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Poésie néo-classique
XM : Le vieux amoureux
 Publié le 15/07/13  -  9 commentaires  -  743 caractères  -  330 lectures    Autres textes du même auteur

Ce sonnet est un sonnet que j'ai écrit après avoir été frappé par une photographie dans laquelle un vieil homme dansait avec une jeune femme.


Le vieux amoureux



Avez-vous jamais vu le visage d’un homme
Consumé de désir et prêt à tout offrir
Pour juste une vision, pour juste un rêve, en somme,
Qui de ses sens, éveille un lointain souvenir.

Il a de longs cheveux, peut-être une perruque,
Retombant sur son dos, lui blanchissant la nuque.
Il lui offre le bras et l’invite à danser
La priant du regard de ne point refuser.

Ses yeux éteints s’allument et leur maquillage
Souligne la passion qu’on lit sur son visage.
Qu’il est triste, mon Dieu ! Le vieillard amoureux !

Qu’il est triste, mon Dieu ! Lorsque l’on est capable
Sous les ans, d’aimer plus, de savoir aimer mieux,
Mais jeune, n’étant plus, de n’être plus aimable.


 
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   Miguel   
8/7/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Ce sonnet irrégulier a dans ses vers quelque chose d'un peu prosaïque, quelque chose qui fait que l'émotion poétique n'arrive pas à bien décoller. Pourtant le thème s'y prête particulièrement. Enfin, si, le second tercet s'élève ; mais on décolle lorsqu'on est arrivé : c'est dommage. Je n'aurais pas mis la virgule après "jeune", elle gêne, et j'aurais mis (mais sans doute cette absence est-elle un simple oubli) un point d'exclamation à la fin.

   David   
9/7/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Je n'ai pas saisi aussitôt le sens d'aimable, à la fin, sens propre plutôt que relatif à la gentillesse, et je pense que c'est l'inversion juste avant "jeune n'étant plus" qui m'a fait perdre le fil où ce vocabulaire se serait présenté sans ambiguïté. J'ai aussi été un peu surpris que l'homme ait les cheveux longs, avec un soupçon de port d'une perruque et les yeux maquillés. Je me dis que c'est le contexte que j'ai mal interprété : le poème est présenté comme en regard d'une photographie, j'en ai déduit que la situation décrite était contemporaine, mais ça pourrait être une photo d'une scène de théâtre, avec un "vieillard" vêtu à la mode de Ronsard. L'époque pourrait se deviner aussi par le vocabulaire, mais une information de contexte aurait quand même levé toute interrogation. Ça peut être à l'occasion d'un carnaval plutôt qu'au théâtre d'ailleurs.

Pour le fond, la muse n'est guère décrite, on sait qu'elle a accepté de danser, on ne sait pas si elle repousse l'amant ou bien si celui-ci le craint du fait de son âge.

   Anonyme   
15/7/2013
Commentaire modéré

   brabant   
15/7/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour XM,


"..., de n'être plus aimable." : comme vous y allez, tout dépend de sa bourse maintenant que le pluriel est éteint (lol) ; cet "aimable" pouvant prêter à confusion si l'on se laisse distraire par la danse est responsable du (-). Sinon l'écriture est allègre et le texte est plaisant.

Mon expérience (de spectateur) le contredit cependant et il n'est pas de vieux plus allant qu'un vieux au thé dansant. Bon, celui de votre photo a tout d'un vieux beau, les jeunes femmes (c'est-à-dire toutes, car elles sont toutes jeunes) aiment ceux qui restent eux-mêmes, et elles ont l'art de décortiquer un maquillage, c'est-à-dire le faux du vrai.

"Le vieux amoureux" : Qu'il est laid, euphoniquement, ce titre ! (Bien sûr c'est voulu) ;)

A vous lire :)

Lol

   Robot   
15/7/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Voilà comment j'ai ressenti ce poème. Ce vieillard semble sortit tout droit d'une comédie de Molière avec sa perruque et son maquillage. L'amoureux est pathétique; à moins que ce soit un vieil acteur qui en jouant voit de ses sens, s'éveiller un lointain souvenir. J'ai buté sur le 1er vers du 1er tercet à "s'allument et" qui me semble déséquilibrer l'alexandrin.

