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Myndie
28/12/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Voilà tout ce que j’aime !
La sensation brute du plaisir poétique, comme un choc immédiat, jute avant que l’esprit n’intellectualise. J’aime la puissance émotive de vos associations d’images, comme cette douce nuit utérine au ventre distendu » ou ces « tendres collines où passent des fées à l’haleine de mousse » Il y a une vraie richesse des métaphores qui renvoient à la féminité, à la maternité, à la sensualité, qui assimilent la nuit à la femme, la célèbrent et l’érotisent. Votre texte, maîtrisé, qui livre ses mots aux rêves et aux désirs, sans être pour autant obscur ou déconcertant, véhicule les valeurs oniriques du surréalisme. Il m’évoque d’ailleurs le merveilleux « Union libre » de Breton dont il a le souffle litanique et invocatoire. Mon passage préféré : « ma nuit au chant d’été l’ariette des cigales lézarde ton silence quelques arbres farouches touchent entre ciel et terre cet instant si fragile qui dort entre très bras. » Merci pour cette belle lecture myndie |
hersen
9/1/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Magnifique !
Une très grande sensualité se dégage du poème, des mots comme moiteur, empreinte, charnel apportent une impression de très grande intimité. La dernière strophe : l'osmose foetale parfaite ! C'est du très beau libre, libre, libre qui nous emmène dans ce bien beau voyage qui me chavire. Un grand merci ! hersen |
Michel64
9/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un très beau poème.
La nuit telle qu'elle vous apparait, entre veille et sommeil, dans un cocon où tous les espoirs sont à nouveau permis, où la sensualité peut s'exacerber, où le fantastique s'invite et où la solitude apparait enfin presque voluptueuse. Voilà mon ressenti à la lecture de votre texte si sensuel. Avec ce sentiment d'avoir déjà plongé dans ces sensations mais auxquelles il manquait les mots que vous avez su trouver. Au plaisir de vous relire. Michel |
Francis
9/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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La nuit se fait femme et la sensualité se glisse sous les mots : seins lourds, utérine, bruissements charnels...Comme une Position fœtale qui tient tous les sens en éveil : les odeurs me chavirent, au creux de tes parfums, ma nuit d'ocre et de brume, tu t'accoles à ma peau, ma nuit au chant d'été, tes soupirs humides... Une nuit qui provoque le plaisir de...la lecture. Merci pour ce partage.
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Ramana
9/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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La nuit est une femme complice et généreuse pour qui sait en savourer tous les aspects charnels. Elle vient combler le solitaire qui trouve dans sa propre intimité secrète, grâce au charme introspectif de sa "nuit violine", comme un alter égo.
Merci pour pour ces vers sensuels et ces images "d'ocre et de brume, de feu, d'envie, de soif". |
Robot
9/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un beau texte tout en sensualité, qui par la suggestion, les petites touches, les agencements des mots, parle beaucoup plus que certains textes érotiques qui souvent en disent trop.
Ici, la subtilité des images, des dits et des sous entendus, nous transporte avec légèreté dans un paysage et des sentiments d'une grande sérénité. |
Sodapop
9/1/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un très jolie poème.
