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Dimou
22/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Salut
Pas si jolie que ça cette journée au final non ? Elle part pas bien et finit mal. Un truc de parigo bon qu'à poser un cul dans un café et à reluquer la province dans les journaux ça pardon. Je vanne, mais au final ce texte de prime abord accessible traite de l'absence, est bien plus épais qu'il ne se rend en l'esprit de son apparente simplicité, et ce peut-être, par cette conclusion, la perte d'un être cher dont on parle. Auquel cas vous pardonnerez ma familiarité svp. Ou peut-être est-ce la passion n'ayant pas trouvé l'issue d'entrée ? L'un comme l'autre : Un truc impressionniste écrit dans une brasserie à Montmartre. Ça m'a plu Dimou en EL |
Ornicar
24/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Légèreté de la forme et gravité du fond. La vie et la mort dans une même unité de temps qui se décline en quatre petites pastilles visuelles.
Avec son titre en forme d'antiphrase, cette "journée" ordinaire n'est pas si primesautière qu'elle en a l'air. Tout bascule à la dernière strophe en même temps que "vacille" sous les yeux du narrateur et les notres, "la flamme intermittente d'une bougie", image et présence d'une absente qui se rappelle à lui. Et petit rappel au lecteur que les choses ne sont jamais ce qu'il croit découvrir de "prime abord". Il y a des printemps plus lourds à porter que d'autres, ou des printemps plus lourds pour d'autres. A la relecture, la reprise du titre au début de chaque strophe prend alors une densité nouvelle et tient plus de la méthode Coué que de la figure de style, comme si le narrateur se livrait à un dérisoire et vain exercice d'auto-persuasion : oui, cette journée fut vraiment une chouette journée ! |
Provencao
4/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Volontaire
"Au-dessus du livre Le livre dernier Celui que tes mains Ne m'offriront jamais" J'ai pu observer après plusieurs lectures, dans ce visible dépouillement de cette jolie journée, une forme de pensée qui aboutit à une plénitude de sens, délivrant une belle révélation . Au plaisir de vous lire Cordialement |
papipoete
4/3/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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bonjour Volontaire
Je lis et commente, parce que je lis tout et commente tout... mais la poésie libre poussée à l'extrême me déstabilise, rendant ma lecture compliquée, ne serait-ce que par l'absence totale de ponctuation. Je serais tenté de respirer, au retour de ligne, avec cette majuscule ; et non ! NB néanmoins, la dernière strophe dont je réalise bien le sens, me plaît... et je viens relire les précédentes ; las, je n'accroche point ! |
Raoul
4/3/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonsoir,
J'aime bien le choix stylistique des vers brefs et l'absence de ponctuation qui laisse ouverte la lecture et permet de multiples combinaisons et agencements... C'est presque une construction en "dominos", c'est vif et un peu énigmatique. L'anaphore de la "Jolie journée" n'est pas qu'un refrain, elle se nuance au fil du texte. En revanche la dernière strophe, moins subtile, est pour moi beaucoup trop directement narrative, elle n'est pas dans le même registre que le reste du poème ; du coup elle semble très plate. Le glissement de sens du texte devient trop appuyé, dommage. Merci pour cette lecture. |
Cyrill
5/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Volontaire,
Elle se déroule comme une bobine de caméscope, cette journée qui n’est jolie qu’en surface semble-t-il. Il s’y insinue vite de la fragilité, de l’inquiétude et des questions : « Couru / après les balles / en liège, en quoi ? », comme s’il fallait des preuves de réalité dans cette existence fugitive, et des raisons de vivre dans l’éphémère et la vanité. J’ai l’impression qu’un drame est en creux dans ce poème, il n’est pas dit, à peine suggéré. C’est ce que« la flamme intermittente » me suggère. Mais le poème garde son mystère et imprime quelque chose dans mon esprit. Je ne sais quoi. |
Marite
7/3/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Déroutants ces vers très courts et même hachés et qui ne se laissent pas facilement apprivoiser par le lecteur mais ... la dernière strophe nous délivre du rythme précipité des précédentes et nous conduit, impérativement, à une relecture de l'ensemble. Alors, tout devient clair et il est possible de comprendre l'intensité de l'émotion exprimée par l"auteur. Peut-être que cette forme d'expression précipitée était nécessaire pour canaliser la force dévastatrice du désespoir éprouvé.
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