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Anonyme
2/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai dû relire votre poème pour qu'il me parlât ; je pense que ce n'est pas sa faute, que j'étais mal disposée la première fois… et aussi, tout de même, qu'il ne m'a pas immédiatement séduite, qu'il m'a fallu l'apprivoiser.
Pourquoi ? Eh bien, il me semble que c'est cette image de la mer en fêtarde frivole qui ne correspond pas d'emblée à l'idée que je m'en fais. J'ai été déroutée, ai dû parcourir du chemin à pied sur le sable mou pour la rejoindre et l'embrasser, cette image. L'avant-dernière strophe, ma préférée, m'y a aidée, notamment ces deux vers : Dans le parfum mouillé des goémons La mer en transhumance emporte ses moutons où la mer en bergère rustique et laborieuse, oui, cela m'est davantage accessible. J'ai donc dû faire un effort pour entrer dans un univers éloigné de mes représentations mentales, de cela je vous remercie. C'est à mes yeux un rôle de la poésie que d'élargir les horizons. Et vos vers sont je trouve bien taillés pour le faire, rythmés, expressifs, imagés ; peut-être un peu trop rimés pour le coup, j'ai eu le sentiment que par moments la rime faisait lest sur l'esquif entraîné par la marée. Quoi qu'il en soit, je me suis représenté la mer en blonde des années cinquante façon Marilyn, la jupe frangée de dentelle d'écume, qui part souriante le soir au bras d'un galant et revient le lendemain dégrisée, le cheveu tombant tout mou (oui, malgré l'avant-dernier vers ; les lecteurs et lectrices ne suivent pas toujours les intentions de l'auteur ou autrice !). Et ça, c'est bien grâce à vous. |
Vincent
8/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour
c'est extra, comme il dit j'ai adoré cette mer presque bouteille à la main qui est encore plus belle de l'amour de ses amans votre texte est un carnet d'images merci de ce moment (je suis né dans un port) |
Anonyme
8/10/2022
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Bonjour,
Mazette, que voilà un bien joli poème sur la mer descendante et ses images et senteurs de fraîchin et des couleurs changeantes ! Ça donne envie de redevenir enfant et d’aller débusquer des crabes dans les rochers avant de se faire copieusement huer par les mouettes moqueuses. Bravo à l’auteur et merci de nous offrir de la si belle lecture gratuite. Anna de l’Estran |
Provencao
8/10/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Yannblev,
"Avec tous les oiseaux dans un blanc chahut d’ailes La mer qui part le soir Pour toujours revenir à chaque fois plus belle Comme rentre au matin une amante infidèle." J'ai bien aimé dans cette strophe la légèreté du ton où écrire sur la mer n’est finalement qu’une autre manière d’indaguer sur « l'amante infidèle ». Belle accordance entre la nature et l’esprit. Au plaisir de vous lire Cordialement |
inconnu1
8/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour,
J'aime beaucoup, l'ambiance mélancolique qui me parle, les changements de rythme avec des vers courts, lents et des alexandrins qui accélèrent la lecture, comme dans la première strophe, la vivacité et la poésie des images Bien à vous |
Anonyme
8/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Yannblev,
J'aime beaucoup l'atmosphère apaisante et les images accompagnant ce joli poème: Qui laisse un peu de sel aux mufles des rochers, Ses cheveux d’algues roux sur le sable endormi, Et Entre les flaques bleues et des châteaux d’enfants. La mer en transhumance emporte ses moutons Comme rentre au matin une amante infidèle, entre autre. L'ensemble est très beau et très réaliste. Une belle lecture matinale. |
Anonyme
8/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
Un beau texte que cette mer qui part et revient comme une amante infidèle du bal de la marée ou des crustacés. J'aime bien qu'elle emporte ses moutons vers l'horizon. Un beau tableau sur l'horizon, justement. |
poldutor
8/10/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Yannblev
