J'aime beaucoup, on est porté par la musique du texte.
Cette lumière nous charme comme l'été finissant nous tire quelques larmes et puis va brunissant.
Les jours se lézardent, qu'importe leurs murmures, les cheveux d'une rousse nous serviront d'armure.
La pièce jointe hélas nous prive de l'anonymat de l'auteur.
J'espère que ça ne nuira pas à la destinée du texte qui mérite une belle place dans notre Panthéon.

Bonjour Yannblev,

J'ai beaucoup aimé ce charme, ce je-ne-sais-quoi d'indicible...

J'aime dans votre poésie cette délicatesse, ce plaisir sous l'angle délicieux, en en remerciant les sens: "du beurre et du pain frais, les fleurs du rideau, les chants du coq, l'été à travers ta chemise, ...qui te fait frissonner, qui sent le café-crème, en lâchant ton chignon"

J'ai véritablement été séduite par ce plaisir, ce raffinement qui prend sens et fait écho avec la vie et naît d'une belle rencontre et d'un désir.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

bonjour Yannblev
Comme c'est joli !
On voudrait vous avoir, chaque matin pour compagnon... et votre mie ses cheveux roux défaits de leur chignon !
Et puis ces flopées de pinsons, qui rendraient merveilleux un ciel envahi de nuages ; et les deux bois qui crépiteraient dans l'âtre, plutôt que les bombes des informations... ça serait bien !
NB sur un air de cordes pincées ( je ne reconnais point une guitare ? une mandoline peut-être ? ) l'auteur nous berce de bonne heure, avec cette poésie tellement romantique, et sa voix si chaude
...... ! je dois m'absenter, reviendrai peaufiner mon com
me re-voici
mon dieu, comme le héros aime celle qui partage sa vie, son théâtre aux quatre saisons, où jamais il ne fait mauvais temps...
chaque strophe nous intimide de candeur, comme ce 4e vers aux " fleurs du rideau où des papillons frôlent "
je vois des expressions, qui me paraissent d'une langue française d'autrefois ; de celle des cousins québecquois, par exemple ?
la seconde strophe qui me fait rosir de plaisir, est mon passage préféré : mais toutes les autres ont un charme particulier.
des alexandrins néo-classiques ( quelques hiatus ) se laissent fredonner pour notre plus grand bonheur.
PS dans le dernier ver ( Qua... ) vouliez-vous dire " Qu'à " ou " Que "

Un adjectif me vient comme un air de musique: délicioso.
Charme sensualité et délicatesse tout au long de cette chanson dont le texte se lit comme un poème. C'est doux, c'est nostalgique, un parfum d'émotion légère tout au long des vers.
Un vrai plaisir de lire et de dire. Plaisir d'écoute également

Un beau cadeau pour une journée grisâtre.

Chaque terme est choisi pour créer cette ambiance amoureuse, fugace, à peine inquiète du temps qui s'enfuie.
Belle image aussi pour décrire le petit matin où " Ce sont les chants du coq après ceux du hibou ". Et aussi cette sensualité délicate qui vogue de " tes genoux " à " ta chemise ".
Belle envolée avec " qu’importe l’hiver même
Puisque le jour se lève en flopées de pinsons ".

Voix et musique ne trahissent jamais ces moments de complicité indéfectible.

On se sent heureux pour ce couple et sa flamme.
Bravo.

Bonjour,
Ce poème me rappelle l'enfance.
Il a le goût de la rentré des classes. En plus joli. J'y vois de images en noir et blanc, mais lumineuses. Un peu de madeleine de Proust dans le café-crème. Merci pour ce partage

De très jolies images, à la fois poétiques et quotidiennes.
Elles célèbrent la vie et l'amour, même à l'approche de l'hiver. C'est délicat et émouvant.

J'ai tiqué sur le rythme du vers 6 (peut-être : "Par la porte entrouverte entrent des vocalises," ?) et sur l'articulation du vers 10 (un problème de ponctuation ?). Je pinaille, les vers sont harmonieux...

Merci Yannblev.

Un bel écrit de charme, les images sont subtilement choisies, de la belle ouvrage délicatement ciselée !

Des vers très évocateurs, un monde personnel est créé.