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ristretto
19/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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première lecture et je suis envoutée !
un bel hommage à ce pays et à son peuple surtout. un long poème pour ne pas oublier le drame mais aussi pour découvrir leur histoire , leur lutte et leur espoir espérant ne pas périr sous les crocs des : "Des loups emmitouflés Dans des peaux de velours." merci |
Leo
20/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un superbe chant lyrique, à la manière de la poésie d'Afrique, où je retrouve par endroits des formules que n'auraient pas renié quelques-uns des grands poètes antillais contemporains. L'auteur évite très bien quelques dérives "faciles" : la négritude ou l'antillanisme, s'ils sont présents, n'écrasent pas son message, d'abord centré sur les gens, sur le peuple, ses souffrances et son espérance. Et même s'il suggère : "Et la compassion un instant / A noyé la cupidité" (à tort à mon avis, elle l'a exacerbé, au contraire), il n'oublie pas que "la vie est un mythe, / Le mythe de Sisyphe." Et il conseille aux Haïtiens de ne compter que sur eux-même.
Et malheureusement, il a raison... J'ai beaucoup aimé la scansion, le découpage, énergique et parfaitement scandé, en vers simples, bien faits pour être chantés et déclamés autour du feu. J'ai bien aimé aussi les choix sémantiques, très ancrés dans la réalité, même si je regrette un peu que la culture de l'auteur ressorte parfois trop au travers d'un vocabulaire plus riche que ce que demande, peut-être, le contexte de cet écrit. Un excellent poème. |
Anonyme
21/2/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Bonsoir ! J'ai lu et relu, tout y est, de l'esclavage jusqu'au séisme de Janvier en passant par la famille doc et les macoutes, mais pour moi c'est trop long pour un poème en vers. J'aurais mieux vu un texte en prose, que ça soit une courte nouvelle ou un poème... Cela dit, il y a de bons passages et des longueurs un peu désordonnées où le lecteur se noie quelque peu... Il y a pourtant là un thème qui mérite qu'on s'y intéresse.
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Anonyme
22/2/2010
a aimé ce texte
Un peu
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J'avais lu ce poème à sa première présentation je pense.
Je trouve qu'il y a vraiment un retravail impressionnant au niveau de l'éventail de questionnements qui me semblait un peu facile à la première présentation. Du coup, j'ai l'impression à présent que ça part un peu dans tous les sens. Le poème gagnerait à être canalisé, à rassembler certains thèmes qui se rejoignent... Mais j'apprécie vraiment le changement de point de vue de l'auteur, qui semble avoir tenu compte des avis donnés pour perfectionner la vision un peu manichéenne et "commerciale" de la catastrophe évoquée... du peuple dépeint... J'apprécie particulièrement le voodoo qui vient reprendre la place de Dieu dans le fait d'aborder la religion... j'apprécie St Domingue mise en parallèle à Port au Prince... Il manque encore une forme de mise en poésie plus poussée, peut-être une prose au lieu d'un vers libre, c'est encore très scolaire et un peu embrouillé, mais c'est déjà impressionnant, vraiment, au niveau de la recherche de cohérence, de vision "avec recul et recherche" des évènements, et je voulais vraiment te remercier pour ça. Dans un hommage ce qui importe le plus, c'est de respecter la personne 'les personnes" à qui on rend hommage... Merci. Et bonne continuation. |
Anonyme
7/3/2010
a aimé ce texte
Bien
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Quelque chose de profondément humain et une très belle intention aussi dans ce texte quasi épique...
