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Provencao
18/5/2018
a aimé ce texte
Pas
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Je suis très surprise de ce poème, que vous avez classé en libre....sur son intention première.
J'aurai tendance à donner au mot "cœur" en français une double acception, qui parfois coïncide chez un même être : le dernier degré de la douleur, et le dernier degré de l’abjection . Il me semble qu'un vrai bonheur ne peut être l’apanage d’un seul individu et que la crispation sur soi-même est sans doute l’obstacle principal qui s’oppose non seulement à la joie, mais aussi au bonheur intime, s’il est vrai que ce dernier n’est jamais que la résonance au cours du temps des joies les plus pures éprouvées....."Car mes mots Deviennent maux Devant la cécité Des perceptions" Au plaisir de vous lire Cordialement |
Queribus
21/5/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
J'ai beaucoup aimé la construction de votre poème avec votre écriture si originale; je pense toutefois qu'il y avait peut-être la possibilité d'écrire deux textes, le second commençant à matin. Votre style "haché" donne un ton tout à fait particulier au poème qui a le grand avantage de se lire facilement sans s'y reprendre à plusieurs, comme chez certains, pour arriver à peu près à comprendre le contenu et la finalité de l'écrit. En résumé, j'ai trouvé ce texte intéressant, moindre dans son écriture et facile dans sa lecture. Bilan donc très positif. |
Lariviere
28/5/2018
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
L'idée du texte en terme de construction rythmique est intéressante ; celle-ci est faite pour créer l'atmosphère pesante et l'élasticité de ce temps, tantôt lente corrosion, tantôt roulette russe, quand il rentre ainsi en résonance avec notre moi et nos sentiments. J'ai l'impression que pour créer cette ambiance, il y a sur l'ensemble deux ou trois parties rythmiques bien différente, sans doute pour éviter la monotonie de lecture et permettre au lecteur d'appréhender cette thématique du coeur battant au rythme parfois rapide, parfois ralenti, du temps qui passe quand s'égrène la nuit... Je pense que les articulations de ces différentes parties rythmiques sont encore trop raides par moment ; la première partie est audacieuse et je pense comprendre l'intention dans le tempo mais elle ne me convainc pas en l'état ; à cause d'images et de vers trop descriptifs, même si je comprends qu'ils sont là justement pour annoncer "la situation" du thème. Aussi les jeux de mots et de rythme seraient peut être à améliorer dans cette partie, pour un meilleur impact de lecture : "Ses yeux dans les miens Reflètent Les miens dans les siens L'aiguille de la vieille horloge hésite, Fascinée par ce corps à corps inhabituel" J'ai aimé les deux dernières parties, sur le choix des mots et des images, sur le percutant du rythme et sur la réalisation. C'est vrai qu'ici on retrouve le type de rythmique et de construction que l'auteur maîtrise et affectionne, ou l'inverse... donc pas de surprise sur la qualité de ces strophes aux vers courts, à la rythmique "fauve" et aux images percutantes !... "Et mon cœur, Arme de destruction massive..." Ces deux vers, sur l'image (forte) et la métrique, prépare magnifiquement le final. J'aime particulièrement la fin. Je la trouve réussie, avec la reprise judicieuse de ce "Matin", reprise presque anaphorique puisqu'on retrouve ce "Matin" comme moteur rythmique parfois, mais surtout comme fil conducteur du thème et de son axe tout au long de la lecture, comme une sorte de voyant lumineux qui indique la porte de sortie possible, et qui ainsi clôt magnifiquement le poème en l'ouvrant justement ; c'est stimulant pour le lecteur ce type de fin ; c'est comme une clef offerte sur un horizon (même de 24h) encore à construire... Bravo pour ce "matin" de fin, donc, qui résonne et qui claque certes mais autant comme la détonation d'une balle que comme un espoir possible ; aux lecteurs, ensuite, d'appréhender et de construire l'ensemble !... ;) "Merci pour ce partage", comme dirait un célèbre onirien, et bonne continuation ! |
Anonyme
28/5/2018
a aimé ce texte
Bien
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J'ai trouvé l'idée intéressante, assimilée à << tuer le temps >>.
