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Robot
15/6/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Belle réalisation poétique et musicale.
La voix est porteuse de nostalgie sur un rythme un peu monotone. Cette déclinaison sur les îles enchanteresses et leurs diversités vient se briser sur ce quatrain final et sa vision désenchantée d'une île urbaine qui a perdu son charme. Tout ceci est bien exprimé. |
EtienneNorvins
3/7/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Belle invitation au voyage ... qui se conclut par un tableau parisien ! Je suis allé pour ma part d'une strophe Mascareignes à une autre Guyane puis une dernière Polynésie. C'est nourri d'un exotisme attendu, mais on se laisse agréablement bercé par le rythme des vers... La conclusion agit comme un retour au train-train où pointe la nostalgie d'un Paris moins gentrifié, mais la mélancolie est tempérée par le rappel de la beauté propre à cette île sur la Seine.
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Polza
4/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonsoir Yannblev,
Ma compagne m’ayant délaissé pour une nuit, j’ai un peu de temps pour commenter ce que je n’ai pas eu le temps de commenter en EL ! J’évoque immédiatement les bémols, comme ça c’est fait. « Beaux amants accolés, trait d’union idéale » idéal plutôt, non ? (on me souffle à l’oreille que c’est l’union qui est idéale, l’auteur ayant subtilement joué sur les mots « trait d’union » et « union idéale ». Merci au souffleur, ou plutôt à la souffleuse !) « Et puis il y a une île qui s’nippe plus guère » dans la version chantée, il me semble bien distinguer le « ne » du « nippe » du coup, pourquoi dans la version écrite « qui s’ne » ? me suis-je demandé. Le titre m’a fait penser à Brel et sa chanson « Une île ». « Mille oiseaux de couleur les décorent pour Noël,/Pour Pâques ou l’Ascension, Saint-Jules ou Trinité, » j’ai trouvé ce passage très malin, il évoque des fêtes chrétiennes ou se réfère au christianisme tout en évoquant des noms d’îles existantes. « Quand les enfants sont tristes ils agitent leurs ailes » toujours dans l’esprit religieux « leurs ailes » qui renvoie aux anges. « ll y a des îles où les femmes se nippent d’huiles douces Qui retiennent le soleil à leur ventre cuivré, Elles passent nonchalantes sur les sentiers des brousses En laissant derrière elles des effluves ambrés, Avec leurs longues jambes, avec leurs fortes hanches Où elles posent la main au revers d’un pagne, Elles marchent comme on danse, des colliers de pervenches, De jasmin, de vanille, sur leurs seins se pavanent. » ce passage entier m’a fait penser à Paul Gauguin et à son périple dans les îles polynésiennes. « Et puis il y a une île qui n’se nippe plus guère, Ses amants l’ont quittée et chantent sous d’autres cieux, Notre-Dame s’y ennuie, la Seine s’y désespère, C’est l’île de la Cité… si belle quand il pleut. » il est intéressant de noter l’opposition qu’il y a entre le rêve et la beauté des îles évoquées dans la majorité du poème et l’antithèse finale avec la déception d’un paradis perdu (pour reprendre Milton) en ce qui concerne l’île de la Cité. Pourtant, le poète (le chansonnier) n’est pas fataliste ni sans espoir, malgré les apparences, l’île reste belle quand il pleut, tout n’est pas complètement perdu… |
cervantes
7/7/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Ma prédilection pour les formes classiques de la poésie ne me font guère fréquenter la catégorie chanson et sans doute ai-je tort puisque Ferrat, Brel, Barbara, Ferré, Brassens, Moustaki, Reggiani etc... sont au pantheon de mes goûts!
J'ai d'abord lu votre texte que j'ai trouvé très bien écrit, varié et bien construit à l'image des quatre derniers vers superbes. Votre voix et la musique l'accompagnent merveilleusement bien. Merci pour ce partage. On ne peut que regretter le faible nombre de commentaires. Où sont passés les lecteurs "engagés"? |
Cristale
8/7/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Yannblev,
Je viens souvent sur cette île parfois oubliée de la catégorie chanson et je reconnais y découvrir de jolies pépites telle cette création poétique portée par la voix mélodieuse de l'artiste. Toutes ces îles paradisiaques le sont-elle encore quand l'on soulève les rayons de leurs soleils, que l'on promène nos regards derrière les portes de leurs nuits ? Pas si sûr que les cartes postales ne soient pas faites de peintures diluables aux premiers embruns de la réalité. J'aime la musique nostalgique de la strophe finale, la réalité y est tellement sincère. Bel ensemble harmonieux, paroles, voix, musique. Bravo ! |
Provencao
1/8/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Yannblev,
Belle surimpression fantôme sur le lit de l'horizon , de l'alizé qui berce sur les plages éternelles, qui créent sans aucun doute une sublime fusion nostalgique. Mon passage préféré: " Elles marchent comme on danse, des colliers de pervenches, De jasmin, de vanille, sur leurs seins se pavanent." Au plaisir de vous lire Cordialement |