J'aime beaucoup l'interpellation faite à l'île personnifiée, j'aime aussi le côté oyé oyé enthousiaste. Dans la longueur, le texte est certes perfectible, mais je ne crois pas qu'ici l'intention soit la perfection, mais le "dire"... et bien souvent, le "dire" prend sa force de la non-perfection. J'ai eu un plaisir énorme à lire ces mots, et je pense que l'auteur progresse vite et bien dans sa démarche d'écriture "sur le vif". Bravo, parce que ce n'est pas toujours simple cette démarche. |
Marite
7/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"Que tes femmes portent le deuil,
Que tes enfants se souviennent," C'est la gorge serrée et les larmes aux yeux que je termine la re-lecture de cette épopée. Je n'ai pas gardé une copie de la première présentation que j'avais commentée en prélecture, mais celle que je lis aujourd'hui est complète. Les hauts faits passés et les souffrances d'un peuple, les personnages qui ont jalonné son histoire et ceux qui veulent la faire aujourd'hui,les interpellations,les imprécations et la lucidité, tout y est. C'est le propre du griot de raconter et de "dire" pour que le relais soit assuré dans les mémoires. Et à la fin: la direction à suivre avec ces mots "Que tes hommes vaillants reconstruisent, Encore et encore ..." Mais aussi ce rappel à la réalité de la condition humaine: "Car la vie est un mythe,..." Les livres et autres supports sont tous voués à une disparition mais la parole qui se transmet de génération en génération ne se perd pas. Les Anciens le savaient. Je comprends maintenant pourquoi j'ai pensé à un griot lors de ma première lecture. Merci Wancrys pour ceux qui sont partis et pour ceux qui sont restés. Marité |
Bidis
7/3/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai trouvé le poème intéressant jusqu'à "Qui viendra avec moi effeuiller l’histoire d’Haïti ?" et je l'aurais noté "bien". Mais à partir de ce moment là, le texte m'a littéralement emportée, de sorte que je rejoins ceux et celles qui l'ont mieux apprécié.
C'est tellement difficile de dire une telle souffrance... J'admire l'auteur d'y être parvenu. "Gratter avec frénésie Les détritus de béton, Les doigts ensanglantés, Le cœur battant au rythme De l’espérance ?" Cela et d'autres passages : c'est vraiment très bien... |
Anonyme
8/3/2010
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C'est bien écrit, il y a du rythme, de belles images et une progression dosée avec tact. Cependant, j'ai tout de même du mal à détacher cela du compassionnel.
Il ya un effet "listing des affres" qui réduit le pouvoir à toucher... et de là de l'anecdote qui n'opère pas assez là où elle devrait. Qui ne met pas assez en tension l'injustice. Dommage. Cette funeste histoire tout comme celle de l'Afrique (continent-martyr) ne me semble pas etre assez ici en onde avec le médium poétique. J'ai besoin de moins d'illustrations et de plus d'appropriation ou de mise en abîme par l'auteur. Mais voilà qui donne envie de relire ou de ré-écouter "le discours sur la colonisation" d'Aimé Césaire ou, avec cette fin Camusienne, de pousuivre ma énième lecture de "La peste". |
Anonyme
11/3/2010
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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en arrivant sur le site c'est le premier poême que j'ai lu et j'avoue avoir envie de le relire... il est magnifique, prenant, bien trop réaliste pour ne pas se laisser prendre... vous êtes un excellent poête qui a su, bien plus que les chansons qui ont pu être écritent, me faire comprendre à quel point haïti à besoin de tous et surtout qu'on ne l'oubli pas... merci
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Flupke
26/3/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une peinture pathétique à souhait. Parfois un peu trop sucrée comme l'Adagio d'Albinoni accompagnant la tristesse des films sentimentaux, mais aussi une bonne vision d'ensemble.
Pas très convaincu par le titre, même s'il était suffisamment racoleur :-) pour m'inciter à la lecture. La fin m'a bien plu. Amicalement, Flupke |
Anonyme
26/3/2010
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La première chose qui me vient à l'esprit en lisant le début ( probablement due à ma formation trop classique) est : pourquoi ne pas l'avoir écrit en prose ? Quoi qu'il en soit, on peut le lire de cette façon, donc !
Mais la suite du poème n'incite pas à faire des commentaires sur la forme. De plus ils seraient superfétatoires. C'est à la fois un cri de mort et un cri d'amour. C'est pourquoi je ne mettrai pas d'appréciation car ce texte trop personnel, intime et poignant n'a pas, de mon point de vue, à être évalué de cette façon. Merci de l'avoir écrit. |