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Anonyme
16/7/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Une prose qui ne me laisse pas indifférente, loin de là. Le titre : Pas sympa à mes yeux, le droit n'est-il pas amputé si le devoir ne l'accompagne pas ? La présentation : Surprenante, "tu bouges de la pensée", à la fois très beau et très laid. (à mon goût) L'aspect du texte, avant de le lire : Long, aussi, j'ai eu envie de zapper les paragraphes les plus "prose" pour me concentrer sur "les vers". Le texte en lui-même après lecture : Pour mon goût, aussi remarquable que dys-harmonieux. Je ne sais pas dire où est le déséquilibre, dans le fond , dans la forme ? Dans les deux, dans aucun ? La date en fin de poème Sûrement importante pour le narrateur, mais le lecteur ... pas forcément intéressé, où alors il aurait fallu indiquer l'heure de départ et d'arrivée du texte sur la page. Globalement, un texte trop bavard à mes yeux, et c'est vraiment très dommage. Je mets une appréciation car en espace lecture c'est une "obligation" mais j'avoue que l’abstention m'aurait tentée Merci du partage, Éclaircie |
Gabrielle
17/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un sujet brûlant abordé dans ce poème en prose.
Le regard porté sur la problématique est un regard porté de l'intérieur. Merci à vous. Au plaisir de vous lire. |
Queribus
23/7/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Tout d'abord, en ce qui concerne la forme, j'ai bien aimé la disposition des phrases faisant penser à une chanson. Dans l'ensemble les mots sonnent bien entre eux avec une certaine harmonie avec souvent un côté à la limite de la préciosité.. Pour ce est du fonds, celui-ci m'est apparu assez abstrait et méritant plusieurs lectures. J'aurais préféré quelque chose de plus concret avec une idée directrice plus apparente. De toute façon, cet écrit me semble plutôt réservé à une élite aimant ce genre d'écriture mais non accessible à un plus large public. Bien à vous. |
Anonyme
31/7/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Wancyrs,
Un texte dense, épais, qui donne toute sa profondeur à ce "paria qui un jour s'est arrogé le droit de survivre" . J'ai aimé le choix énonciatif du pronom "tu" par lequel le "je" implicite donne vie à un être qui n'a plus la parole : " il ne reste plus de folklore que tes mots frêles et hésitants". Un être qui survit aussi par le regard de ce "je" camouflé, et par le discours que le "je" tient sur lui, donc par le pouvoir l"écriture. J'ai trouvé que la longueur des phrases participait d'une volonté de dire l'insupportable. J'ai aimé les images insolites et recherchées et ce, malgré un côté parfois hermétique. Merci |
Vanessa
31/7/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour,
Voici un très très beau texte, extrêmement touchant . La construction est vraiment réussie. Des strophes longues dont les phrases sont poétiques avec des images parlantes qui entraînent une lecture lente et attentive et impreigne le lecteur profondément. Puis des strophes dont le rythme est la conséquence de ce qui est dit avant. Les passages longs sont le regard exprimé par l'esprit du narrateur et les courts celui du ventre. Pour finir, vous liez ces deux rythmes pour monter en puissance . Pour crier ce droit de survivre. Bravo. |
jude-anne
31/7/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Wancyrs,
J'ai beaucoup aimé votre diatribes sur les tribulations existentielles d'une âme tourmentée par un absurde choix : nord ou sud, dans ce monde bipolaire a t-on réellement le choix ? Ce dilemme me passionne et me torture aussi. accepter, se soumettre à l'inéxorable ou se révolter en hurlant à contre courant. Avec ce sizain qui revient comme un refrain : "Et dans ton ventre, Bat la chamade des pieds incultes Qui s’égarent à vouloir se trouver. Et dans ton ventre, Bat la chamade des âmes impies Qui s’embourbent à vouloir se sauver." Vous réussissez avec brio à faire prendre figure à l'angoisse. Merci beaucoup. |
papipoete
31/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour wancyrs
je lis votre " prose " qui ressemble pourtant à des alexandrins " au repos " plutôt qu'au " garde-à vous " . Je ne saisis pas au mot près ce que vous écrivez, mais l'ensemble coule comme l'eau vive d'un ruisseau, qui ravit mes yeux ... rien que par le fait de couler ! J'aime particulièrement ces refrains " du ventre ", et la couleur de votre plume ici, telle un " noir " de Soulages qui peut évoquer tant de choses ! Par vos lignes, " je dors éveillé " et je " vis " ! ( les 3 premières sont mes préférées ) |
