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dom1
27/1/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Beau travail de déconstruction mémorielle.
Aux couleurs sombres, les mots sont néanmoins porteurs d'images attirantes qui se goupillent bien entre elles... domi |
silvieta
28/1/2017
a aimé ce texte
Bien
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Le poids des mots. Il s'en dégage des images fortes et putrides, à consonances péjoratives pour chacune des suivantes :
" immondices " "mouches assoiffées d'éléments putrides " " décomposition " "pâteux " "nauséabonds " "chiens accouplés " " Murs Judas " " couinements " " honneurs enculés " visions d'émois dégoulinants " " haillons " " peurs " " immondices " (bis) ) Travail sérieux de répertoire, plutôt efficace en termes de sensations véhiculées mais l'idée qui s'en dégage est relativement floue. Au début il s'agit de quartiers de bas-fonds et les évocations qui se rapportent tant à la vue et l'odorat collent, mais ensuite il est question de mots " pâteux " ( quel rapport avec un quartier ? et, surtout, pourquoi "le tunnel nasal pâteux des mots " ? quand on parle d'une voix pâteuse c'est plutôt que l'on a le nez bouché ! ) et qui recherche " la mémoire de l'oubli "? les habitants de ces quartiers ? l'auteur ? ( et si c'est l'auteur que symbolisent alors toutes ces allégories de déchéance ?) " Immondices " est un mot utilisé deux fois. Cela sonne comme un relâchement au milieu de la variété lexicale déployée. " Les honneurs enculés " ? je l'aurais jouée plus subtile. " Les honneurs éculés " comporteraient la même syllabe centrale choc tout en ayant un sens. |
leni
9/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Wancrys
des images qui se succèdent et qui évoquent les difficultés de vivre Les propos sont sobres et sans excèsJ'ai beaucoup aimé cette façon de dire une finale en forte Et la joie se fige d'horreur à la pensée des jours à venir, Mais sur son tas d'immondices Le sourire de l'itinérant fait un clin d'œil SALUT à toi Ami Wan LENI BRAVO |
Marite
9/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Wancrys !
Images ressurgissant des profondeurs de la mémoire ... elles me "parlent", je les visualise même, telles qu'elles peuvent aussi avoir une place dans ma mémoire. Les images révélées par ta plume sont particulièrement riches et foisonnantes. Le rythme même des vers s'accorde parfaitement avec leur défilement. Le seul petit (très petit) bémol est le mot "enculé" que j'aurais mieux apprécié s'il avait été autre, par exemple " éculés" comme suggéré dans l'un des commentaires : - Les couinements talonnent les honneurs éculés ... " Mais sur son tas d'immondices Le sourire de l'itinérant fait un clin d'œil " Cet itinérant me fait penser à ces hommes ou femmes, à la raison oscillante et vacillante, errant dans la ville ... Un oubli est-il possible pour qui a côtoyé ce monde ? J'associe la flèche tournée vers le haut à mon appréciation pour la richesse et la qualité de ton écriture poétique. |
Alcirion
10/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Wancyrs,
Ayant beaucoup aimé les proses "anciennes" (particulièrement la série du paria), j'avais une certaine curiosité pour ce nouveau texte. Il y a une faculté d'évocation intéressante ( j'ai pensé au métro mais chacun prendra ce qu'il veut...), comme un dessin dressé à coups de fusain rapides. Des images jetées qui évoquent une atmosphère urbaine, déshumanisée. Très intéressé, bonne continuation. |
Anonyme
9/2/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Je comprends que vous décrivez Marseille (ou une autre grande ville) lors de la grève des éboueurs et l’angoisse que les ordures qui s’entassent suscite chez le citadin..l’itinérant s’en fout puisqu’il passe son chemin et va aller respirer quelque part en Haute-Provence, ou ailleurs à la campagne…c’est ça ? Sinon, je ne vois pas trop.
Pour les honneurs enculés…je ne vois pas du tout…manque d’imagination de ma part sans doute. Globalement je trouve une sorte de surenchère dans ce que vous écrivez (ici), sauf s’il s’agit bien du problème des ordures, mais alors vous ne parlez pas des éboueurs, et ce serait dommage. Vous écrivez bien et il y a de belles images (choc) dans votre texte mais à mes yeux (aveuglés) ça ne montre rien… Désolé pour cette fois. Cordialement PS. Explication bienvenue... |
plumette
9/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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ce texte est un peu comme un coup de poing à l'estomac.
