celles d’une permanence du minéral et du végétal. Elle est une terre où naître, et « renaître », sous le regard retrouvé d’une « mère », et la présence des « frères ». Terre ainsi d’une fraternité « Comme on cherche à parler » : autre image encore de la quête entreprise. La recherche de la parole se confond avec celle du dialogue, seule alternative véritable à la violence. Mais aussi « parler » implique de chercher ses mots, qui ne viennent pas toujours spontanément, en vue d’une élocution claire La quête du « pays » s’avère alors aussi « balbutiante » ; répétitive et confuse, elle demande autant de peine qu’une parole claire et nette. Ce texte anaphorique atteste de cette similitude de la quête, à la fois langagière, relevant d’une parole "performative", et d’une pratique. Mais encore, parce que le langage fait l’humain, la quête du « pays » sous le modèle de la parole, tend à restaurer l’humanité dévoyée dans la violence et la barbarie. Enfin, parce que la parole présuppose l’interlocution, c’est l’autre qui est recherché, celui qui comprend cette parole, l’autre qui partage le même sort malheureux, « les pauvres gens », en qui la parole « accroche » pour constituer l’unité d’un peuple, sans laquelle il n’est pas de « pays ». Dans l’anaphore suivante, l’autre prend figure d’un « ami ». Le pays est recherché dans la relation amicale ; comme l’on recherche un ami en danger, comme on cherche à le sauver : « sous les gravats, sous le gravier » d’un monde qui s’est effondré. Un pays où le « rêve » soit encore possible, rêve d’un futur, d’un avenir ; le pays d’un matin qu’« illumine un grand soleil levant », pour lequel ainsi s’ouvrent de longues journées à venir. L’ autre encore, parmi les métaphores variables associées à l’anaphore, c’est « l’enfant » : « Je cherche un pays comme on cherche un enfant » L’enfant, c’est encore le futur, la génération nouvelle ; et le « pays » envisagé se conçoit dans une enfance, loin d’une maturité. Le « chercher » revient à le rendre adulte ; comme trop jeune, il est à soigner, à désaltérer, à nourrir par les mets les meilleurs : « lui donner de l’eau et des croissants au miel » ; il est à choyer, aussi à prendre par la main pour l’élever, lui, « trop petit pour marcher vers le ciel ». Un pays encore comme une « fête ». N’est pas mis en avant le sérieux des institutions à fonder, pourtant indispensables, ou la constitution d’un gouvernement, mais la joie d’une fête, l’effusion d’une allégresse permise par un être-ensemble dans un bonheur partagé. Joie qui exclut, parce qu’incompatibles avec elles, ces "passions tristes" que sont le ressentiment et la vengeance. Comme « on cherche une femme » : ainsi se décline encore cette quête. Un pays présenté au féminin. Une femme à aimer, à « tout aimer » d’elle, même si c’est « déraisonnable ». Une femme séduisante, pays à séduire, non par des démonstrations de virilité martiale, mais par des « chansons douces » pour lui déclarer cette « flamme » qui s’entend dans les « oriflammes ». Un pays à épouser. Pour le meilleur. Enfin, la dernière reprise de l’anaphore met en avant la « paix ». Et clôt par elle l'anaphore. Pour en finir avec la « colère ». Le pays se confond alors avec la paix. L’un et l’autre ne font qu’un. L’un est la condition de l’autre. Le poème se présente comme une « prière », un vœu qui ne se veut pas seulement pieux. Elle ne s’adresse pas à un dieu tout-puissant, qui pourrait l’exaucer, répondre par ses grâces et ses faveurs, non, mais elle en « appelle aux hommes de bonne volonté ». Elle est affaire humaine. La quête du locuteur ne peut aboutir, solitaire. Elle a besoin d'aide et de secours, besoin de toux ceux qui sont attachés à la paix. Non pas à une idéologie quelconque. Juste à la « paix ». Pas une « paix » simplement définie négativement, une paix provisoire dans laquelle cessent pour un temps les combats armés et les violences, mais celel dont la positivité est esquissée dans le poème, par un état durable, un avenir possible, des relations sur le type de l’amitié et non de la rivalité violente, des relations aimantes, une fête. La quête est construction, non pas d’un « pays » contre un autre, mais d'un état de paix locale et universelle, dans laquelle peut s’épanouir sans l’obstacle majeur de la barbarie violente toute la puissance de vivre qui fait l’humain. Merci pour ce beau texte. |
sanadajones
23/1/2024
|
Modéré : Commentaire trop peu argumenté.
|
Damy
20/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Le commentaire de Louis dit tout et je ne saurai dire mieux.
Si je me manifeste ici, c'est juste pour relever ses notes, même si l'algorithme a déjà attribué la meilleure. Je recherche un pays où vous seriez mon frère. |
Lariviere
22/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
|
Bonjour Vinspat,
Je ne peux qu'être admiratif devant ce texte universel, pétri d'humanisme, je peux dire que ca fait du bien pour le moral citoyen mais aussi pour la poésie trop souvent nombriliste et/ou à coté des grande préoccupation humaine. En dehors du fond que je partage intégralement, j'ai trouvé beaucoup de force tranquille à travers vos vers, les images sont belles douce amère le rythme colle bien au thème cruellement sensible, l'anaphore est prégnante, elle résonne très bien et procure de l'impact à ce beau poème... Encore bravo et bonne continuation ! |
jackplacid
25/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime beaucoup
|
je suis tres touché par ce poeme qui veut parler du drame de Gaza mais qui tend vers l'universalité en évoquant les ravages que les guerres font subir a l'humanité .les images sont belles.
ce sont des vers libres qui "tendent vers l'alexandrin" ce poeme aurait plus sa place en poesie libre. |