Votre beau poème me rappelle la chanson de C. Trenet : la mer! la votre va au bal celle de Charles va danser, pour vous : emporte ses moutons, pour lui : confond ses blancs moutons... pour vous : Avec tous les oiseaux dans un blanc... , pour lui : voyez ces oiseaux blancs ...etc C'est je pense, involontairement inspiré, mais c'est joliment dit! "Qui laisse un peu de sel aux mufles des rochers, Ses cheveux d’algues roux sur le sable endormi," "La mer qui part le soir Pour toujours revenir à chaque fois plus belle Comme rentre au matin une amante infidèle." Cordialement. poldutor |
pieralun
8/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Yannblev,
Un joli poème tant sur les sonorités que sur les évocations qui demeurent après les mouvements de marée. Je regrette un peu le « qui » du troisième vers ainsi que « le ciel gris qui s’en fout », un changement de ton en décalage avec le reste. Justement, ce reste me plaît beaucoup, « le sel au mufles des rochers », « le parfum mouillé des goémons » entre autres, et les 2 magnifiques vers de chute. |
papipoete
8/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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bonjour Yannblev
" Attention, talent ! " La mer qui laisse des traces de son rythme la journée La mer qui part laissant ce pauvre marin, naufragé sur l'estran La mer qui s'en va avec la marrée, comme à elle mariée La mer qui rentre au matin telle amante infidèle NB une sonate de mots plus riches de sens, les uns que les autres, et ces détails comme accrochés à la toile d'un peintre maritime. Tout est si poétique, romantique où nulle phrase ne tique, et toute strophe semble dire " et que dites-vous de la mienne ? " je voudrais citer une ligne en particulier, mais les autres pourraient en prendre ombrage ? " la mer en transhumance emporte ses moutons vers l'horizon " en est un brillant exemple ! Je suis ébahi, et regardant ma plume posée là à côté... " peux-tu me montrer aussi belle écriture ? " |
Lebarde
8/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Yannblev
Un bien joli poème qui sent bon le goëmon et comble aussi la vue et l'ouïe dans une description sensuelle et délicate du mouvement sans fin de la mer; Les images sont superbes d'un réaliste élégant, "La mer qui part Et laisse sur le flanc les bateaux fatigués," ou "Dans le parfum mouillé des goémons La mer en transhumance emporte ses moutons" ( je cite ces passages comme cela sans choisir car il y en a d'autres...) L'écriture simple est magnifique, une poésie en dentelle et pastel que réhausse l'anaphore "La mer qui part" en créant un effet de flux et reflux très réussi. Un regret, la répétition dans la première strophe du mot "laisse" me gêne un peu et aurait pu être évitée. Un joli travail néanmoins qui me séduit et plait beaucoup. Merci Lebarde |
Lotier
8/10/2022
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C'est le jusant donc, où il faut être pieds nus dans le sable pour ressentir cette impression de vertige quand la mer se retire. J'ai attendu jusqu'à la fin de verbe de la principale. En lisant et relisant, c'est peut-être « emporte », mais ce n'est pas en accord avec la ponctuation.
Tout cela ne m'a pas empêché d'apprécier les images, notamment « Avec tous les oiseaux dans un blanc chahut d’ailes ». J'espère qu'un autre poème viendra nous conter ce qu'est devenu le « marin éperdu naufragé sur l’estran »… |
Miguel
8/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est de la vraie poésie : chaque vers apporte sa trouvaille, sa belle image ou métaphore. Je suis juste un peu étonné par le marin naufragé au milieu des châteaux de sable : ça ne fait pas prendre son naufrage très au sérieux ; ou alors il y a là du sens qui m'échappe. Mais pour le reste : un régal d'un bout à l'autre. La poésie libre, qui n'a pas le soutien esthétique de la prosodie, doit se justifier par son invention ; ici, le défi est pleinement relevé.
Ces phrases nominales, sans proposition principale, donnent à cette écriture sa modernité. |
Atom
8/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une belle évocation de marée basse avec tout l'imaginaire allant avec.
Je trouve par contre le vers " Et entre chien et loup" assez éloigné du contexte et du champ lexical, même si j'ai bien compris le rapprochement avec les moutons. Mais c'est juste pour chipoter. |
Kemo
8/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Merveilleux poème aux sublimes images. Je ressens une grande émotion à vous lire ; quiconque a déjà contemplé la mer doit ressentir la même chose.
