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pieralun
20/1/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai déjà commenté ce texte en E.L, mais je ne sais trop pourquoi il reste vierge de tout commentaire....
Ayant certainement, elle, perdu sa virginité, la dame qui langoureusement fait appel aux caresses ne peut laisser indifférent. La force de ce poème réside dans la combinaison d'un érotisme torride avec une forme d'expression, vers classiques en l'occurrence, dont les poètes se sont rarement servis pour évoquer un tel sujet. Beaucoup de belles trouvailles chez Wancyrs: " viens marauder les bons fruits défendus" " à corps non défendant" Enfin, les deux tercets sont excellents. Excellents dans le rythme qui colle parfaitement à la scène, dans l'évocation on ne peut plus réaliste, dans les mots et les images qu'utilisent la dame qui, on n'en doutons pas, va parvenir à ses fins. Wan! Que tu es été le loup ou le chaton, tu as du trouver ce lait délicieux....... |
Anonyme
20/1/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Superbe sonnet !! Un érotisme affirmé mais tout en élégance.
" Qui subrepticement s'arroge l'impudeur" suave !! |
leni
20/1/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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En jolis vers"ces choses là" sont dites Un peux précieux beaucoup coquin Tout en finesse et avec humour Après plusieurs lectures il y a des passages qui m'ont franchement fait rire Vêts ta tenue d' Adam...à corps non défendant...et...subrepticement Il ne s'y attendait pas cet adverbe Un très agréable moment de lecture Merci et salut à toi Ami Wan Leni
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rosebud
20/1/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je trouve les deux tercets bien plus réussis que les deux quatrains qui me semblent encore un peu trop corsetés - si c'est possible dans cette tenue.
Le dernier en particulier vaut son pesant de luxure. "Le ciel t'offre la lune et moi le bol de lait" - il fallait oser! Le renversement du lapeur et du chat lapé est un peu ébouriffant, mais c'est vraiment très mignon. |
fugace
20/1/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bel érostisme, tout en pudeur et pourtant torride: "Le ciel t'offre la lune et moi le bol de lait déposé sur ma fleur à l'entrée du palais".
Aucune vulgarité dans ce très beau poème. |
Cristale
20/1/2013
a aimé ce texte
Pas
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Un sonnet en néo-classique n'est pas un sonnet mais une forme qui, si elle a l'allure du sonnet n'en a ni l'air ni la chanson.
Les "e" muets m'écorchent un peu l'oreille, j'aurais préféré des rimes plus marquées dans les genres. Pour ce texte où le personnage est féminin, des rimes plutôt féminines auraient rajouté quelques frissons de dentelles. Je sais bien qu'en néo-classique ceci n'est pas imposé mais rien n'empêche un auteur d'appliquer un soin particulier à cette catégorie. Je trouve l'érotisme très "sec" dans son expression malgré ses pointes d'humour et un manque certain de sensualité, de volupté, la dame semble imposer des "actes" et son bon vouloir à un quidam retissant. Désolée, je n'accroche pas. |
MissNode
20/1/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je cherche... je cherche ce qui me retient d'évaluer "exceptionnel", je cherche et je trouve vraiment peu de choses !