Annick
31/7/2018
a aimé ce texte
Passionnément
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Ce beau texte me semble être un bilan de vie d'un narrateur à la frontière de Quelque Chose :
"Dans ce rêve d’oiseau de fer en partance où les sourires sont de givre, fait de cristaux de joies en plâtre " ou encore "Puis, hybride malgré toi, tu te tiens debout avec le froid des larmes crispées à tes yeux...." . C'est une descente souterraine dans le moi profond, l'être, poussé jusque dans ses derniers retranchements : survivre malgré tout et contre tout. Le premier paragraphe, personnel, évoque l'énergie du désespoir du narrateur, puisée dans ceux qui cherchent un sens à leur vie : "Tu as confié tes espoirs au désespoir des oiseaux migrateurs qui cherchent leur nord dans la tempête des visages enduits de cire." "Tu as confié tes espoirs au désespoir des aveugles optimistes qui loin d’être des autruches savent que vivre c’est accepter de mourir." Le deuxième paragraphe est élargi à la société et engagé. Il marque une certaine désillusion : "...des préjugés gantés, ressassés par d’hypothétiques savants." "...soufflé par des bouches aux langues de bois, que manipulent des siècles de dominance." "... jusqu’aux confins d’un Sud étriqué." "...où les valeurs sont des slogans creux que la recherche effrénée de la notoriété scande." Le troisième paragraphe évoque ce moi hybride qui se cherche ou se perd. Les mots sont forts : "Dans ce rêve où le piège c’est mourir de vouloir survivre à la déconstruction d’un toi qui n’est plus toi dès que tu as fait le choix " Le texte, en toute fin, met en exergue la solitude définitive du narrateur : "Méconnus par tes frères, Inconnu de tes hôtes, Paria qui un jour s'est arrogé le droit de survivre…" Et puis, il y a la poésie des mots qui entre en résonance avec la puissance évocatrice de ces mêmes mots : "Dans ce rêve d’oiseau de fer en partance où les sourires sont de givre, fait de cristaux de joies en plâtre." "La forêt boréale revêt un aspect étrange, parsemée d’arbres et de feuilles illuminées, où le chant des sirènes retentit jusqu’aux confins d’un Sud étriqué." "Puis, hybride malgré toi, tu te tiens debout avec le froid des larmes crispées à tes yeux..." Le refrain, comme une litanie, crée un lien presque affectif entre chaque évocation : "Et dans ton ventre, Bat la chamade des pieds incultes Qui s’égarent à vouloir se trouver..." J'aime beaucoup ce texte qui me permet à moi, auteur "plus convenu" d'essayer de l'être un peu moins. Merci beaucoup. |
Anonyme
31/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un texte fort, des images solides pour analyser cette sorte de bilan existentiel en même temps qu'un regard sur la société.
"Tes amis, ces quelques images bien cloîtrées au fond d’une poche d’un vêtement qui détonne quand le chant des différences s’entonne, se morfondent." " soufflé par des bouches aux langues de bois, que manipulent des siècles de dominance." superbes passages, entre autres. " Méconnus par tes frères, Inconnu de tes hôtes, Paria qui un jour s'est arrogé le droit de survivre. " Un très bel écrit. |
Donaldo75
31/7/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut wan,
Eh bé, il a de l'allure ce poème ! "Tu dors éveillé, Dans ce rêve d’oiseau de fer en partance où les sourires sont de givre, fait de cristaux de joies en plâtre." Avec ces premiers vers, j'ai bien senti venir la prose bardée de symboles; je n'ai pas essayé de me lancer dans une explication de texte parce que c'est une gageure vue la richesse de ce poème et qu'en plus ça m'enlève le plaisir de lecture. "Et dans ton ventre, Bat la chamade des pieds incultes Qui s’égarent à vouloir se trouver. Et dans ton ventre, Bat la chamade des âmes impies Qui s’embourbent à vouloir se sauver." Là, je te reconnais complètement. Sauver les âmes, c'est un vocable de pure foi, non ? "Tu dors éveillé, Dans ce rêve où le piège c’est mourir de vouloir survivre à la déconstruction d’un toi qui n’est plus toi dès que tu as fait le choix ;" Employer le terme "déconstruction" dans un poème, même en prose, il fallait oser. On est presque dans la symbolique de la psychanalyse première école. J'applaudis l'audace. Don |