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papipoete
3/5/2018
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour WildPath
" superbe au jour naissant ", il compose pour se donner un genre humain ; le soir venu, je le cherche, il est là " tout en majesté, dans sa robe moirée ", le MERLE . NB j'écrivis un jour un hommage à cet emplumé, me faisant songer à un bavard causant le matin avec un voisin ( que vas-tu faire aujourd'hui ? ) et le soir venu ( alors, as-tu passé une bonne journée ? ), et tout cela à 100 m de distance, avec des phrases richement illustrées ! Dans la première strophe, vous m'étonnez pourtant, car rarement le merle se cache pour entrer en récital ; il se perche plutôt bien en vue en haut d'un poteau, comme pour " avoir du réseau " et tchate avec son ami ... sonnet " contemporain " ? les rimes " train/din " peut-être ? |
Anonyme
3/5/2018
a aimé ce texte
Un peu
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La rencontre matinale avec un merle.
Voilà un sujet de poème. L'idée est originale. Mais mettre en poésie.... c'est plus difficile sans tomber dans la soupe au lait. Vous ne vous en tirez pas mal. Mais je suis désolé, j'aime trop les merles (qui en ce moment emplissent mon espace sonore par les portes et fenêtre grandes ouvertes). Plus original et plus savoureux aurit été de faire écrire le poème par le merle qui tombe sur vous pieds nus en pyjama... |
Anonyme
3/5/2018
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Bonjour
Le final est surprenant car je ne m'attendais pas à découvrir le portrait d'un merle avec tout ce qui précède ce dernier vers. Un bon premier vers puis j'aurais mis une virgule après siffle, Je ne trouve pas l'adjectif anodin d'un meilleur cru. Le vers 4 du premier quatrain est bien tortueux. La flûte sombre est belle mais le reste du vers fait petit nègre. Le reste du quatrain est sans grand intérêt. Malgré son hiatus, j'aime bien le premier vers du premier tercet. Le deuxième est vide de sens mais le troisième remonte un peu l'ensemble. Le second tercet est sûrement le meilleur de ce texte. Au final, à reprendre en gardant les idées originales. |
Anje
3/5/2018
a aimé ce texte
Bien
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J'ai bien aimé ce petit sonnet contemporain qui me semblait chanter un sansonnet plutôt qu'un merle. La chute bien amenée culbuta mon idée conçue au quatrième vers. Je n'ai par contre pas trouvé la fusion annoncée.
Un travail sérieux pour une description légère et sifflotante. |
Anonyme
3/5/2018
a aimé ce texte
Bien
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Une écriture sobre, sans fioritures, un sonnet qui met en scène le merle et son chant mélodieux " Flûte sombre au matin brode un tableau dentelle ".
" Sitôt que la clarté eut revêtu la nuit " l'oxymore est intéressant. Ce qu'on peut lui souhaiter c'est justement de ne pas " Devenir un Humain ". Une lecture agréable. |
BlaseSaintLuc
3/5/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Moi, je dis que le merle est fort bien habillé, c'est construit, ce chant-là s'écoute fort bien, ce sonnet contemporain est sérieux, l'auteur l'est moins (ça me plaît) sifflotant son air, l'air de rien, léger comme j'aime.
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jfmoods
4/5/2018
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Ce sonnet en alexandrins est à rimes embrassées, suivies et croisées, suffisantes et pauvres, majoritairement masculines.
J'aurais mis une virgule après "siffle", au vers 2, et une virgule à l'hémistiche des vers 3 et 4. Je n'aurais pas mis de virgule à l'hémistiche du vers 8. Le vers 10 est problématique. En effet, le passé antérieur du vers 9 ("eut revêtu") prépare une action qui n'a lieu qu'une fois, ce qui exclut l'imparfait et impose le passé simple. Or, le passé simple est "franchit", ce qui oblige à remanier le vers. On pourrait, par exemple, imaginer le tercet sous cette forme... Sitôt que la clarté eut revêtu la nuit, J’en franchis le doux seuil, me gardant de tout bruit Pour ne pas déranger les hôtes de Morphée. Même si un jeu d'identification, préparé par le titre ("Fusion en noir"), s'esquisse (entête : "Je m'habille de noir" / majuscule élective : "Devenir un Humain"), le mystère est entretenu jusqu'au dernier vers (couleur : "noir bleuté de l'airelle", pronom personnel : "il" x 2, métaphore : "Flûte sombre", personnification : "majesté dans sa robe moirée"). Il existe évidemment une analogie entre le poète et ce merle, finalement révélé. Tous deux occupent la même fonction : enchanter un auditoire. Tous deux sont créateurs de mélodies (image du délicat tissu sonore : "brode un tableau dentelle") et séducteurs invétérés ("charmer la jouvencelle"). Chacun à sa manière pratique la maraude ("s’affairait à chasser son repas"), nourrit son art du chant du monde ("à mimer il excelle"). Merci pour ce partage ! |