La complexité de ce type de thème, c'est de pouvoir provoquer, susciter un intérêt chez le lecteur. Je trouve que l'exercice est plutôt bien maitrisé et réussi ici. C'est très sensuel et au delà de ça, la plume de Yavanna est très poétique, jamais vulgaire et offre aux lecteurs de jolies images. J'ai toujours un peu de mal avec la poésie "érotique" ou "sensuelle" car j'ai plutôt l'habitude de trouver l'émotion dans la noirceur, mais j'ai vraiment apprécié te lire ici. Bravo. |
papipoete
9/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Yavanna,
" Ma nuit " , symbole ici de la femme, inspire à l'auteur des images, des senteurs, des sensations voluptueuses, alors que près d'elle il s'étend . Jamais il ne dit " femme " et c'est ici une gageure que les vers subtiles tiennent du début à la fin . NB de belles formules " sous la pluie d'ivoire d'une lune complice ", par exemple . Au 5e vers cependant, je n'aime pas " vautré " . |
leni
9/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Yavanna
C'est superbe J'ai été séduit dès le début de ma lecture Les mots sont choisis à leur place Je cite car je ne résiste pas a nuit où je blottis mes colliers de pourquoi ma nuit de feu d'envie de soif ma nuit vagabonde ma nuit au chant d'été voici mes vers préférés ma nuit au chant d'été l'ariette des cigales lézarde ton silence quelques arbres farouches touchent entre ciel et terre cet instant si fragile qui dort entre tes bras c'est beau c'est pur c'est sobre ET c'est superbement construit Bravissimo pour une quasi première MERCI SALUT CORDIAL 0 VOUS LENI |
Anonyme
9/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Sensualité, érotisme, exprimés avec une grande finesse magnifient cette poésie aux images superbes et délicates.
" Ma nuit " l'anaphore qui souligne l'attachement à cette Femme. "secrète et généreuse tu t'accoles à ma peau comme pour épouser toutes mes solitudes " Très beau texte. |
Arielle
9/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je ne reviendrai pas sur la sensualité de cette nuit généreuse qui n'a échappé à personne et enchanté la plupart de vos lecteurs.
Je retrouve ici cette liberté de ton parfaitement maîtrisée qui m'avait séduite dans votre "Un rien qui vaille" Je me suis laissée emporter " sous la pluie d'ivoire d'une lune complice le vent lointain s'enroule dans les cheveux d'ombre de tes tendres collines" et dans" l'ariette des cigales" j'ai reconnu la nuit étoilée de Van Gogh où ... "quelques arbres farouches touchent entre ciel et terre cet instant si fragile qui dort entre tes bras" Merci pour cet opus qui nous change de la banalité des insomnies douloureuses où se vautrent généralement les mirlitons tourmentés ... |
Vincent
9/1/2017
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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bonjour,
d'où la difficulté de passer après les autres tout a été très bien dit sur ce qui se dégage le plus de votre poésie cet entrelacement entre le charnel et la sensualité j'ai des difficultés a exprimer ce que je veux dire de votre poème car je ne suis en rien littéraire sauf qu'il me parle vraiment j'ai adoré |
Brume
9/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Yavanna
Votre poème donne envie de câlins. Vos vers ont l'odeur de la peau. C'est tout pleins d'amour et les associations d'images pour le dire sont une réussite. La 3ème strophe me fait battre mon coeur. |
plumette
9/1/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Yavanna,
je trouve que mes mots sont pauvres et sans relief pour parler des vôtres! Et pourtant, nous disposons de la même langue... Alors? C'est l'agencement de ces mots qui me procurent une musique singulière et un plaisir direct, sans que, pour une fois, je ne me raccroche au sens ( compréhension!) Tous mes sens sont sollicités, le féminin explose Magnifique dernière strophe! Quelle merveilleuse façon d'appréhender la nuit! Plumette |
HadrienM
11/1/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Quel poème réussi !
