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Poésie libre
Yavanna : Un rien qui vaille
 Publié le 19/12/16  -  20 commentaires  -  613 caractères  -  383 lectures    Autres textes du même auteur


Un rien qui vaille



c'est un temps suspendu qui doute de lui-même
une brume voilant la ligne du regard
un écho qui vacille à la tombée du soir

c'est juste… un rien qui vaille, un soupir, un silence
un éclat d'horizon égaré sous la lune
… quelques ombres qui dansent
au revers de la dune

pas de quoi déranger la course des étoiles

il faut rire, encore et encore
rire du monde et de soi
vivre aux éclats
c'est la moindre des politesses
à rendre à l'insondable

demain enfilera son habit de lumière
tissé de brins de joie ramassés sur le sable


 
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   Brume   
29/11/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour,

Sublime. J'aime le ton, le rythme, les pauses, la musique; comme une confidence, un chuchotement à l'oreille.

Une écriture légère comme un nuage. Je suis sur une plume. Vos mots ont une aura!

   Anonyme   
4/12/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Je commencerai par ce qui m'a le plus frappé :

" il faut rire, encore et encore
rire du monde et de soi
vivre aux éclats
c'est la moindre des politesses
à rendre à l'insondable "

J'aime les termes, le sens de ce qui m'est apparu comme une révélation simple, évidente et pourtant cela prend une dimension profonde, immense, accentuée par ces deux phrases suivantes :

" demain enfilera son habit de lumière
tissé de brins de joie ramassés sur le sable "

C'est magnifiquement épanché et objectivé.

Le texte dans son ensemble fond comme forme, ont produit leur effet, car il y a bien dans ces mots là, une limpidité frappante d'énoncer une vérité accessible.

   Pouet   
19/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bjr Yavanna,

Un superbe exemple de poésie "libre" fort musicale rythmée par les alexandrins.

Une vraie plume, incontestablement.

Ce "rien qui vaille", énigmatique à souhait me renvoie à un carpe diem de bord de mer.

Je vais retenir ceci pour son fond mais l'ensemble me cause:

"vivre aux éclats
c'est la moindre des politesses
à rendre à l'insondable"

Rien de bien constructif à dire, c'est très beau, optimiste, vivifiant.

Si, mon seul regret: un peu court.

Dans l'attente du prochain...

Bravo.

   Lulu   
19/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Yavanna,

j'ai beaucoup aimé lire ce texte pour sa fraîcheur, son rythme et sa philosophie, sans compter les images qui le jalonnent. C'est léger et agréable. Cela donne envie de profiter un peu plus du présent. C'est donc "un rien qui vaille" dès les premiers mots avec ce "temps suspendu qui doute de lui-même".

Cela dit, si le doute apparaît, on a le sentiment contraire dans l'aisance de cette écriture libre qui semble affirmer l'importance du moment et de la poésie que chacun peut vivre "il faut rire, encore et encore / rire du monde et de soi / vivre aux éclats". Cette exhortation à vivre au mieux du monde est simple, mais efficace dans le phrasé et l'ensemble que constitue le poème.

Tous mes encouragements.

   Anonyme   
19/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour

Voilà comme j'aime la poésie libérée : les alexandrins (oui, ça fait drôle de parler d'Alex en poésie libérée mais ça passe bien)
mêlant leur forme poétique à des passages libres où l'auteur
nous livre sa version de l'insondable.

J'adore le second quatrain et ce rien qui vaille :

Pas de quoi déranger la course des étoiles

   Sodapop   
19/12/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Voici un poème avec une très belle musicalité, quelque chose de particulier qui le rend hors norme. C'est très simple dans les mots utilisés, rien de particulier dans le choix de ceux-ci, mais leur combinaison en font un ensemble parfait, une véritable réussite poétique. Une poésie libérée sans aucune intervention de la raison. Telle est la véritable liberté poétique. Bravo.