Les sens sont sollicités : la vue ( le tas d'immondice, les mouches) l'odorat ( décompositions, danse ordorante, halos nauséabonds) l'ouïe ( les couinements, les cris). il y a aussi la chaleur accablante, la nudité, la peur. C'est un paysage de désolation, ravagé? ou dans l'extrême pauvreté? Où est-on? Dans un pays chaud, désertique. Le mot "cases" m' évoque l'Afrique. Je ne comprends pas tout: Murs Judas des cases funambules? Les honneurs enculés? La fin apporte un peu d'air dans cette athmosphère suffoquante. Un texte fort et intéressant Plumette |
Anonyme
9/2/2017
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Wancyrs,
Dès la première strophe assez touristique, je sais que ma lecture est déjà plombée. La poésie doit horrifier les poncifs, pas poncifier l’horreur. Elle est une torche, pas un éclairage public. Et l’usage de phrases nominales ne fait qu’agrandir le gouffre de la banalité. A vouloir être à l’os, on tombe parfois sur un moignon. Comme ce « Ballets de mouches assoiffées d'éléments putrides ; ». Eléments putrides… Allons allons, un petit effort de vocabulaire ou d’imagination. Pardon, je me permets cette attaque frontale parce que je connais le grand talent de l’auteur sur certains autres de ses textes. La banalité, donc, côtoie la plus grande sophistication, dans un ballet de jumeaux qui se font la gueule : « Chaleur accablante / De chiens accouplés / Murs Judas des cases funambules / Pas traînants sur les trottoirs » Bon, passons sur le côté apprenti-reporter, mais « Murs Judas des cases funambules » ?? Somnambules, je croirais comprendre un peu mieux, mais funambules, je suis tombé de la corde. « Les couinements talonnent les honneurs enculés » Ouille ouille ouille, ça fait mal. Est-ce une insulte aux puissants de ce monde ? Pour l’instant je préfère rester à distance. En tout cas, que personne ne me suive. A la fin, le verbe se délie, en même temps que le sourire de l’itinérant. Ouf. Ludi funambule de l’oubli |
Zorino
9/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Wancrys,
Votre texte, à la fois poignant et écrit sans retenue, m'a de suite évoqué les Favelas brésiliennes, où y a hélas vécu une de mes connaissances. Les images que me provoquaient ses longs et tristes récits sont exactement les mêmes qui me viennent en mémoire en vous lisant. Bien qu'il ne faille pas aller si loin pour retrouver ce genre de paysage nauséabond, j'aimerais par simple curiosité et si ce n'est pas trop vous demander, savoir quel est le lieu qui vous a inspiré ce poème glauque et pourtant si réaliste. A moins que ce ne soit un paysage tout droit sorti de votre imaginaire, ce qui est fort probable. Je pense que toute la force de votre texte repose dans son dernier vers, qui nous fait prendre conscience combien les injustices sociales sont présentes dans ce bas monde. Sur la forme, bien que je ne sois en rien connaisseur, je trouve le choix de vos mots très percutant, allant même jusqu'à utiliser l'emploi d'un mot vulgaire minutieusement choisi, traduisant ainsi parfaitement bien l'atmosphère qu'il règne en ces lieux rebutants. Je ne vous cache pas que je ne suis pas très friand de ce genre de poésie mais j'ai tout de même pris un certain plaisir à vous lire plusieurs fois et découvrir ainsi votre style somme toute, assez percutant. Merci pour ce partage |
Anonyme
9/2/2017
a aimé ce texte
Bien
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Des images sombres, même rebutantes, pour décrire des endroits qui, hélas, pullulent dans ces pays où règne la misère ; pas pour tout le monde bien sûr " Ventre à terre,
Les couinements talonnent les honneurs enculés ". " d'hommes soliloques " : soliloque semble pris ici comme adjectif ; cela me surprend. |
papipoete
9/2/2017
a aimé ce texte
Bien
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bonjour wancyrs,
Un tableau sale d'où les mots glissent gluants, pour imprégner le lecteur bien au chaud , du réel de la situation . Ca pue et dégouline de toute part, du trottoir, des cases, et des " haillons que portent ces ombres fugaces " ! NB même si en France, certains sans-abris connaissent pareille vie, ils ont ( merci aux maraudeurs ) meilleur sort que vos héros ! Le coq sur son tas de fumier des fermes d'antan, semble un roi à côté de " l'itinérant sur son tas d'immondices " ! Je ne suis pas prude, mais " enculés " put trouver un remplaçant plus poétique ? |
Francis
9/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le visage du monde se couvre de pustules . Il a beau se farder, tenter de les cacher, de les oublier en dressant des murs, des décors factices rien ne peut les effacer. Vos vers atteignent tous les sens: spectacle des tas d'immondices, halos nauséabonds, tunnel nasal pâteux, l'inaudible des cris... Le choix lexical donne une force réelle au texte. Dans ce chaos, le sourire de l'itinérant devient une petite fleur d'espoir !