Merci pour ce moment ! |
SaintEmoi
9/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour
1ère lecture : je me laisse bercer par les évocations, je vois un joli tableau d'une mer agitée qui joue avec la Terre et ses humains. 2ème lecture : je pressens dans ce tableau un être caché, qui veut me dire quelque chose mais je ne le vois pas encore et je ne l'entends pas 3ème lecture : je le vois et en fait il n'est pas tout seul et en plus il lui manque quelqu'une, qui reviendra certes, avec moins de cheveux, moins de sel mais encore plus belle, mais surtout belle de cet amour que lui porte le narrateur. J'ai beaucoup aimé ce poème, plein de tendresse et de tristesse. Le manque est LE vivier de la poésie. Merci |
Queribus
9/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Très curieusement, d'entrée, j'ai eu l'impression d'entrer dans l'univers de Saint-John Perse (excusez du peu) avec votre écriture sous forme de "versets", cette poésie contemporaine et moderne si difficile à maitriser. Par ailleurs j'y ai même y trouvé un côté "chanson notamment avec cette mer qui part, qui part au bal de la marée, qui part et sur la plage publie, qui part le soir. Qui sait, si avec une musique appropriée....Je ne parlerai pas des très belles images poétiques qui se succèdent à chaque "vers", il y en a trop. Conclusion, que du plaisir à vous lire en attendant le prochain écrit égal à celui-là. Bien à vous. |
Quistero
9/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Rien que pour ce 'chahut d'ailes' malgré que le thème marin soit usé jusqu'à la corde, je trouve que l'écriture discorde justement ici. j'apprécie positivement le style en marge et ses extensions terrestres ne surfant pas nécessairement sur la même sempiternelle vague. Merci.
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Yannblev
9/10/2022
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Anonyme
9/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Une lecture au goût d'embruns salés sur les lèvres < dans le parfum mouillé des goémons >, vivante et vibrante grâce à cette mer personnifiée avec amour dans ses moindres détails !
Toutes mais surtout la première strophe est époustouflante de sensations visuelles riches ! On entre dans le poème comme dans un tableau où s'agite le flux et le reflux de la marée. Qu'il est beau le < blanc chalut d'ailes > des oiseaux ! Beau aussi < le sel au mufle des rochers > ! Votre mer nous fait aimer la mer lorsqu'elle devient océan faussement vaincu avec la marée changeante qui à chaque fois se retire pour mieux revenir. |
Puzzle
10/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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La mer qui part au bal de la marée
Danser avec le vent jusqu’au bout de la nuit La mer qui danse avec le vent apporte ses parfums d'iode et de sel jusqu'au fond du Jura ! Merci Je la trouve plutôt fidèle avec ses vas et viens qui marquent le balancement de la vie. |
ferrandeix
14/10/2022
a aimé ce texte
Bien
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À mon avis d'excellentes images, des effets très suggestifs évoquant l'atmosphère marine. mais qui sont détruits par des inélégances, voire parfois des vulgarités:
Un marin éperdu sur l'estran est beau, mais "le ciel gris qui s'en fout" détruit tout. Ce n'est qu'un exemple. Il aurait pu y avoir même de la grandeur, du lyrisme. Les idées étaient là, il suffisait de ne pas les gâcher... Sur le plan de la versification, bravo, la prosodie libre me paraît très bien utilisée pour amplifier le sens. Un bon point pour la finale, très belle. |
Phicai
17/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'aime la mer et les bateaux.
Et j'ai retrouvé cet amour dans votre texte dont les images que vous évoquez m'ont terriblement parlé. Très beau poème (c'est un compliment car, en général, je n'apprécie pas trop les vers libres) Merci pour cette évocation. Philippe |
Mokhtar
19/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je découvre un peu tard ce poème qui me ravit. Il ne faut pas être grand clerc pour deviner que l'auteur est un amoureux de la mer.
Ses personnifications le prouvent : cheveux roux..danser..emporte ses moutons...amante infidèle. Les "pépites" de ce texte ont suffisamment été louangées par mes prédécesseurs, et notamment la superbe dernière strophe. Juste deux petites gênes. Le marin naufragé qui est "éperdu"?. Pour les répétions : J'aime bien celle de "La mer qui part" qui accompagne l'idée de flux et reflux. Moins le "laisse" de premiers vers. Enfin je me plais à souligner le travail sur les rimes qui confère à ce texte "libre" une harmonie séduisante. Merci pour le plaisir procuré par cette lecture |