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Ioledane
13/8/2013
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je trouve ce texte très inégal, de jolies trouvailles y côtoient des passages beaucoup moins heureux.
Mes passages préférés : « qu’importent les plaies du soleil / d’autres sommeils nous mettront debout » « le silence à garnir de lèvres » « L’espace s’étire / la route baye aux corneilles » Je n’ai pas du tout aimé : « je cesse de postillonner sur tout le corps / je mange » « j’épile j’ai épilé » Et la répétition de « grimper » dans le deuxième paragraphe aurait sans doute pu être évitée. Quant au message délivré par ce texte, je ne suis pas du tout sûre de le cerner pleinement ni d’y adhérer. |
placebo
31/8/2013
a aimé ce texte
Pas ↑
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Idem que Ioledane, avec pour moi une impression globale défavorable. Je trouve le texte peu chantant, voire que des mots s'entrechoquent (déjà avoir, par exemple).
Le fond ne me parle pas, je le trouve inutilement évasif, la répétition de mourir, mort, me semble donner un style trop sombre pour ce texte qui parlerait des obstacles dans chaque action (j'avoue avoir eu du mal à suivre l'auteur). La mort, c'est pas rien quand même, j'ai l'impression que le mot perd de sa force ici. Décembre, le crépuscule de l'année, avant une nouvelle vie ? Je trouve dommage de ne pas avoir joué sur le champ lexical de la saison, l'épilation des herbes est sympa mais un peu hors contexte. Bonne continuation, placebo |
Arielle
31/8/2013
a aimé ce texte
Pas
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Pas convaincue par ce texte qui joue trop systématiquement à mon goût de l'opposition entre deux idées :
baptême- messe de requiem sommeils-debout silence-parole jour-nuit ... cela donne à l'ensemble quelque chose d'artificiel, une volonté trop manifeste d'étonner, de surprendre le lecteur qui, du coup, en ce qui me concerne, ne voit plus très bien quel est le sujet traité. |
Lunar-K
31/8/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Yi-nkwel,
J'ai bien aimé dans l'ensemble. Une curieuse façon de mettre en scène le travail, malheureusement pas toujours dénuée d'emphase. Faut d'ailleurs aller loin pour comprendre plus ou moins de quoi il est vraiment question, certainement jusqu'au "voilà la route". "Plus ou moins" car je ne suis pas véritablement sûr d'avoir bien saisi à quoi tout se rapporte. Certainement du fait de cet emphase qui vous conduit à user d'un champ sémantique absolument inattendu dans ce cadre finalement très ordinaire, si ce n'est pas carrément inadéquat (cette insistance sur la mort, le cadavre, etc.). L'avant-dernière strophe est, de ce point de vue, assez exemplaire. Autant je l'aime beaucoup en elle-même, autant je ne vois pas ce qu'elle vient faire ici, et m'embrouille plus qu'autre chose. Pareil, dans une moindre mesure, pour la toute première, elle aussi vraiment fort chouette en elle-même, mais un rien trop décalée par rapport à ce dont il me semble être question (le travail, d'un ouvrier peut-être, sans doute symbolique, bâtisseur de routes et destructeur par nécessité de bâtir...). Sur la forme, du bon mais quelques maladresses qui m'empêchent d'apprécier pleinement. Notamment les répétitions, volontaires je n'en doute pas, mais trop présentes et appuyées pour fonctionner pleinement. C'est le genre de figure de style qu'il vaut mieux utiliser avec parcimonie. Dans un si court texte, les répétitions de "silence", "parole", "mort", "jour", "herbe" et "route", ça me paraît beaucoup. Une petite réserve aussi sur "j'épile j'ai épilé", pas forcément judicieux comme choix de verbe dans ce contexte, même si cette ultime strophe est probablement l'une des plus évidentes quant au thème, et partant l'une des meilleures du poème je trouve. Bonne continuation ! |