Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
wancyrs : Tunnel sans fin
 Publié le 23/11/09  -  9 commentaires  -  1233 caractères  -  236 lectures    Autres textes du même auteur

Lorsque les ténèbres ont raison sur le sommeil...


Tunnel sans fin



Quand s’endort le jour
Que les joutes scellent
Un pacte éphémère
D’habiles ventriloques
Assiègent ma cité
Mon âme.

Une forge
Où Dieu a laissé traîner
Les outils
De l’imperfection.

Au seuil du surmoi
D’innommables sujets
Enivrés.

L’élixir du doute
Enserre le hardi
L’immuable tourment
Ricane.

Un volcan charrie
Visqueuses frustrations
Projectiles d’impuissance
Sur les récifs
De l’inquiétude.

Sanglants combats
Contre le moi-émoi
L’ego s’enfuit vers
Le néant-hésitation

Trahison !

Conscience fléchie
Sanglots mort-nés
Martyre opprimé

Réprimé !

Fier poltron
À l’horreur naissant
Esprit encanaillé
Fumée champignon
Mort en bandoulière.

Alliance psychédélique
De fakirs infidèles
Un imbroglio
De farces.

Et...

Quand l’ardent rayon
Dilue la nuit

Que vagues-souvenirs
Déportent au loin

Mélancoliques délires

Les joutes-cryogéniques
Aux portes de mon cœur
Font déjà
Le pied de grue.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
23/11/2009
Salut wancyrs, mon frère africo-québécois ! Désolé, je suis un peu en retard "because" ton Tunnel sans fin dont je ne voyais pas le bout, d'autant que, si je puis me permettre, il manque un peu de clarté ton tunnel... J'irai même jusqu'à dire que par instant, pour moi tout au moins, j'ai dû rouler au pas tellement c'était sombre. Comme tu peux voir, j'en suis quand même sorti, un peu perdu il va sans dire, et me demandant encore ce que sont les joutes-cryogéniques, un truc à glacer le sang des plus intrépides...
Bon, je ne suis pas une référence en tant que commentateur et j'ai "parfois" un peu de mal avec la poésie moderne (au point de me faire traiter de vieux c...lassique suranné !) mais pourtant, vois-tu, je ne demande qu'à comprendre... Ca serait sympa de m'éclairer par le biais d'un forum, ou par MP, au choix, afin que je ne meure pas plus idiot que je ne suis... J'attends cet éclairage pour apprécier à sa juste valeur ce texte , par ailleurs fort bien présenté... J'avais aimé Un jour peut-être, ici je suis dans l'expectative. Alex

   Anonyme   
24/11/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bon je serai critique sur la mise en page que je trouve trop linéaire, l'insomnie ce n'est pas ça pour moi, c'est quelque chose d'éclaté, de dispersé, où les draps sont jettés, les oreillers en boules.

Passant cela, j'aime beaucoup ton texte. Il reflète bien, ces écarts de sommeils, ces errements nocturnes.

Il y a quelques images trop simples: "Fier poltron", "l'élixir du doute", "sanglants combats" par exemple.

Mais le reste est bon.

   shanne   
24/11/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,
Je suis rentrée plusieurs fois dans ce tunnel, rien que la présentation ce texte le dessine à mes yeux. Je suis restée sans ne pouvoir rien dire, l'angoisse est bien décrite: quand s'endort le jour, d'habiles ventriloques assiègent ma cité, l'immuable tourment ricane, ces vers, je les traduis par je ne peux pas oublier. Et quand l'ardent rayon dilue la nuit, les joutes cryogéniques font déjà le pied de grue...même le jour, je suis glacé, non, je ne peux oublier, et je dois vivre avec ça...
Merci à vous

   Anonyme   
24/11/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La mise en page, si elle n'évoque pas l'insomnie, évoque bien par contre le tunnel... J'aime bcp le détournement psychanalytique du texte, le jeu sur le moi sur moi, émoi,... peut-être cette sphère sémantique aurait-elle pu être poussée plus loin...

J'aime cet oxymore sympa aussi, ce fier poltron...

