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Poésie libre
wancyrs : L'arrière-scène
 Publié le 31/08/15  -  16 commentaires  -  468 caractères  -  283 lectures    Autres textes du même auteur

Crénom de sort,
Fait de têtes à queue !!!


L'arrière-scène



Corps en passoire,
Tamis de sang,
Sur l'herbe souillée,
Un gallon de flotte…

Le front aux pieds,
Les pieds devant,
Crénom de sort,
Fait de têtes à queue !!!


Les vermines affamées
Déploient leurs zèles,
À coups de bec ;
Les prédateurs en proie…

Le soleil s'enterre
Quand s'abat l'essaim,
Et non loin de là,
Le staccato se tait…



Juillet 2012


 
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   Bleuterre   
7/8/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour, ce texte est déconcertant pour moi, les images, très crues, qui m'évoquent un cadavre, voire une charogne dans la troisième strophe, sont trop explicites pour faire fonctionner mon imaginaire.
Seuls les deux derniers vers m'évoquent quelque chose d'irrémédiable, d'irréversible, l'arrivée du silence, sans retour possible, et j'aime ces deux derniers vers qui in fine, donnent tout son sens à ce qui précède.

   Lulu   
13/8/2015
 a aimé ce texte 
Pas
L'expression "têtes à queues" ne me parle pas. Je suis donc gênée dans ma lecture... d'autant qu'elle se trouve aussi dans les mots de présentation, comme si elle pouvait éclairer sur l'ensemble.

En fait, ce texte de quatre petits quatrains me semble plus hermétique qu'il n'y parait. Le format est trompeur et pourrait laisser croire à un texte simple et fluide. Or, ici, tout ne va pas de soi.

Plus précisément, le vers suivant m'échappe :
"Un gallon de flotte", ce qui est bien dommage, car ce vers devait appuyer les trois premiers :
Corps en passoire,
Tamis de sang,
Sur l'herbe souillée," que je trouve plus clairs par ailleurs.

En outre, je ne saisis pas du tout le dernier quatrain :
"Le soleil s'enterre
Quand s'abat l'essaim,
Et non loin de là,
Le staccato se tait..." Que représente l'essaim, ici ? et que signifie "le staccato ?"

Enfin, le titre ne m'éclaire pas davantage sur l'ensemble.
J'aurai compris que l'on parle de morts, mais pas plus... Un thème qui ne m'a pas emportée.

Peut-être que d'autres lecteurs s'approprieront davantage les intentions de l'auteur, ce qui serait une bonne chose, car je trouve tout de même que l'ensemble est bien rythmé.

   papipoete   
31/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour wancyrs; Plaine de Verdun, rivage de la Bérézina, semblent le " décor " que le poème nous fait découvrir crument. Après la bataille, où les corps pèle-mèle des soldats morts, offrent bombance aux " vermines affamées " et oiseaux au gros bec noir.
Sous l'étendard déployé, on admirait le général ou l'empereur boutant les forces adverses, mais qu'en était-il de " l'arrière-scène " ?
Beaudelaire et " sa charogne " eut apprécié votre texte avec " cette herbe souillée ".
" Le staccato se tait ", l'archet du violon ne joue plus; est-ce cela que votre vers évoque?

   Robot   
31/8/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
D'une facture "moderne", ce texte qui parle à l'imagination ne sombre pas dans l'incompréhensible. Il est très évocateur et imagé. Comme la vision d'un champ de bataille ou lieu de haine.. Waterloo morne plaine autrefois ou Palmyre aujourd'hui ? Je ne sais pas mais certainement terrain de guerre et de misère.

   Mauron   
31/8/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
C'est cru, c'est dur comme la guerre, sec comme un coup de feu, ça hache comme la mitraille. Du Giono, du Céline. Mais pourquoi parler de ça maintenant, aujourd'hui? C'est vrai, nous sommes en guerre, mais ce "théâtre de la guerre" pour parler comme Voltaire dans Candide est toujours, on le sait, sordide. Je dirais donc: "Pourquoi"? Ce poème n'est pas assez situé d'après moi, il ne situe pas assez ce dont il parle.

