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Provencao
1/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Yannblev,
"Je veux gravir encore une fois la colline, Mener sur le chemin mes espadrilles bleues, À l’heure où d’Orient le ciel flue grenadine, Au premier chant du coq, j’aurais pu croire en Dieu Mon passage préféré. J'aime cette culpabilisation avec cette ecriture très personnelle où Dieu n’est plus tenu pour “méchant”, toute faute où erreur ne peuvent venir que de nous ; le “mécréant” impliquerait que la culpabilité ne soit plus qu’un rapport rationnel à l'Homme selon des convictions personnelles d'un Homme à un autre Homme. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Robot
1/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
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Lorsque songeant à l'inéluctable départ le narrateur se retourne sur sa vie, il découvre qu'il aurait pu trouver la foi en dieu, qu'il "aurait pu croire en lui".
Cependant cette découverte l'amène à la conviction que, même incroyant, l'essentiel est de se raccrocher à l'idée peut-être utopique de mettre son espoir en l'homme. Une écriture poétique souple et imagée. |
Vincent
1/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Yannblev
Je suis très touché par votre texte Que je qualifierais d'une peinture de l'âme Nos choix incertains nos ambivalences, nos regrets, nos espoirs encore La vie est une ritournelle avec des refrains qui ne sont pas toujours les même Bref j'ai aimé car vous allez à notre essentiel |
papipoete
2/9/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour Yannblev
ne serait-ce que pour l'ultime vers, il faut venir sous ce texte ! Parfois et même souvent, je m'adresse au Ciel, en le prenant à partie ; " qu'est-ce que tu attends, pour montrer que tu es le Maître, Dieu d'amour et de bonté ? tu vois, là je suis à deux doigts de laisser ma vie ; m'endormir à jamais, pour ne plus voir ce que Tu laisses faire sur cette Terre ! mais, je me connais j'irai sur Ma barricade à la Bastille ; je gueulerai à tue-tête, et un regard me dira alors " i ive a dream... " NB quand le mécréant rend les armes, après les avoir brandies, furieux de voir le spectacle de ses désillusions terrestres... et nombre de ses vers tel cet apôtre qui entend " le chant du coq et ne renie point son Messie. Un poème auquel je juxtapose mon " Notre-Père et Je vous salue Marie ", alors que depuis des lustres, je ne crois plus et puis un jour, comme cela, je me prends à réciter mes prières... et croire que par exemple à Kaboul... - un homme se lèvera et chassant les barbares, la paix reviendra, et les femmes à nouveau vivront ! la dernière strophe a ma préférence, dans ce texte résolument, écrit en " contemporain " |
Mokhtar
3/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Si le thème évoqué par l’incipit (renforcé par le titre) est bien celui développé par l’auteur, j’avoue ne pas bien comprendre la référence au Génie de la Bastille, symbole de la liberté. Peut-être l’auteur a-t-il voulu dire que l’athéisme est une liberté ?
J’ai aussi un doute sur le vers 7. L’Orient qui « flue grenadine » : est-ce une image poétique pour évoquer les rougeurs des aurores, ou bien veut-on faire allusion au sang qui coule au Moyen-Orient ? J’aime beaucoup le style des strophes une et trois, très réussies, au contenu poétique convaincant. J’aime moins les espadrilles bleues rimant avec Dieu, et l’avant dernier vers, avec le « qui,que,que » qui pourrait être amélioré. Enfin « profanes ou païens » fait un peu pléonasme. Texte intéressant, surtout par son style mais dont je ne suis pas certain d’avoir vraiment saisi le sens. Mokhtar |
Yannblev
6/9/2024
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Ioledane
7/9/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Je ne connaissais pas le chou-pille, ce texte m'a permis de le découvrir.
Un récit bien mené sur cet homme qui, au soir de sa vie, s'interroge un moment sur ce qu'il devrait croire ou non, avant de se rabattre sur ce qui lui paraît le plus fiable, ou le plus accessible. L'avant-dernier vers a un peu heurté ma lecture, avec sa césure placée après "que", ce qui n'est pas des plus gracieux. Bien aimé "Avant de m’en aller méditer sous la pierre / Pour quelque éternité avec Philosophie", et le deuxième quatrain, coloré et chantant, avec ses espadrilles bleues et son ciel d'Orient grenadine. |