Le coeur devient pistolet. L' horloge est l'arbitre pour ainsi dire. La première partie du "2" imite la roulette russe avec les sentiments. Et le matin vient trancher ces états d'âme. |
Marite
28/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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" Car mes mots
Deviennent maux Devant la cécité Des perceptions " C'est ce qui me donne la clé pour comprendre ces vers très libres. Une mise à nu d'un coeur "dépassé" par ce qu'il ne comprend plus et qui n'arrive pas à se reprendre. Seul remède trouvé : "jouer à user le temps" |
Anonyme
28/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'aime... les sonorités, les jeux sur les mots, les sens multiples, l'attente, le rythme, la métrique... j'aime tout.
Et donc je suis aussi utile qu'une planche à pain chez un intolérant aux céréales, tu m'en voudras pas Chevalier Noir, mon Chevalier ... ? (bon quand même te dire que j'apprécie par dessus tout le contraste entre le tout et la fin... les mots après les maux... ! Merci ) |
Anonyme
29/5/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour wancyrs,
J'aime beaucoup le titre de ce poème, il me donne envie de découvrir le texte par l'emploi de ce mot "Nocturnal" peu usité. Je découvre, me semble-t-il un état d'insomnie. Insomnie parée de bonnes images : "Il tient le chrono Moi la patience," "Minuit oublie de battre Ses 12 coups" Par contre, j'avoue avoir été moins enthousiasmée par la dernière partie surtout à cause de : "Car mes mots Deviennent maux" beaucoup trop "déja vus" Dommage, à mon avis, car l'ensemble et son rythme de "temps détraqué" avaient bien fière allure. |
Lulu
31/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Wancyrs,
J'ai été un peu dubitative au début, voyant que le coeur se battait avec le temps et dans une métaphore où l'arme est l'arme qui fait mal... Je déteste tant les armes... Mais j'ai adoré ce texte poétique à souhait qui chante un beau duel (et je dis bien beau duel, moi qui n'aime guère les armes...), car le ton et le rythme jouent parfaitement avec les mots. Il y a ce "Far Intérieur" intéressant ; ce "corps à corps inhabituel" qui peut dire une nuit blanche d'exception... Le jeu du tic tac avec "Et le tic / Et le tac", bien détachés qui allongent le temps, comme un ralenti sensible... De vrais petites trouvailles qui m'ont beaucoup plu. J'ai un peu moins aimé le détachement des vers qui répètent "Clic" ; "Clac" ou ce "Bang" qui fait trop théâtral... mais je chipote. J'ai été à nouveau agréablement surprise avec les mots du "matin"... "Le matin est couteau / Qui tranche / Le mot est projectile"... Vraiment très beau, percutant et musical. Toute la dernière partie est vraiment séduisante. J'ai le sentiment que vous avez vraiment travaillé ce texte, qu'il n'a pas été le fruit d'un premier jet, et la qualité est là. Le poème a du relief. Au-delà de la nuit, il évoque tout plein de choses relatives au temps, simplement. Ce temps qui passe, ce temps qu'on perd parfois, ce temps qu'on gagne à poétiser comme vous le faites très bien ici. Au plaisir ! |
Anonyme
6/6/2018
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Je suis venu vous lire plusieurs jours d'affiler, mon ressenti faisait le "yoyo", me voilà aujourd'hui enfin dans un ressenti bien plus tranché.
Ce "Nocturnal" est présenté de façon originale, rythmée, plaisante et déroutante par instant. J'ai comme vous dans un écrit utilisé cette formule "user le temps", nous en sommes tous là, on a beau faire, il aura toujours le dernière le mot. Vous avez su me captiver complètement d'un bout à l'autre. Ici, la forme est le soutien indispensable à vos mots, elle est le goût, la saveur. Elle les met en valeur et les voilà qu'ils explosent et s'épanchent pour le grand plaisir du lecteur que je suis. |