   Anonyme   
31/8/2015
Ce poème me fait penser à la description d'un charnier plus qu'un champ de bataille :
" Les vermines affamées
Déploient leurs zèles,
À coups de bec ; "

Il y en a tellement eu ces dernières décennies, est-il important de savoir où ? On ne peut qu'en déplorer l'horreur...

   Blacksad   
31/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Contrairement à un commentaire au-dessus, je regrette presque que le "staccato" conduise à devoir situer ce champ de bataille, ou en tout cas ce que je perçois comme tel, au 20è ou 21è siècle. J'aurais préféré une évocation de la guerre éternelle. Qui finalement est toujours la même, qu'elle se fasse à la masse d'arme ou au fusil d'assaut.

Il n'y a pas vraiment de musicalité mais en même temps, ce rythme haché, court et sec colle au sujet. Les métaphores sont intéressantes pour la plupart.
J'enlèverais pour ma part les points de suspension qui affadissent le texte à mon sens.

Au final, texte plutôt percutant par ses images, son rythme et son thème.

   Pimpette   
31/8/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
C'est très poétique en fait...
Je tremblote après lecture...
Sujet terriblement fort

Tous les mots très choisis dispensent d'images compliquées et même de tristesse avérée

C'est exactement comme ça, phrases courtes se renforçant les unes les autres que je pressens ce genre de poème de notre époque!

Bravo

   Fabien   
31/8/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir,
je trouve cette poésie convaincante, elle est lapidaire.
Le choix de ne pas édulcorer cette réalité et d'utiliser des vers tranchants donne une impression de cohérence. Le fond sert la forme et inversement.
A bientôt.

   leni   
1/9/2015
c'est horrible mais c'est cela Les hommes ont inventé le carnage ici ou là c'est pareil Salut l'artiste
Leni

   Francis   
1/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Au fil des mots, j'ai vu un champ de bataille après l'assaut : tamis (entonnoirs laissés par les obus), front, arrière, sang, les pieds devant (la mort)...J'ai vu un paysage d'apocalypse : herbe souillée, le soleil s'enterre, décomposition des corps (vermine). Les mots sifflent comme les balles, résonnent comme les obus.

   Anonyme   
1/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Tout en rythme. Concis, précis. Les mots sonnent fort dans ce cours poème qui ne laisse pas indifférent.

Wall-E

   LeopoldPartisan   
2/9/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
écrit en 2012, mais totalement d'actualité avec les déferlements de "migrants" que ce soit à pied, en voiture, en camion et en bateau.

Ici ce pourrait être ce qu'on découvert en Autriche les autorités débordées par l'afflux... (question de budgets alloués à ce type de risques que les prévisionnistes préfèrent le plus souvent ignorés).

Ce n'est peut être pas trop poétique pour que cela nous parle... Mais putain, la poésie ce n'est pas uniquement le vers courtois, ici merci Wancyrs ce sont peut être les vers des 71 cadavres qui devraient nous hanter un petit peu quand même en attendant un autre sujet bien polémique comme "Clara Morgane a-t-elle le droit d'être mère ?"

   Anonyme   
3/9/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
J'ai de la peine avec vous Wancrys. Question de vibration (sans doute réciproque) : j'aime votre concision mais je ne la trouve pas assez extrême ou volubile.
"Non loin de là
le staccato se tait"

Moi aussi !

Merci Léopold de votre commentaire ! Depuis, ils sont nombreux à avoir péri et nous, nous écrivons. Je doute de plus en plus - et c'est un euphémisme- que cela soit bien utile à notre monde.

   Astras   
19/9/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Le rythme de ce texte est passionnant! Ça fait penser à un chant de victoire de la vie sur la mort, même si la vie continue autrement qu'avant. Cela fait penser que finalement la vie elle-même manipule la mort et l'utilise comme moyen pour changer et aller de l'avant.

   Nilina   
1/10/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Je trouve que vous avez mis des mots sur une scène que je peux facilement imaginer. Mis côte à côte je ressens des "choses".


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