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Raoul
25/11/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'aime assez.
La narration est bien menée, il y a un bon phrasé je trouve… On évite aussi pas mal de lieux-communs. L'irruption de la violence dont on ne sais que les effets est bien trouvée, et sa soudaineté exprime justement comment sa vague survient. Quelque chose m'a fortement embarrassé à la lecture, c'est la construction systématique des :" les eaux troubles de la vie/la barque de la tristesse/le port du désespoir/les sentiers de la perdition/le brouillard de mon ébriété/le parfum de ton amertume/les cloches du questionnement…" qui alourdit plutôt qu'elle n'éclaire ou poétise. On n'est pas loin du chewing gum de l'angoisse. Pour moi, le texte manque de non dit… Pourquoi, par exemple, dans "l'idée que j'aurais pu éviter le drame" souligner ainsi le coup de couteau, pour dramatiser d'avantage? J'aurais préféré un traitement plus "léger", et au lecteur/auditeur de faire ce travail… À mon avis (qui n'est que le mien), le fond est bon mais il reste à polir encore. |
Anonyme
7/12/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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ce texte manque d'émotion, le ton est neutre, sur un tel sujet qu'est le suicide je trouve la légèreté du ton assez gênant.
certe c'est un slam mais le tempo ne suit pas. c'est à l'auteur de nous donner le rythme en s'appliquant sur la ponctuation, cela aurait de donner plus de puissance au ton, aux mots. je trouve le rythme bancal, inégal. bref un texte qui ne m'a pas transporté edit: je relis ce texte avec un nouveau regard, peut-être étais-je fatiguée le jour où je l'ai lu en EL. oui, je l'entends cette émotion, cette détresse, l'eau trouble où l'on se noie, un homme à la dérive sous l'emprise du poison. j'avoue que c'est à partir de ce passage: "Tu gis au sol sans vie..." que j'ai été dans la confusion, en le relisant j'ai une autre interprétation totalement différente de la première. et j'aime beaucoup cette image que je trouve superbe: "...mes paupières servent de pagaie". un texte fort, en revanche je n'ai pas changé d'avis sur la qualité du rythme. voilà, je change mon appréciation. |
Maëlle
1/12/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime beaucoup: un seul écueil: la strophe rimée en fin de première partie (trop formelle). Mais le reste, et bien...
J'aime notamment beaucoup la reprise de forme qui rythme le texte sans avoir la rigidité d'un refrain. |
shanne
6/12/2010
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
Eaux troubles, je trouve ce titre très percutant. J'ai adoré, eaux troubles de la vie, eaux troubles...eaux qui ne sont pas filtrées, oui, un peu comme le corps de l'être humain qui ne réussit pas à se débarrasser du trop plein de" négatifs" pour différentes raisons, le corps a ses limites. J'ai apprécié la description de cette rencontre, "noyés dans le brouillard" avec cette bouée de sauvetage, ici, l'alcool, qui nous permet , par moment, de nous anesthésier. Sans maux dits, j'entends même le corps refuse de parler, que dire ? que faire ? pas dire ? faire un monologue ? La réponse, ce jour là, est une bonne rasade, pour noyer ses maux ? se Noyer ? Il suffit d'un son pour être sauvé, ici, l'industrie en activité, le travail ? mais pour ce compagnon de rencontre, il est trop tard. J'ai bloqué sur le canif de camping, camping ? un lieu de passage... La fin est superbe: En naviguant dans les eaux troubles de la vie, Tu as croisé mon destin Même si mon goût était semblable au tien La hargne à m'en débarrasser ne m'habitait pas... Autant que toi. Très beau et un grand bravo |
Flupke
13/12/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Wancyrs,
J'ai bien aimé. La fin est intéressante car cela en fait une histoire complète. Beaucoup aimé: Une bonne rasade et me voilà parti vers d'autres horizons des royaumes où l'impossible est un mot inusité ; je dérive lentement sur ce fleuve de douceur tout en me demandant pourquoi mes paupières servent de pagaie Sombre mais émouvant. Bravo. Amicalement, Flupke |
Heisenberg
14/12/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je pense à cette citation de Strowski "La poésie a ce privilège qu'on peut en boire jusqu'à l'ivresse, et ce que cette ivresse guérit de toutes les autres." On sent le ton de l'humour et de l'ironie dans ce texte. L'ivresse symbolise nos pulsions, nos désirs, et l'eau notre triste réalité... j'imagine l'auteur déclamer ces "vers" avec un petit sourire en coin...merci wancyrs
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Anonyme
18/12/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'm beaucoup le rythme, c'est très bien ponctué, la forme prend ici totalement son sens en imposant des arrêts, des respirations, des accélérations.
Je suis légèrement moins convaincu par l'originalité du vocabulaire parfois trop enclavé dans le genre, à l'image des maux dits. Mais dans l'ensemble il se dégage de l'oeuvre un froid, une neutralité, une sobriété, un détachement et son inverse qui conviennent parfaitement et que l'on entendrait bien slammés. La première strophe me semble un peu plus faible, mais elle amorce bien le reste. Très joli reste du reste. |
Charivari
7/2/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est un bon texte, bien mené et bien structuré, qui évite certains écueils et réussit à traiter un thème très sensible de manière originale et sans pathos.
par contre : - Certains éléments trop explicites. On aimerait glisser dans une certane ambiance, avoir de l'empathie pour celui qui raconte son histoire à la première personne, mais on sent l'auteur derrière le narrateur qui cherche à nous "expliquer" au lieu de nous évoquer, on sent aussi un ton finalement trop sage pour un récit qui devrait nous entraîner jusqu'à l'abime. -Le texte est trop long, et je trouve qu'il y a des redites. Peu de changements de rythme, c'est monocorde. |
marogne
21/2/2011
a aimé ce texte
Bien
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J’ai beaucoup aimé le début de ce texte, l’ambiance qu’il sait créer. J’ai beaucoup aimé l’histoire aussi, froide, noire, si légère, si peu importante cette mort dans le froid ou pisse les marins.
Mais je n’ai pas trop aimé le milieu, pas le fond, la forme. En particulier cette phrase qui revient trop de fois, et que je trouve (moi bien sûr) incongrue et en déplacée la plupart du temps : « en navigant dans les eaux troubles de la vie ». Et puis aussi le passage par « scientifique »… Non, c’est dommage, vraiment. J’aurais presque vu la belle sur sa balançoire, et le sang coulant dans le caniveau éclairé par une lune tout aussi froide que la lame de ce canif de camping. |