   Anonyme   
15/7/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour XM et bienvenue à bord !
Il parait en effet que ce genre de vieil amoureux sévit encore de ci de là... Grand bien lui fasse !
Il y avait sans doute ici sujet à mieux faire. Il faut arriver au dernier tercet pour trouver enfin quelque chose de poétique quand bien même l'inversion ... Mais jeune n'étant plus..., est à mon avis très lourde.
Quant à "aimable" il fallait je suppose le prendre au sens premier du terme, "que l'on ne peut plus aimer".
En titre j'aurais préféré Le vieil amoureux mais je respecte votre choix. Bonne continuation sur Oniris

   toc-art   
15/7/2013
bonjour,

la question que je me pose en lisant votre texte, c'est "est-ce qu'il suffit de produire des rimes pour faire de la poésie ?" La réponse est non, évidemment, et je pense que c'est le gros défaut de votre texte.

L'expression est maladroite, sans musicalité et l'on sent à chaque vers la volonté laborieuse d'arriver (parfois en boitillant) à la rime, quitte à inverser de façon artificielle les syntagmes, comme si l'on cherchait à faire entrer un pied dans une chaussure trop rigide.

Mais bien sûr, vous avez tout à fait raison d'essayer. C'est en forgeant... vous connaissez la suite.

Bon travail et bon courage.

   Ioledane   
16/7/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je l’ai trouvé un peu étrange ce vieux, non pas d’être amoureux, mais avec sa "perruque" et son "maquillage".

Je l’ai trouvé touchant, aussi, dans son déchirement entre passion et résignation.

Le poème ne dit rien de la demoiselle, laissant au lecteur le soin d’imaginer ce qu’elle fait (accepte-t-elle ou refuse-t-elle la danse ?) et ce qu’elle éprouve (indifférence, attrait, pitié, sentiments amoureux …).

C’est en cela que réside pour moi le principal intérêt de ce poème.

Les tercets me semblent meilleurs que les quatrains, ceux-ci étant trop prosaïques à mon goût, et dépourvus de la flamme qui anime les derniers vers.

J’aurais préféré que les rimes soient de même type entre les deux quatrains (soit croisées, soit suivies), à défaut d’être identiques, pour donner un peu plus de grâce à ce sonnet néoclassique.

   Laroche   
17/7/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour. Comme Robot, ce sonnet pas très bien construit m'a fait penser à Molière, ou plutôt "au" Molière, celui d'Ariane Mnouchkine, où l'on voit (avec partiellement les yeux de Molière, caché derrière un pilier de l'église) toute l'abomination d'un mariage forcé dans l'aristocratie française du XVIIè siècle. Le vieillard, effectivement maquillé jusqu'à la caricature, et entouré de la fine fleur de la haute noblesse, prétend prendre pour épouse une gamine qui pourrait être son arrière-petite-fille; et elle ne veut pas, elle s'obstine à ne pas dire "oui" au prêtre, qui est sans doute archevêque; on lui fait violence, les bijoux dont on l'a parée tombent sur les dalles, les perles roulent alentour, en faisant grand bruit; et l'on fait semblant de l'avoir entendue consentir. La scène est admirable; le poème, sonnet mal ficelé, un peu moins. Mais l'auteur a quelque mérite à s'être inspiré (peut-être) d'un grand moment de cinéma.
Cordialement.
Marc Laroche

   Anonyme   
19/7/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé l'esprit du texte, davantage que la chose poétique. J'ai aimé ce regard sage, la tournure désabusée mais souriante, le "tant pis" à peine caché dans le carcan poétique. C'est un regard, on n'est pas forcé de le partager mais c'est plutôt bien écrit et mine de rien, bien après avoir lu, on y pense encore, à ce poème :)


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