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Poésie libre
wancyrs : Relents
 Publié le 26/06/11  -  6 commentaires  -  634 caractères  -  199 lectures    Autres textes du même auteur

À fleur du mal


Relents



T'offrir une fleur,
Attiser le pourpre éteint de tes joues.
Ta vie a cessé de conter,
Figée entre là et après.

Une comète échoue au cœur des reliques,
Pacifique.
Glissent en surface fascinations, reflets laminés ;
Ton cœur est comète.


Un sourire, juste un sourire...

Plus rien ne vole à l'unisson,
Même pas les illusions
Qu'un jour puisse encore aduler.

Le vent souffle les pétales de rose
S'étalent les senteurs alanguies
Ne reste que les épines

Qu'enfoncent les peurs vespérales.


Mai 2011


 
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   Anonyme   
30/5/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Une atmosphère délicatement triste que j'apprécie... Pas grand-chose à dire sinon, le sujet est archi-rebattu je trouve, mais traité avec élégance. Le jeu sur les sonorités est discret mais bien là.

   Nescience   
14/6/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J’ai beaucoup aimé ce poème, très délicat, pudique, qui laisse juste apercevoir les émotions. Le résumé est d’ailleurs très bien choisi, ici, on effleure juste le mal… et ça me plaît.

J’ai tout de même trouvé dommages quelques petits détails… La répétition de « comète » dans la deuxième strophe ; « Un sourire, juste un sourire » qui, même si je comprends son utilité, brise un peu l’harmonie de l’ensemble ; et peut-être ce « vespérale » un peu sophistiqué pour le reste.

Par contre, j’ai beaucoup aimé certaines images comme : « Attiser le pourpre éteint de tes joues », « Une comète échoue au cœur des reliques ». Et, surtout, j’ai aimé me laisser bercer par l’ambiance du poème, par cet aveu d’amour impuissant face à la douleur de l’autre.

   Mona79   
14/6/2011
 a aimé ce texte 
Un peu
La présentation est bonne et la ponctuation bienvenue. Mais en poésie libre, la majuscule ne se met pas en début de vers, seulement après les ponctuations d'usage (points).

Le premier quatrain m'a plu mais la suite m'a déçue. Je ne comprends pas bien le titre : des relents de quoi ? De vie, de mort ?

Le second quatrain est nébuleux avec cette comète qui me semble peu appropriée.

Je crois comprendre que la fleur est destinée à une défunte, ainsi que le précise le dernier tercet : le vent souffle les pétales de Rose (pourquoi une majuscule à rose ? Etait-ce le prénom de la femme ?) s'étalent les senteurs alanguies/ne restent que les épines.

Le vers final est une belle image.

   Lunastrelle   
17/6/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème qui transporte, qui se veut léger mais qui, en même temps, est délicat. La seule chose sur laquelle je butte vraiment, c'est à ce passage:

"S'étalent les senteurs alanguies "

L'inversion (si c'en est une) est très inesthétique pour moi! Mais sinon, la musique coule sur les yeux, c'est l'impression que j'ai eue.

   Cyrielle   
26/6/2011
 a aimé ce texte 
Bien
J’ai compris ce poème (titre compris) comme l’évocation des relents d’un amour terminé.

J’ai beaucoup aimé les quatre derniers vers pour la construction syntaxique suspensive qui mime parfaitement la façon dont s’étalent les senteurs (tout du moins est-ce ainsi que je l’ai perçu). Ces vers donnent à ce poème toute sa force poétique sans doute parce qu’ils développent de façon très originale une belle image qui fait écho au titre.

Là où j’ai eu plus de mal, c’est dans les vers précédents. Chaque strophe développe une image (la fleur ; la comète ; les illusions) mais l’auteur n’a tissé aucun lien entre ces images ce qui me donne une impression d’éparpillement.

La force poétique de ce poème, c’est son pouvoir d’évocation et la capacité de l’auteur à avoir su faire passer du négatif (les relents) sous forme positive (évocation subtilement menée).

   Lunar-K   
27/6/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un poème tout en tendresse, très joli, et triste à la fois. Poème qui nous parle de ces "absents", ceux-là pour qui "la vie a cessé de conter", pour qui l'essentiel est déjà passé... Des "relents", comme une présence absente, ou bien l'inverse, qui n'ont plus d'illusions, qui ne projettent désormais plus rien...

J'ai eu du mal à comprendre la métaphore de la comète, et ne suis toujours pas convaincu de l'avoir bien saisie. Serait-ce à cause de leur "queue" qui marque leur passé et en font même la spécificité ? Cela me semble faire sens en tout cas...

Un poème très bien écrit, discret, tendre. J'ai juste un peu buté sur la répétition de la "comète" dans la seconde strophe ainsi que sur le sens du dernier vers. En quoi les peurs vespérales enfoncent-elles les épines ?

Sinon de très belles images, notamment celle des deux premiers vers et celle de la dernière strophe. Je suis moins convaincu par la seconde strophe néanmoins, et cette comète qui me semble dénoter avec le ton général du poème...

Mais, dans l'ensemble, un texte vraiment très beau, un peu triste peut-être, mais qui déborde d'émotion. J'ai bien aimé.


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