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Donaldo75
25/9/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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J’ai été subjugué par la version musicale de ce poème, bluffé même oserai-je dire ; il y a dans la voix du récitant une fragilité, une authenticité qui m’a débordé. Du coup, le poème lui-même prend de l’ampleur car la combinaison musique/voix/texte donne toute sa puissance au thème. Je pourrais passer des heures à expliquer pourquoi ce texte est fort mais sa grande force est son instantanéité, l’impact qu’il a sur mon cerveau droit – oui, je l’ai dit, j’ai employé le mot cerveau – et débranche complètement son homologue gauche parce que l’émotion transmise par le voix, la tonalité imprimée par la musique, tout ceci dépasse les seuls mots. Et pourtant, ils sont beaux, ces mots.
Evidemment, j’ai reconnu l’auteur et je le salue car il a réussi à m’émouvoir avec ce long slam. Bravo, bravissimo, pouces en haut et toute mon admiration. |
Robot
25/9/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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J'ai été surpris agréablement ! Alors que je m'attendais à un slam rythmé, ce texte nous est déclamé avec une douceur lente de la voix qui nous fait ressentir tristesse et désespérance. On sent derrière les mots tout le vécu d'une situation. C'est cette douceur de l'expression, appuyée sur des notes qui me font penser à des larmes, qui rend le texte vrai.
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Anonyme
3/10/2022
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Coucou Wan,
Pour une fois, je n'ai pas lu le texte mais juste écouté le slam au casque avec ce son judicieusement choisi d'un piano égrenant ses notes en contrepoint de ta voix. Je crois que Don a déjà a peu près tout dit au niveau du ressenti alors je ne m'appesantis pas avec juste une réflexion en tête : la peur de l'inconnu n'est-elle pas le fondement du racisme ? Une très belle réussite émotionnelle. Chapeau, Monsieur ! La petite |
papipoete
3/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour cher cousin
" Monsieur ", non point comme à cet homme de couleur " toi, là suis-moi j'ai à te parler ! " Et nous voici embarqués, témoins privés de parole face à un " négro ", auquel on ne va quand-même pas prêter une oreille attentive ! NB bien que ce genre de vie telle celle d'un esclave ait progressé, il est hélas encore des latitudes où la couleur de peau égale COUPABLE, malgré les prières de celui que tout accuse ( ben oui, il est noir ! ) Et le héros pourra bien supplier, jurer qu'il fait tout pour être comme un blanc ( forcément innocent ) Coupable de vouloir trouver des paradis artificiels, puisque sur Terre l'Eden leur est interdit à ces gens " pas comme les autres " Mais quand leur bras sous l'aiguille éclate de toute part, le sang est écarlate comme celui de " l'innocent ", et " Monsieur, voyez-vous je suis terrorisé ! " Une prière, supplique devant le bâton qui se lève en même temps que le ton de " monsieur ", que notre frère canadien nous livre de façon bouleversante et sa voix se prête si bien à ce drame... |
Jemabi
3/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Habituellement, je ne suis pas trop fan de cette catégorie mais là, en l'écoutant, j'ai vite été subjugué par la beauté de ce texte rempli d'humanité, touchant, émouvant, d'autant plus fort qu'il est récité d'une voix douce et dépourvue de toute violence, en contradiction avec la violence des faits évoqués. La chanson en elle-même s'écoute et se réécoute et se réécoute et se réécoute toujours avec le même plaisir, signe de sa grande qualité. J'ai aussi adoré le piano en fond sonore, qui accentue cette sensation de plénitude.
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Anonyme
3/10/2022
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Je n'ai vu qu'une suite de clichés, désolé, dans un français très plat. Par ailleurs, critiquer Monsieur puis lui demander de l'aide, est une tactique bien peu intelligente.
Mais j'ai apprécié la version "Dissertation". |
Cyrill
3/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Re-bonjour Wan, comme un te nomme ici.
