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Poésie contemporaine
WildPath : Le cri de l'oubli
 Publié le 24/05/18  -  3 commentaires  -  1807 caractères  -  104 lectures    Autres textes du même auteur

Nul ne peut asservir le printemps, surtout lorsqu'il passe
et donne sa vie à faire fondre l'hiver... et qu'il le fera
bien longtemps après que tous les désirs des hommes se seront
éteints.


Le cri de l'oubli



"L'oubli"

Reine Vesna se glisse
Lentement sur la glace
Et mourante est Moraine
D'Hiver la châtelaine
L'Héritière appliquée en sa douceur exquise
Respire et pleure enfin sur l'épaisse banquise
L'élan de fleur de vie trouve ici trace d'homme
Et le dégel en lac ruisselle hors de son somme
La danse des genêts entonne da capo
La cantate et l'aria, le noble oratorio

"Le dégel"

Grisaille et vide oubli
Silence et paix d'ennui
La langueur abîmée
Dans la pierre imprimée
Et de ses propres larmes
La neige enfin désarme
Une étoile chuchote
Le secret dont se dote
Lumière en son chemin
Au silence abyssin

"La marche"

La horde alezane a traversé le ciel
Et le daim argenté en longue traîne miel
Qu'une étoile poursuit comme le temps s'arrête
Qui es-tu ? Le printemps ! Et l'amour est ma fête
Un arc à sept couleurs songe en toile esquissée
Par des doigts rougeoyant de lave vernissée

"Le chant des hommes"

En baisers douloureux
Sur les rosiers heureux
J'embrasse tes frissons
Dans de riants buissons
Tu trembles au désespoir
Que je te perde un soir
La tempête d'hier
Porte un ouragan fier
Tes câlins émouvants
Tes élans conquérants
Ruineront ton désir
De vouloir m'asservir

"Les racines de vie"

Mon sort est millénaire au secret bien gardé
Qu'une étoile en sa mort lèguera au passé
Plaisir sans intention d'aimer toujours plus loin
Voyage en suspension sans tes yeux pour témoins
Et le vent sur tes lèvres te berce vers la nuit
Où tu pourras rêver d'une vie l'usufruit.

À Malik, dans l'éternité.


 
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   WildPath   
24/5/2018
Commentaire modéré

   Anonyme   
24/5/2018
Si j'ai apprécié les deux dernières parties de ce texte, "Le chant des hommes" et "Les racines de vie", je n'ai as su percer le sens véritable des trois autres aux images parfois sophistiquées.

Texte ésotérique, à mon avis, qui appellerait quelques indices selon le bon vouloir de l'auteur-e.

   Anonyme   
25/5/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Malgré une lecture attentive, ce poème n'a pas réussi à me faire entrer dans son univers.

Les mots se lisent mais sans laisser de traces. Ils ne me procurent aucune émotion étant trop accaparé par le fait de percer leur mystérieux bavardage.

La formulation employée leurs donne un aspect "froid" éloignant le l'envie d'échange, de partage.

Il n'est pas facile de se faire une petite place et mon ressenti glisse désespérant vers une certaine indifférence, pourtant je perçois un petit quelque chose ... trop personnel sans doute.

   David   
26/5/2018
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour Wildpath,

Je crois que j'avais déjà entendu parlé des "vesnas", en cherchant son singulier, c est une déesse du printemps dans la mythologie Slave. Je ne trouve rien pour "Moraine" malheureusement, et dans le premier passage, je ne sais pas qui est "l'héritière". Il me semble que c'est Vesna, mais une lecture simple indiquerait Moraine. Une ponctuation (autre que l'unique point final du poème !) aurait permis de suivre plus simplement la lecture. En poésie, les fins de vers peuvent avoir un rôle de virgules et les fins de strophes un rôle de point final, mais ça demande de s'exprimer très simplement pour être sans ambiguïté. Ici, les strophes sont très longues et non ponctuées, donc les "phrases" sont complexes.

Dans le second passage, des articles semblent occultés, en plus de la ponctuation. Sans savoir si c'est bien ça, je l'ai lu un peu ainsi :

"(la) Grisaille et (le) vide oubli
(le) Silence et (la) paix (de l)'ennui
La langueur abîmée
Dans la pierre imprimée
Et de ses propres larmes
La neige enfin désarme
Une étoile chuchote
Le secret dont se dote
(la) Lumière en son chemin
Au silence abyssin"

C'est très présent au début, rendant le style presque télégraphique. Sans ponctuation, je ne peux pas savoir si "la neige désarme une étoile" ou si "neige" et "étoile" appartiennent à deux phrases ou deux groupes lexicaux distincts.

Je remarque en relisant qu'il y a aussi une seule virgule, un point d'interrogation et d'exclamation, ce qui renforce mon impression que la ponctuation n'est pas pensée autrement mais occultée dans l'écriture, ce qui est souvent très dommage car un lecteur a peu de repère pour se la représenter.

Il y a ce final sur "usufruit", qui m'évoque un vocabulaire de notaire, mais il signifie bien jouir sans posséder, ce qui invite à en faire une lecture romantique. Il n'empêche que sa place finale et son registre de vocabulaire d'origine me semble trop contrasté pour ce poème dont j'associerais le propos plutôt à un conte de fée, une ton de légende.

Il y a une certaine musique dans les vers mais le poème est difficile à suivre, ce qui me laisse une impression de longueur. Des références ardues au début et comme à contre emploi à la fin brisent ces moment-clés d'une lecture de poème.


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