   Arielle   
19/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Tout ce que j'aime dans ce "Rien qui vaille"
Un rythme qui sans s'imposer est bien là, au moins en partie, avec ses rimes qui semblent accidentelles mais chantent avec légèreté ou s'oublient, au choix du lecteur.
Des images qui ne cherchent pas à révolutionner le monde, accessibles à tous :
" quelques ombres qui dansent
au revers de la dune
pas de quoi déranger la course des étoiles"
Il y a dans cette modestie une force qui nous entraîne dans son sillage et à laquelle il me paraît difficile de résister

   Anonyme   
19/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir Yavanna... J'ai beaucoup apprécié ce rien qui vaille et plus particulièrement la première partie...

c'est un temps suspendu qui doute de lui-même
une brume voilant la ligne du regard
un écho qui vacille à la tombée du soir
c'est juste… un rien qui vaille, un soupir, un silence
un éclat d'horizon égaré sous la lune
… quelques ombres qui dansent
au revers de la dune

pas de quoi déranger la course des étoiles...

C'est superbe ! La suite est moins harmonieuse à l'oreille... surtout ce vers... c'est la moindre des politesses.

il faut rire, encore et encore
rire du monde et de soi
vivre aux éclats
c'est la moindre des politesses
à rendre à l'insondable...

et les deux vers de chute sont particulièrement poétiques...

demain enfilera son habit de lumière
tissé de brins de joie ramassés sur le sable

Très joli poème pour lequel je vous remercie....

   Luz   
19/12/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Yavanna,

C'est un très beau poème.
Difficile à expliquer, mais j'aime beaucoup. Le rythme, un instant de bonheur suspendu comme le temps.
Une poésie qui me touche.
Il y a juste le mot éclat employé 2 fois (un détail...)
Merci.

Luz

   Anonyme   
19/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
" c'est juste… un rien qui vaille ". Mais beaucoup de " rien qui vaille " peuvent apporter du bonheur.
Un fort joli poème qui prône l'optimisme ; une écriture autant sobre qu'éloquente.
" pas de quoi déranger la course des étoiles " et " vivre aux éclats " comme c'est bien trouvé !

   Marite   
19/12/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La première strophe me séduit tout particulièrement. Le temps, la brume, l'écho exprimés en nuances subtiles créent une atmosphère évanescente dans laquelle ce "rien qui vaille" vient se glisser tout naturellement.
La seconde strophe est aussi agréable et intéressante mais, à ce que je ressens, un degré en dessous de la poésie émanant de la première. J'ai beaucoup aimé "l'éclat d'horizon égaré sous la lune".
La troisième strophe " il faut rire ... insondable" m'apparaît plus ordinaire dans l'expression. Par contre les deux derniers vers nous ramènent à la poésie des trois premiers.

   hersen   
20/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
De "il faut rire" jusqu'à "insondable", c'est pour moi en trop car je l'interprète comme une redite de tous les autres très beaux, très magnifiques vers.

Et cette partie que je cite nous fait retomber dans du plus prosaïque, avec même trois fois rien d'un brin de morale, tandis que le reste du poème est pour moi éblouissant.

Bon. J'ai aimé quand même, n'allez pas croire. Et puisqu'il m'est donné de pouvoir le lire comme je veux, j'y trouve tout à fait mon compte.

A vous relire avec grand plaisir,

hersen

   Lylah   
20/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

J'ai vraiment beaucoup, beaucoup aimé du très beau premier vers, jusqu'à "la course des étoiles"... puis ce changement de ton qui m'a semblé moins poétique (il faut rire...) et de rythme pour "c'est la moindre des politesses", bref, j'ai un peu atterri...

Heureusement j'ai été de nouveau cueillie par les magnifiques deux derniers vers !

Donc dans l'ensemble un véritable moment de poésie libre telle que je l'aime.

   Lyl_mystic   
21/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Beaucoup aimé la musique de ce poème, certaines expressions comme :
"pas de quoi déranger la course des étoiles"

Tous les mots se lisent avec une grande fluidité, arrivant à la fois à nous surprendre par les images malgré cette impression qu'ils s'agencent précisément ensemble d'une façon très harmonieuse.

C'est un poème aux très jolies sonorités qui vient susurrer doucement à nos oreilles...

   Anonyme   
24/12/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Yavanna

Ton écriture me rappelle celle de quelqu'un que j'ai connu dans une autre vie... j'aime beaucoup la sensibilité et la beauté qui se dégage de tes vers, qui me renvoient à une personne proche de mon coeur qui a succombé à une longue maladie.