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LeopoldPartisan
9/2/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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superbe poésie comme je l'aime tant tu transcendes l'innomable en réalité réellement poétique sans compromis ni concession. Il y a dans la démarche moderne à la fois du Baudelaire et son spleen à Paris et du Gérard de Nerval. Autre époque, autre langage mais même dénonciation c'est pour moi un passionnément assuré.
De plus ta langue et tes expressions sont de véritables uppercuts à la poésie ronflante et politiquement correcte ENCORE, car c'estt avec des textes de ce genre que tu me redonnes l'envie d'en découdre à nouveau malgré le spleen facile et finalement pour ce que tu décris complètement dénaturé. |
Pouet
10/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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Slt wancrys, ça faisait longtemps qu'on t'avait pas vu traîner par là...
Alors bon tu excuseras ma franchise mais je vais te livrer bien sincèrement mon ressenti. Il me semble que beaucoup trop d'adjectifs dans le même genre de champs lexical alourdissent un peu la chose. (immondices, putrides, nauséabonds etc etc...) Bon je suis pas une sainte Nitouche ni quoi mais "ces honneurs enculés" qui en plus servent de présentation au texte, j'avoue que ça me laisse perplexe. Je trouve aussi un brin dommageable la répétition d'immondices même si c'est au début et à la fin du poème. Enfin des emplois un brin ressassés: tas d'immondices, voix nasillarde, ventre à terre, ... Voilà j'ai commencé par le négatif, pour moi. Sinon l'écriture est tout de même percutante, le fond fort et audible. Perso j'aime beaucoup ce vers: "Murs Judas des cases funambules" Un poème qui parle bien sûr, qui cogne même. Les poèmes "engagés" sont toujours les bienvenues toutefois, j'adhère à la démarche. Mais au final, une impression de "trop" même si bien sûr que l'horreur décrite mérite ces adjectifs, j'aurais été plus touché, je crois, par plus de retenue. Mais ce n'est que mon sentiment immédiat à la lecture de ces vers. Au plaisir. |
Proseuse
12/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonsoir Wancyrs,
Vous nous offrez-là un poème qui ne peut laisser dans l' indifférence, le glauque et le putride envahissent le lecteur et le titre me rappelle que peut-être ma mémoire oubliera ! Le texte est fort et les mots très évocateurs, les images suffisent à trouver un "sens" au texte, là où la raison, n' a peut-être pas encore réussi à le faire ( pour moi!) en tout les cas, on a beau faire, on n' en ressort pas tout " blanc" de cette histoire-là! Merci pour le partage .. |
DianeSrd
17/2/2017
a aimé ce texte
Bien ↓
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J,ai trouvé ce poème déconcertant par la description de ces "'immondices" qui m'ont évoquées des lieux visités au Cambodge.
La lumière qui vient éclairer les derniers vers sont pour moi les signes du poème. Comme dit J-P Siméon dans son récent "Manifeste des poètes" : "il nous reste à promouvoir, sous les apparences du poème, un autre principe d'existence qui n'est que l'intensité de vivre devant la mort", c'est à dire, me semble-t-il, faire émerger une métamorphose. Je n'ai pas bien compris, ni aimé : Ventre à terre, Les couinements talonnent les honneurs enculés À l'angle des rues, Et l'inaudible des cris aux oreilles assourdies |