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Lunar-K
26/3/2011
a aimé ce texte
Bien
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Un texte que je trouve assez inégal dans son ensemble, où des images fortes côtoient certaines lourdeurs.
J'ai beaucoup aimé : - "le derviche s'enivre d'étourderie" : Le cycle sans fin... - "dans ce rafiot nommé désir" : Joli clin d'oeil. - "coco-toubabou" : Un bien joli mot je trouve ! - "À la sueur de ton cul, à la sueur de tes seins" : Un vers qui commence magnifiquement, mais la suite est trop redondante avec cette rime en "eur" qui s'appesantit au fur et à mesure. - "Toi qui traines la pierre qu'on te lancera" : Ma préférée, sans aucun doute ! Malheureusement, à coté de cela, j'ai trouvé certaines images trop banales, et certains vers trop lourd, notamment : - "l'ombre sinistre plane sur les campagnes décharnées" : Vraiment trop cliché... - "sans aucun choix que de cultiver l'ennui / et la haine fait le tour du propriétaire" : D'abord, "sans aucun choix" me pose problème, une tournure assez difficile sémantiquement et à laquelle j'aurai préféré "sans d'autre choix". Ensuite, "et la haine..." dont on a l'impression qu'il suit "cultiver" alors que pas du tout ; ce n'est pas très clair... - "à voler près du feu, on se brûle les ailes" : A nouveau, un trop gros stéréotype. - "« l'inespoir »" : Déjà que je ne perçois pas du tout l'intérêt de ce néologisme que je trouve particulièrement laid, les guillemets qui l'entourent accentuent encore plus son aspect artificiel. Personnellement, je les supprimerai. Sur le fond, une certaine incohérence, voulue je suppose, mais qui n'est cependant pas dénuée d'intérêt : un sentiment de révolte mêlé à de la complaisance. Ce n'est pas mal car, généralement, les descriptions qu'on nous propose de ce genre de mauvais lieu sont soit négatives soit positives, rarement les deux comme c'est ici le cas. Cette ambiguïté n'est pas sans ajouter une dimension supplémentaire à ce texte, un certain masochisme peut-être. En tout cas, j'aime assez bien ce texte, malgré quelques défauts et facilités vraiment trop flagrantes. Mais cela vient peut-être de ce petit côté slam que je lui trouve par moment et de ce ton faussement dégagé... ? |
framato
29/3/2011
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte dur, sans complaisance, qui nous parle d'un quartier populaire de Yaoundé, de ses filles qui ne sont plus vraiment des sœurs et qui procurent de fausses joie.
Là-où les moustiques sèment la maladie, tout en jouant du Mozart. La mort et puis la vie, grouillante. Un texte fort (qui aurait sans doute encore pu gagner plus de force en étant un rien élagué, pour gagner de la percussion). La ponctuation me semble parfois un peu hésitante, comme par exemple dans les deux premières strophes. Un quatrième opus bien différents des trois premiers, quittant les villages et aux phrases bien plus directes. Intéressant. |
Lunastrelle
3/4/2011
a aimé ce texte
Bien
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Un texte qui frappe de plein fouet à certains moment. Par contre, il s'essouffle un peu, non? Bon, ce n'est pas gênant, mais à certains moment j'ai un peu décroché, peut-être est-ce à cause du rythme, ou bien d'expressions...
Ou bien parce qu'il est un peu trop long. Je trouve qu'on aurait pu zapper certains vers, qui n'apportent rien de spécial. Je relèverai par exemple: "Ces taudis qui agressent la vue, ils s'y entassent sans aucun choix que de cultiver l'ennui et la haine fait le tour du propriétaire." Le troisième vers me semble superflu par exemple, ainsi que la moitié du premier (après "ces taudis"). "Ici on vend la chair une parcelle d'entre-cuisse : 1000fr du plaisir, la bonne franquette à la criée, ces dames sur chaire." Les deux premiers me semblent inutiles aussi. Peut-être replacer l'idée de la chair, mais après... Mais sinon, malgré tous ces détails, j'ai quand même apprécié ma lecture, et la force de cet exode... |
LeopoldPartisan
13/4/2011
a aimé ce texte
Bien ↓
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Il est parfois difficile et délicat de prendre de la hauteur vis-à-vis d'un vécu si lourd à porter et à assumer, d'où cette curieuse impression d’osciller sans cesse entre complaisance et révolte. Je reste persuadé (et c’est très facile de le dire et nettement moins aisé de le transcrire) que pour qu’un sujet anecdotique puisse se transfigurer, il doit porter en lui d’une part les germes de son universalité et de l’autre un réel détachement de son auteur. Ce n’est hélas pas encore le cas ici.
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zahra
30/4/2011
a aimé ce texte
Bien
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j'aime beaucoup, c'est navrant et ça laisse un goût amer à la fin de la lectue.
J'aurais aimé une réaction quelconque du narrateur qui aurait brisé cette désolation! |