Il se dégage de tes vers une envie de combattre, une rage de vivre, un pied de nez à la fatalité ("vivre aux éclats c'est la moindre des politesses à rendre à l'insondable"), et surtout un désir de dire, une vision sur un long terme... on a envie de sortir dehors et de VIVRE après t'avoir lue.

Pas mal de termes très négatifs (ou connotés difficiles) : doute, voilant, vacillé, éclat, égaré, ombres, revers, déranger, éclats, insondable et pourtant l'ensemble semble hurler la positivité, l'envie de remonter, ... on sent une véritable envie de sortir de la noirceur pour entrer dans une lumière que d'ailleurs tu cites sur la dernière strophe et qui prend un sens très cohérent et fort placé là où il se trouve.

Une poésie qui m'a fait mal, comme peuvent me faire mal les mots d'enfants, car elle recèle une insouciance teintée d'un réalisme très cru et comme je le disais plus haut une combativité que l'on ne peut que louer et apprécier.

J'ai donc perçu à la lecture un nananère à la fatalité, la maladie, le combat "dit perdu d'avance" que l'on finit tout de même (un peu?) par gagner.

Un thème lourd, rendu léger par l'oeil qui nous le rend, avec une véritable et belle connaissance des mots et des images !

Merci infiniment pour cette découverte (familière cependant), et pour cette lecture qui marquera son passage d'une belle trace indélébile.

Un très bon réveillon à toi et aux tiens...

   Robot   
27/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai vraiment apprécié cet optimisme du petit rien , des petites choses qui valent. Certaines métaphores sont très parlantes et bien trouvées comme:
demain enfilera son habit de lumière
tissé de brins de joie ramassés sur le sable

   thea   
29/12/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quel beau moment de poésie !
c'est léger, comme un nuage dans la brume du soir...
juste une respiration avant de fermer les yeux, pour ne voir qu "un éclat d'horizon égaré sous la lune"...

et puis ces deux derniers vers :
"demain enfilera son habit de lumière
tissé de brins de joie ramassés sur le sable"

Beau vraiment, merci

   Anonyme   
4/1/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
"quelques ombres qui dansent
au revers de la lune".
C'est une ambiance si joliment évoqué. J'aime ces poèmes qui vous ensorcellent.
Vraiment belle évocation. Bravo ! L'humilité devant l'insondable est la grandeur de l'homme.

   Eki   
28/10/2018
 a aimé ce texte 
Passionnément
Comme j'aime ce rien qui vaille...
La vie qui nous tient la main, vos mots qui nous prennent par le coeur...Oui, ce rien qui vaille me plaît pour sa leçon de vie !

Aller à l'essentiel, message que vous nous soufflez comme ces trois vers pertinents, exquis :

vivre aux éclats
c'est la moindre des politesses
à rendre à l'insondable

J'ai bu toute la fiole de cette potion magique.

Eki en harmonie avec vos mots

   jfmoods   
3/11/2018
La confidence est allusive qui s'ébauche là, sur ce paysage état d'âme environné de nuit, marqué par la perte des repères sensoriels ("une brume voilant la ligne du regard", "un écho qui vacille à la tombée du soir", "un éclat d'horizon égaré sous la lune").

À l'aune du constat (présentatifs : "c'est", "c'est juste") s'esquisse le portrait d'un individu qui s'estime peu ("un rien qui vaille, un soupir, un silence", "pas de quoi déranger la course des étoiles") et avance seul, sans boussole (allégorie : "c'est un temps suspendu qui doute de lui-même"), au milieu d'un désert métaphorique ("la dune", "le sable").

En se nourrissant d'espoir ("brins de joie ramassés"), en s'armant de volonté (modalisation avec effet de gradation : "il faut rire, encore et encore / rire du monde et de soi / vivre aux éclats"), il rejoindra ses semblables ("quelques ombres qui dansent au revers de la dune") et retrouvera la faculté de croire en l'avenir (allégorie festive : "demain enfilera son habit de lumière") car cette vie qui nous fut offerte demeure un cadeau précieux (superlatif : "c'est la moindre des politesses / à rendre à l'insondable").

Merci pour ce partage !


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