Avant d’écouter, je m’étais imaginé un ton vindicatif, une voix forte, et non, voilà de la douceur et du calme. Ou peut-être de la politesse désespérée, comme lorsqu’on expose ses difficultés devant un travailleur social. C’est à ça que j’ai pensé avec l’adresse à « Monsieur ». Question rythme et diction, c’est vraiment OK. Le texte sonne, en plus, en belles allitérations et mérite vraiment le nom de slam, dont la première superbe : s’en sortir/sang sortir, puis : rat traqué/matraqué… massacrés, s’en sort sans séquelles. À côté de la réflexion tout juste sortie en nouvelle, quel beau complément ! Je suis ému et impressionné. Bravo Wancrys, et bravo également à l’interprète. Je mets ce morceau dans mon florilège. |
Provencao
3/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour wancyrs,
" Et qu’il s’effraye, Monsieur ! Et qu’il se crée des scénarios débiles, pour se faire peur, Monsieur ! La peur, Monsieur, voilà le maître mot ; la peur, Monsieur, c’est ça la cause de nos maux. Et moi aussi j’ai peur, Monsieur." Bravo pour cette poésie forte, sensible, humaine où on ne peut rester sourd à cette voix, douce, aimable et affable , qui nous livre à ce manque - a -être..à ce non-monde, à l'immonde. Un véritable coup de coeur Au plaisir de vous lire Cordialement |
Lebarde
3/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut wancyrs
J'ai un principe je n'ouvre jamais en EL ni la poésie en prose, ni les Chansons et Slams pas plus que les versions chantées dans lesquels je me considère comme totalement incompétent. Là je me suis laissé tenter et je suis scotché par la puissance et l'efficacité de ce texte superbement rehaussé par l'intensité de ce slam lent et l'émotion dégagée par les "gouttes" du piano. Le propos sagement violent, magnifiquement touchant et percutant plombe le cœur, arrache les tripes, blesse la raison, oblige à réfléchir sur un mal impitoyable et destructeur engendré par la peur de la différence de l'autre, surtout celle de la couleur de sa peau qu'on ne peut cacher et qui fait que certains "changent de trottoir." "Un cercle vicieux" de rejet qui conduit à tous les abattements et toutes les dérives pour ceux qui se sentent exclus brimés, marginalisés, "noirs" avec pourtant un sang bien rouge qui "sort des veines ...éclatées!" "Pouvez-vous nous aider, Monsieur ?" Ah si seulement je pouvais.... mais ne m'appelez pas "Monsieur". Bien sûr, il y a bien quelques lourdeurs dans l'expression qui pourraient me chagriner dans la version écrite...que je lis mais le sujet n'est pas là. Merci |
Angieblue
3/10/2022
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Ce qui est surprenant c'est que le texte est dit avec beaucoup de douceur et d'humilité, sans aucune colère. C'est presque larmoyant.
Je ne sais pas, j'aurais appuyé davantage sur la dernière syllabe et mis plus de détermination dans ce plaidoyer pour affirmer un droit, le droit à la tolérance, le droit à la liberté, l'égalité, la fraternité et le respect ! le droit d'exister dans la dignité ! J'espère qu'aujourd'hui on est loin de ce genre de discriminations. J'ose croire que l'humanité a évolué même s'il restera toujours des monstres. |
Vincente
4/10/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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La voix, le phrasé du vieux "Monsieur" font la richesse de ce slam. En racontant comme ceci la dure réalité de la condition de ce narrateur, il nous parvient terriblement crédible, très touchant.
J'aurais donc pu m'en tenir à cet excellent ressenti si quelques mots ou notions n'étaient venues disjoindre la juste coulée de sa plaidoirie humaniste. Le terme "psyché" n'était pas le bienvenu. L'expression "construire son paraître", très intellectualisée aussi ne colle pas bien non plus. Pas trop séduit aussi par cette phrase : " les psychiatres disent qu’il y a toujours un point de rupture,". J'ai bien aimé le rythme lent mais irrépressible, et puis ces associations allitératives ou pas, vraiment joliment faites. Bel angle d'expression, mais heureusement que le texte est portée par ce bonhomme parce qu'en lui-même, il frôle tout de même le prêchi-prêcha. |
Anonyme
4/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Wancyrs
Cette voix si douce et si triste qui dénonce la sordide vérité faite de peur et de haine m’a emporté dans un flot d’émotions. Bravo l’artiste ! dream PS. Dans à peu près le même registre, je tiens à vous signaler que ce soir sur TV 13, à 20h30, vous pourrez voir le 2ème volet (après celui d’hier soir) de « C’était la guerre d’Algérie ». |
Lotier
5/10/2022
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Sans doute n'ai-je aucune affinité avec cette absence de rythme qui m'empêche de rentrer dans le texte. Je fais partie de ces lecteurs qui ont besoin de repères dans la lecture, soit des repères rythmiques, de scansion, soit des repères d'images poétiques, de répétitions de mots, d'autres figures de style, etc.
Ici, bien sûr, il y a la répétition du mot « Monsieur », mais ça ne m'a pas suffit. Peut-être eut-il fallu carrément basculer dans la poésie énumérative, de liste, factuelle, pour renforcer la charge… et accrocher des lecteurs comme moi. |
Vincent
5/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour wancrys
Je ne ne vais pas disserter sur votre CRI je pense qu'il n'y a rien à ajouter à l'horreur Je pense que votre texte devrait être passé en boucle à tous les racistes Je me prends pour le monsieur à qui votre CRI est adressé mais comment rendre moins raciste certains, c'est une vaste question |
wancyrs
5/10/2022
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EMEF
9/10/2022
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J'ai été touchée par l'écoute de ce slam. J'ai été frappée par une idée, une image, celle du psychiatre et des piqûres sur les bras. J'imagine donc un hôpital, un homme embrumé par les médicaments, ses réflexions, son désespoir résigné, les blouses blanches, une grande tristesse et la révolte cadenassée - chaque grand malheur peut conduire à cette situation. L'image n'a peut-être rien à voir avec la réalité, mais le slam écouté me donne à sentir cette ambiance-là. La dernière phrase peut passer pour de l'ironie, pour de la naïveté ou pour une supplique. Chaque auditeur choisira sa version. C'est typiquement un texte qui touche, où les imperfections passent loin derrière le ressenti.
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Marite
15/12/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Wancyrs, si je comprends et mesure à leur juste valeur toutes les émotions et ressentis décrits avec force détails dans ce slam, la voix m'a étonnée et déçue car trop doucereuse. C'est dommage car ceci atténue la force de communication et piège les lecteurs dans une sorte d'attitude de compassion obligatoire pour ne pas être culpabilisé.
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