Car il y a la réussite des tercets, où les images et le rythme transpirent (sic!) la sensualité et la poésie : les sons en "l" y contribuent avec une belle efficacité; la mise en miroirs "la lune" et "le bol de lait" ... j'adore ! Il y a aussi de s'être risqué à se glisser dans la peau d'une femme, et d'y réussir fort bien ... mais surtout dans les tercets...Est-ce dans le rythme ? le phrasé ? le registre de vocabulaire ? Il y a une féminité manquante dans l'écriture des quatrains; d'accord, elle a l'air mûre et pressée, la dame, mais je lui trouve ici un érotisme un peu "masculin" et les quatrains ressortent un peu plus "laborieux" que les tercets. J'aime bien l'ambiguité de "Mon chat, de dis pas non !" que l'on peut vite lire, si l'on n'y prend garde "Mon chat ne dit pas non !" Et aussi l'attribution de "assoiffée" pour la peau plutôt que les lèvres, et vice-versa pour "charnues" rapporté à lèvres plutôt qu'à peau. Le ton joueur va bien avec le ton libertin et il est bien rendu avec la façon de jongler avec les mots, les sons "vêts ta tenue d'Adam", "à corps non défendant" entre autres. |
Labrisse
20/1/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Cher Wan
Déjà on a une œuvre avec du fond… et d’une première lecture (déjà l’exergue avait renseigné) une jolie pièce érotique, tendre, amoureuse, épicurienne et hédoniste… même Libertine… Très. Déshabillons ou plutôt défeuillons ce poème homosexuel proclamé de manière à en retirer la substantifique moelle ! La forme est d’un sonnet néo classique, la rime joue pour l’oreille, tous les vers sont de bons mâles, les vers quatre et huit sont des vers Nanas … hum, des vers féminins quoi ! edit: Strophe une: donc après cette correction de la nuit complice, voici l'hémistiche une devenue un aveu coquin, rien à redire ce premier vers est correct. Les trois vers suivants sonnent très bien… et le sens est bon, clair… très bien que cela ! Et cette affaire de maraudage de vos fruits défendus est très sexy et libertin ; extases prétendues : fa-bu-leux…. Bravo ! Strophe deux : la métonymie du défendu avec le défendant de corps est un peu loin mais le truc opère (attention toutefois à ne pas trop éloigner les effets sinon ca fait « tiré par les cheveux ») … puis vient agacer etc, c’est très érotique, très chaud (notre auteur est d’une bonne santé cela fait plaisir hihi ! ). Puis vers sept, ne sois pas pudibond sonne délicieusement (presque en paronomase) et l’auteur décrit cette offrande de son corps qu’il donne a son amant, je dirais que ce passage est « muy calliente » olé. Premier tercet… justement le voila (l’amant) et cette façon dont Wan le décrit ; tel un voleur, ombreux, profilé (qui parente en filou) et ce petit « chaud lapin » s’arroge l’impudeur ! ca y est il prend les commandes de ce beau voyage érotique. Subrepticement est bien choisi (sauf qu’un peu compliqué pour le lecteur lambda) mais il est de ces mots un peu à la mécanique sucrée qui ont des glissements de confiseries pour ne pas dire des croquements de sucettes ! Et subrepticement est de ceux là. Vers 11, rien à redire… il nous amène par enjambement au vers 12 vite, vite, vite… Deuxième tercet : Le ciel, le bol, la lune, le lait etc… tout cela est grivois et un peu gras de la biroute… juste ce qu’il faut… Puis vers treize ; on apprend que l’auteur à baigné sa fleur (gloup) du lait délicat et souhaite voir son amant s’en repaitre (vers quatorze) en lapant tel le petit chat… très belle image… beaucoup de notre lectorat Homo va crier, Miaou. Bon en matière de plaisir et d’érotisme je conviens qu’il n’est pas de bouderies que l’on puisse accepter. Donc (edit) je ne boude rien de ce poème que je trouve sémantiquement très bien fichu. (edit) Wan lâche les watts et joue cartes sur table et je le soutiens dans sa démarche de "retour vers le futur " (comming out quoi!) idéologique, libertaire et libertine homosexuelle … Vive la liberté! Amitiés, Labrisse |
Anonyme
21/1/2013
a aimé ce texte
Bien
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Je suis vraiment content que vous ayez fini par poser votre croix.