Ensuite des images fortes, la forge, dieu a laissé traîner les outils de l'imperfection, j'aime bcp ça..., parfois une inversion que j'aime moins aussi, comme à l'horreur naissant qui me paraît moins fluide que naissant à l'horreur... mais c'est du détail...

J'ai aimé tes images... il manque parfois un peu de fluidité pour qu'elles glissent bien, et ce à deux niveaux : sonorités et liens entre les images. C'est parfois un peu difficile de suivre, mais bon, moi j'en redemande quand même...

Pour l'anecdote, un jour, je disais à mon frère : je vois enfin la lumière au bout du tunnel...
Réponse : la lumière au bout du tunnel est un train !

   Anonyme   
25/11/2009
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime bien "Une forge où dieu laisse traîner les outils de l'imperfection", "sur les récifs de l'inquiétude"et aussi "mort en bandoulière" entre autre.
J'ai trouvé ce poème original dans le bon sens du terme même si je n'accroche pas à tout. Un petit regret pour le rythme qui à mon sens n'est pas au top.
Dans l'ensemble, je vote pour.

   Chene   
27/11/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Wancyrs

Si ton intention était de traduire à travers tes mots l'obscurité et les zones d'ombre que recouvre l'insomnie, alors c'est réussi.
La conséquence en est cependant que ces zones d'ombre créent un obstacle à la compréhension de certaines expressions employées.
Quelques exemples :

-"Enserre le hardi"
- "Martyre opprimé"... "Réprimé !"
- "fakirs infidèles"
- "Les joutes-cryogéniques "


Je conçois bien que tout ne peut être expliqué ou explicable... Les mots parfois peuvent nous échapper et avoir pour l'auteur une résonance réelle difficilement partageable avec le lecteur.

La mise en forme avec le centrage choisi comme mode de représentation graphique et visuelle du "Tunnel sans fin" ne m'a pas convaincu. J'aurais imaginer non seulement le centrage mais également une justification (avec une gestion poussée à l'extrême des espaces entre lettres) de chaque vers venant remplir, obstruer la totalité du volume du tunnel. Une telle mise en page (renforcée par une gestion irrégulière de l'interlignage) aurait apporté une illustration visuelle beaucoup plus prégnante figurant un relâchement de l'endormissement sur certains vers et la compacité du trouble du sommeil pour d'autres.
Je sais que ce genre de mise en forme est réalisable sur traitement de texte, je n'en sais rien avec l'emploi du html. (Mais il me semble bien que Pluriels1 arrive à formater ainsi ses "poèmes justifiés")...

En résumé, si l'ensemble du poème traduit relativement bien l'insomnie et ce qui la provoque, en revanche la représentation graphique me laisse dubitatif.

Bonne continuation, Wancyrs et à une prochaine lecture.

Chene

   Anonyme   
25/12/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour wancyrs.
J'ai compris que ce texte évoquait le mal-être.
C'est un thème récurrent. Le lecteur guette donc ce petit plus qui fera de ce poème une œuvre sortant de la banalité.

Tu as choisi un langage sophistiqué, parsemé d'expressions hermétiques. Cela fait plus d'un siècle que des poètes se sont emparés du procédé. L'effet de surprise s'est estompé depuis belle lurette et le lecteur lambda que je suis ne ressent plus que de la lassitude devant de tels exercices.

Sans doute ce texte sera-t-il apprécié à sa juste valeur par les amateurs de ce mode d'expression.

   Anonyme   
6/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Les images sont très belles, les frayeurs nocturnes décrites avec force et beauté. Un poème sombre dont le sujet fait écho.
J'avoue que certains passages me laisse dans le flou: " Alliance psychédélique
De fakirs infidèles
Un imbroglio
De farces."
mais ce n'est pas grave, cela n'enlève pas le charme du poème.

   Marite   
6/3/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour Wancrys. Je comprends qu'avec de telles images il soit difficile de trouver le sommeil. J'ai tout aimé mais n'ai pas trop compris "les fakirs" et les joutes-cryogéniques". Ne serait-il pas plus simple de faire "le ménage" dans tout ça afin de dormir et de laisser le subconscient faire son travail de remise en ordre?


Oniris Copyright © 2007-2023