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Anonyme
30/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'aime vraiment cette métrique interminable (dix-huit syllabes par vers ? Je n'ai pas voulu compter exactement), elle apporte selon moi des accents de psalmodie à votre poème, un côté incantatoire qui en fait le sel.
Chaque ligne ainsi m'apparaît comme un morceau d'univers, un élément entier, cohérent ; chacune sa couleur, la réunion de toutes forme une fresque sombre d'absence traversée de lueurs opiniâtres refusant le désespoir, comme des rayons de Lune se glissant par hasard entre les nuages d'une nuit bouchée. Tiens donc. Les reprises de termes à l'intérieur des vers, de fragments de vers en vers, renforcent pour moi l'unité de votre poème que je ne trouve guère original dans son propos, mais intelligent, expressif, sensible, dans la manière. Du beau boulot à mes yeux. |
Donaldo75
5/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce n’est pas facile de composer sur des vers longs tellement notre cerveau est soit habitué aux alexandrins soit trop flemmard pour s’imposer une respiration tardive ; dans le cas présent, je trouve que ce choix amène de la densité au poème, allège la rime et permet de déployer plus d’images, de symbolisme et de fond finalement. En cela, ce poème est réussi car il raconte à travers ces quatrains sans relater mais en exposant ce qui se passe dans ce cœur, dans ce tableau. Et c’est ce que j’aime également dans la poésie, de la densité, de l’exposition, du fond, un mélange pas très simple à rendre magique et universel car le risque est de tomber dans la confession versifiée, le souvenir mis en rimes et en vers ; ici, le risque n’est pas avéré et la lecture a été agréable, riche, dense.
Bravo ! |
Vincent
12/7/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour Yannblev
Incroyable pseudo pour un texte incroyable J'ai imaginé Malraux déclamé vos vers (pour moi c'était le plus incroyable des ministres de la culture) cette étirement de votre écriture convient tellement au sujet le temps s'est arrêté en vous lisant suspendu à vos mots et c'était merveilleux, merci |
Corto
12/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dès l'exergue l'auteur avertit qu'on n'est pas ici dans le facile.
Le choix des vers longs amène le lecteur à se pénétrer du sens de chaque phrase, et c'est réussi. Beaucoup de formulations invitent à partager la démarche du narrateur, tour à tour introspectif et contemplatif. J'ai sursauté au 4ème vers devant "l'ombre est sombre". Curieusement l'inversion présentée au dernier vers m'a parue plus élégante. Au total un contenu riche, bien amené, bien partagé. Bravo |
hersen
12/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Des vers longs qui s'étirent, qui mettent en lumière l'ombre de l'intranquillité qui tous nous taraude.
J'aime ce poème par ce qu'il a d'universel, car nul n'échappe à cette intranquillité, qu'elle soit consciente ou non. Le dernier vers est juste magnifique, il clôt à la perfection ce qui est le doute, le recul, l'intranquillité. Merci pour ce très beau poème ! |
Anonyme
12/7/2022
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Un essai poétique qui se lit très bien mais le problème, c’est que c’est un concentré de platitudes que ne renierait pas les chanteurs et chanteuses romantiques actuelles (pour te serrer dans mes bras il me faut craindre ton absence) (m’arrêter un instant de vivre pour écouter de battre ton cœur). On y retrouve également les mêmes approximations syntaxiques que dans le répertoire susnommé (je ne sais ton regard au fond) ainsi que des tentatives qui font plouf « le grillon qui démaille la nuit » What ? À noter qu’une ombre est forcément sombre… Bref, je pense que ça peut éventuellement séduire les plus fleurs bleues d’entre nous, mais pas une lectrice exigeante et souvent à la recherche de l’originalité ou de l’image qui tue telle que moi. Bonne continuation Anna |
papipoete
12/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Yannblev
décidément, Oniris a rendez-vous avec la Lune depuis quelques-unes... Chaque ligne ci-dessous est vérité comme " pour mieux te serrer dans mes bras, il me faut subir ton absence " et " mordre au sang mes poings pour vaincre la douleur " de souffrir par toi. NB un formidable serment d'amour à qui aime ; cet être qui se fait lumière quand rien n'est plus sombre autour et dans le coeur du héros ! Ce vers où " le grillon démaille la nuit dans l'herbe " est si singulier, et je pourrais tenir sa pelote entre mes deux mains, comme lorsque Maman défaisait un tricotage qu'elle avait loupé ! J'aime le " vrai " de ce texte, comme au 10e vers ; quand des coliques néphrétiques annonçaient leur arrivée, au temps de ma jeunesse ( elles pouvaient durer jours et nuits, malgré le Palfium ), je me faisais mal en serrant ma cuisse, telle la griffe d'un vautour ! ça, je sais que certains lecteurs, ça les exaspère que je me cite, mais j'aime à lire un texte, me reconnaître parfois ! techniquement, des vers de 16 pieds qui semblent se succéder, sans anicroche ! Ce mètre porte-t-il un nom ? |
Miguel
12/7/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Quelques lieux communs que tout le monde reconnaîtra côtoient de belles trouvailles (le premier et le dernier vers, par exemple). Mais il est vrai que parler d'amour sans quelques clichés du registre lyrique, c'est quasiment impossible.
L'emploi du vers de 16 (a-t-il un nom ?), que je me rappelle avoir rencontré chez Aragon, passe très bien : il déploie longuement sa rhétorique amoureuse de manière très mélodieuse. |
Eskisse
12/7/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Yannblev,
Mon impression est mitigée sur ce poème: de très belles formules qui m'emportent "la lune danse sur les pierres" " écrire de lune éphémère" le vers 9 et le vers 16. Mais je ne suis ni sensible au chant du grillon ni à la quête amoureuse telle qu'elle apparaît : v.6 ou danscertaines expressions:"pour dire nos petits matins". |
senglar
12/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Yannblev,
Où de contraire en contraire l'absence construit la présence, le noir se fait lumière et le tout berce, berce, berce. J'aime cette cette manière poétique où le grillon et la lumière ouvrent et ferment le bal avec au milieu un frisson de plénitude et d'immanence. |
Cyrill
12/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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« j’écris de lune » : c’est quand je rencontre ce genre de faille syntaxique que j’ai envie de lire de la poésie et d’en écrire. Pour cette liberté prise dans l’agencement des mots.
Ce poème m’a envoûté. Les sonorités caverneuses, cette ombre sombre répétée et cette longueur de vers qui trahit la détresse, le tout fait une sorte de litanie chantante, souffrante et poignante. Que du tout-venant dans le vocabulaire mais les formulations le subliment. Merci pour ce beau poème. |
Yannblev
26/7/2022
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