C'est bon, j'ai tout compris, nul n'est dupe de vos manipulations. Wancyrs, votre Dieu c'est Eros. Et si votre religion a besoin du denier du cul, je veux bien participer à la prochaine qué-quête. Mais toujours, chez vous, ce traumatisme de la faute : « un frisson décadent ». Lâchez-donc les chevaux, Wancyrs! Puisqu'elle vous le dit! "Ne sois pas pudibond!" Vous voyez bien que son appétit est sauvage et bestial! ! Vous reniflez bien les "sens alertés" de la femelle en rut! "Alerte, frissons, fièvre, extase", telle est la mise en bouche de ce repas complet. « Un ciel qui offre la lune », voilà comment je conçois la prière, tourné vers la lune en buvant mon bol de lait. Par contre, Wancyrs, je vous le dit tout net : je n'aime pas vos manières. Vous vous apprêtez à honorer une dame, et vous le faites sans même serrer entre vos dents un bouquet de fleurs? C'est elle qui est obligée de vous proposer la sienne pour corriger votre muflerie. Les fleurs, dans un sonnet, ce sont les rimes féminines. Vous ne le saviez pas? Et là, sacrilège! Vous, Wancyrs, ne respectez donc plus le sacré? Moi qui connais vos psaumes par cœur, devrais-je les passer dans un broyeur? Quelle erreur! Mais quelle erreur impardonnable! Comment avez-vous pu parler de sensualité féminine, sans rimes féminines? « défendus/prétendue --- nu/charnues ---» C'est quoi, ca? Et bien moi j'y vois un accouplement inconvenant, une fleur carnivore qui vous a coupé le sifflet. Et rien de rien dans les tercets. Alors là, la femelle a carrément changé de sexe! Vous vous êtes tapé un mec, mon vieux! Franchement vous ne faites pas le poids. Votre histoire, c'est une cougar qui bouffe un chaton. Ludi :) :) :) |
David
22/1/2013
a aimé ce texte
Pas ↑
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Bonjour Wancyrs,
Ça manquerait de trouble pour de l'érotisme, je lis les descriptions et les images mais sans vraiment être pris au jeu. La métaphore du couple amoureux à travers l'image d'un chaton recevant son bol de lait de son maitre n'est pas nette, elle n'est pas filée assez près de son sujet à mon goût : je "vois" encore trop la scène effective, ou je l'imagine plutôt, les descriptions restent suffisamment floues pour qu'on ne puisse vraiment retrouver la page du kamasoutra correspondante. La musicalité est intéressante avec ses nombreux sons de voyelles en fin de vers, ils s'arrêtent net sur leurs dernières syllabes, comme le ferait un "oui" ou un "non" à toute question, d'ailleurs le dernier mot du poème est un de ceux-là. |
Charivari
22/1/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut Wan.
Le ciel t'offre la lune et moi le bol de lait. -> je trouve la formule très réussie : mélange de grandiloquent et d'intime, de majesté et de tendresse coquine. Des trouvailles (à mon corps défendant - la lèvre charnue et la peau assoiffée...), une belle prosodie, -j'aime particulièrement les allitérastions de la première strophe-.... Le résultat est très sensuel, bref, ça fonctionne ! |
Fortesque
27/1/2013
a aimé ce texte
Pas
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L'érotisme ce serait donc montrer sans dévoiler. Mmouais... Si ce n'était que cela, le poème stimulerait davantage mon imagination, à vrai dire. Mais ce texte se révèle appartenir à une catégorie bien différente que je nommerais volontiers "Pornoniris" pour les images si peu sensuelles qui s'y rattachent. Il tient plus du porno tiède que de l'érotisme torride. On parle de lune, de lait et de chat, rien de très excitant, avouons-le. Tout est brut de décoffrage : la scène, la fille, son comportement. Il y a d'abord ces mots mièvres qui cachent des images triviales, même à les remplacer par cul ou chatte cela ne risque pas de mettre les sens en grand émoi. Passe encore le vocabulaire anaphrodisiaque, il reste cette scène de débandade où se retrouvent les deux amants par la faute de l'auteur. Parce que, primo, l'excitée là, faudrait vraiment qu'elle troque son Kama Soutra contre l'Art d'aimer, par exemple, vu que c'est un vrai char d'assaut, la nana. Elle n'aura pas bataillé bien longtemps pour défendre ses prérogatives, d'ailleurs ; dès le deuxième vers elle est mûre pour la cueillette. Et hop ! Emballé, c'est pesé ! Deuzio, le mec n'a pas l'air bien chaud au début. Normal, elle lui coupe ses effets aussi sûrement qu'elle manque de tenue. Et quand il arrive enfin à bander, elle le bassine encore avec ses réflexions neuneus et tue l'amour. Non, décidément, si par moment le texte sert quelques jolies tournures, cela ne suffit pas à nous émoustiller ou même, on peut rêver, à nous encanailler.
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