On ne ressort pas indemne de cette nuit. La nuit du poète, "aux milles empreintes / (...) d'ocre et de brume". Il existe un érotisme dans le texte, mais il est comme la lavande : lascif. L'érotique naît de la nuit, résolument féminine, qui embrasse les "solitudes" du poète. La "nuit féline" donne envie au lecteur de rejoindre le poète. L'orgie des astres serait peut-être plaisante... ! Quoiqu'il en soit, le poème est réussi. L'écriture est d'une rare qualité. Compliments. Bien à toi, |
Pouet
11/1/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bjr,
Je crois avoir été plus sensible au précédent poème publié ici par l'auteur. J'ai été, mais c'est tout personnel, un peu submergé de "nuit", j'ai trouvé le mot trop employé même si j'en comprends l'intérêt rythmique. Ce qui ressort encore une fois c'est la qualité de l'écriture bien sûr mais aussi du rythme. Il me semble que ce dernier perd un peu en musicalité à cet endroit, surtout le premier vers cité et du coup la suite coule moins bien: "le vent lointain s'enroule dans les cheveux d'ombre de tes tendres collines où paressent des fées à l'haleine de mousse et aux rires nacrés" Mais bon les images sont fort bien trouvées, évocatrices, alors... (j'adore les "fées à l'haleine de mousse") Je pense que ce vers peut sembler de trop: "tes bruissements charnels" tant les "métaphores de chair" sont présentes, que l'idée est si clairement exposée. "litanie sans fin", peut-être un brin ressassé. Pas forcément trop convaincu non plus par "ma nuit féline" qui suit "ma nuit violine". On est plus, à mon sens sur de "l'humain" que sur du "chat" tout au long du poème, du coup j'ai pas trop saisi. Mais oui, "féline" est un adjectif multi-fonction. Voilà en gros ce que je peux relever sur ce poème dont les images et métaphores très présentes me parlent fort et clair, une écriture de qualité que j'apprécie vivement même si l'ensemble ne parvient pas à me convaincre pleinement, question de goût, de thème et d'angle, de la répétition de "nuit", je ne sais pas trop... Mais si je "dissèque" un peu c'est aussi par respect pour l'auteur, pour son travail. "Qui aime bien dissèque bien" comme disait ma prof de bio :) Au plaisir. |
silvieta
15/1/2017
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir ou bonne nuit,
Malgré ses belles images je n'ai pas été très sensible à ce poème, peut être parce que je n'arrive pas à imaginer une nuit au ventre distendu", "aux seins lourds et charnus". L'avant dernière strophe, particulièrement belle, ressemble davantage à l'idée que je me fais des nuits, des nuits tropicales ou nuits d'été. La charmante idée de "fées à l'haleine de mousse" nous fait d'ailleurs songer à une nuit évanescente et non charnelle. |
Anonyme
5/2/2017
a aimé ce texte
Bien
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Une ode à la nuit sensuelle c'est le moins qu'on puisse dire...
Ce qui me gène est l'accumulation excessive d'images mais pourquoi pas en effet...ce peut être aussi ce qui arrive lorsque l'on rêve et qu'on ne maîtrise pas vraiment les idées qui chutent comme elles peuvent à nos pieds. La seule image que je n'aime pas vraiment est la suivante : ...cet espoir vautré [...] comme une femme offerte Ce vers me cause un malaise indéfinissable, je ne suis pas sûr que cette image de "femme offerte vautrée" (je reformule l'idée) soit vraiment positive... Heureux de vous avoir lu néanmoins. |
Proseuse
7/2/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Yavanna,
Vous avez fait là un poème si sensuel qu' il en serait presque palpable ! ... et la nuit ici, nous touche ! je ne relèverai pas un vers plus qu' un autre de peur d' effaroucher la magie de l' instant ! Merci pour ce beau partage et au plaisir de vous relire |
Vincente
10/1/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Je remonte à ce poème depuis Essentiel impudeur, A l'orée des froidures et Un rien qui vaille qui m'ont beaucoup plus. Attiré aujourd'hui par le beau titre de celui-ci, je suis à nouveau séduit par votre écriture. C'est votre regard qui me charme et cette façon de donner une existence charnelle à l'horizon, qu'il soit nocturne comme celui-ci ou saisonnier ou amoureux comme dans les autres textes cités.
La mélancolie "positive" de votre plume avance posément, avec grâce, et dévoile de très jolies images. Mais vous ne vous échappez dans pas dans la facilité, chaque intention prend une place nécessaire, le plus souvent insolite, discrète mais assumée. J'ai beaucoup aimé vous suivre dans cette nuit violine, à la fois enveloppe et lieu de laissez-aller, et personnage amoureusement intentionné. |