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Anonyme
18/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Je trouve la métaphore bien filée, pour une fois cela ne me dérange pas qu'elle soit banale ; cela est peut-être dû à la vigueur de l'expression et du rythme qui me semble très approprié au sujet.
Je ne connaissais pas le mot "mirbane" ! Il surprend dans le contexte mais je le trouve bien vu. Bien vue aussi la violence qui transparaît dans toute la scène d'amour vache (ou plutôt cheval) : on s'entrechoque de baisers, les cuirs crissent, ils sont brûlants et trempés, le vent hurle, la pluie fouette, le cœur cogne. Voilà qui réveille... Le sujet n'est pas nouveau mais vous l'abordez rudement, comme il convient ! |
Myo
18/7/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Je crois comprendre l'envie de l'auteur de transmettre la fougue de cette étreinte. Certains vers y parviennent
" Je dévalais son ventre blanc" " Brûlants et trempés jusqu'à l'âme" " Et son coeur cognait sous le mien Comme le galop d'un cheval " Mais d'autres me posent problème dans le choix des mots et la syntaxe Les baisers qui s'entrechoquent avec des bruits de mors aux dents...désolée, ça coupe mon envie. Ma bouche pleine de son sein ... c'est tentant mais ... pourquoi ces plaintes palatales ... si ce n'est pour la sonorité. De belles idées qui en côtoient de nettement moins belles ... Dommage |
Anonyme
30/7/2020
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Bonjour,
J'avais lu ailleurs une première version assez laborieuse de ce poème et vous avez ici considérablement allégé le propos, encore que la "mirbane" ne me soit guère plus agréable à l'œil où à l'oreille que les senteurs passées mais soit ! Ce qui me gêne excessivement est que l'emploi d'un tel mot trop rare (au moins en ce qui me concerne) donne un coup d'arrêt là où l'élan de cette cavalcade devrait précisément ne souffrir aucun ralentissement. C'est un peu trop recherché et mal venu pour moi ! Merci de ce partage ! |
papipoete
30/7/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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bonjour Yannblev
une cavalcade sans baïonnette ni fusil, mais de haute lutte entre deux amants, à bride abattue. NB cette joute amoureuse, me fait songer à ces coureurs qui grimacent de douleur sous l'effort si violent, mais jurent " que c'est bon ! " Cela me laisse toujours coi ! en baver pour aimer... Les termes " chevalins " me semblent quelque peu " cavaliers " ( mors au dent/nos cuirs ) bien que je vois que l'auteur compare son étreinte au galop d'un cheval ! les deux mots savants ( mirbane/palatale ) me semblent incongrus par rapport à " ma bouche pleine de son sein " qui, à ce charnel ébat sied tout-à fait ! |
Corto
30/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Yannblev,
Une fois lu ce poème il faut reprendre son souffle ! La fougue, que dis-je, l'extrême étreinte qui laisse éreinté est ici bien rendue. La référence au "galop d’un cheval" venue en final enrobe tout le texte et les sensations sont à nouveau mises au sommet d'une voltige audacieuse, périlleuse, engageant les protagonistes à perdre haleine. Même l'odeur fait partie de la scène avec cette "mirbane", dont on dit qu'elle n'est pas sans danger. L'ambiance est extrême et susceptible d'emporter le lecteur. Bravo. |
Lebarde
30/7/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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C’est la saison du sang brûlant dans les veines et des palpitations de cœur dans les poitrines générés par des pulsions que les plumes ont du mal à dompter en ce moment sur le site d’oniris.
Vous y ajoutez la fougue d’un cheval fringant au point d’en exhaler des essences de mirbane, devenues rares et interdites en cosmétique ( j’aurai au moins appris cela). Ce poème en octosyllabes bien correctes ne manque pas de panache et de vigueur, même si certaines images sont un peu brutales « Avec des bruits de mors au dent » Ou « L’un sur l’autre crissaient nos cuir » Dommage aussi que la qualité des rimes ne soit pas là pour faire un plaisant classique. Merci Lebarde |
LeMat
30/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai aimé cette chevauchée fantastique ! Nous n'avons pas droit qu'à l'image, mais aussi aux sons et aux fragrances. Dites de façon abrupte, les vers bruitant l'action ou la parfumant, apporte du réalisme à ce qui aurait pu n'être que rêverie partagé.
" avec des bruits de mors aux dents ", " s"en exhalait une mirbane "... Ca, plus une métrique de huit pieds, font que la fougue s'en voit renforcée totalement dans ce texte. Merci pour le partage, Yannblev ! A une prochaine lecture ! |
Anje
31/7/2020
a aimé ce texte
Bien
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Des octosyllabes qui s'embrassent et se croisent à la hussarde. Un certain manque de finesse qui me fait penser aux marins du port d'Amsterdam frottant leur panse à celle des femmes. Il y en a qui aiment, moi je retiendrai le cœur qui cogne comme le galop d'un cheval tout en reconnaissant une qualité d'écriture intéressante.
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Anonyme
6/8/2020
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Dru, recherché, des plaintes palatales d'aninanité sonore ou de dignité royale et des mirbanes sans rime mais d'assonance, merci pour ce mot. Plus de chaud que de peur ! mais on aurait aimé une double ration de cavalcade et sa syntaxe tourneboulée, huit strophes, pourtant un sujet bien connu.
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Tiramisu
7/8/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Belle joute érotique, très visuelle et sensuelle. C'est fort, c'est brut, assez sauvage avec les éléments qui s'emmêlent. Dommage que certains mots arrêtent cette cavalcade comme mirbane ou palatale, allez chercher le dictionnaire en pleine cavalcade arrête l'envol ;-) ! Merci |