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Lebarde
9/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quel joli poème, certes court mais tellement efficace et convaincant qui atteint la cible avec une simplicité et un naturel déconcertants.
Ces avions toujours plus nombreux, avec des prix toujours plus attractifs pour attirer une clientèle toujours plus exigeante et "voyageuse", sillonnent le ciel pour satisfaire à "d'inutiles besoins" sans se soucier des conséquences sur la pollution de la planète! Tout est dit en deux strophes aux images percutantes et magnifiques dont l'écriture servie par des mots délicatement choisis, est superbement ciselée. Bravo. J'ai pris un grand plaisir à lire ce texte particulièrement travaillé, dont l'auteur est à coup sûr un poète. Merci pour ce partage. En EL Lebarde conquis |
Anonyme
13/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour !
Un poème court et percutant, aux bonnes images, avec un titre original et donc attrayant. Cependant, je trouve le narrateur très optimiste dans ce vers "l'océan n'en a cure." Sur si court, il me semble difficile de plus développer mon commentaire. La touche finale est assez délicieuse lorsque l'on lit le mot "rigole", non plus comme un verbe mais comme un nom commun. Merci du partage, Éclaircie |
Gabrielle
13/12/2019
a aimé ce texte
Bien
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La rédemption nous sera t'elle offerte ?
Ce texte porte sur le poids de nos fautes face à Dieu. Le jugement de Dieu : "Sa profondeur rigole". La culpabilité des hommes permettra t-elle d'arrêter les massacres sur terre ? Ce texte porte sur des questions existentielles et lance un débat qui peut être ressenti comme essentiel. Merci pour ce partage. Gabrielle |
Corto
13/12/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Ce court poème vise la simplicité.
Le message écologique est clair, simple, trop simple. Fallait-il en faire un poème ? Les trois derniers vers sont les plus poétiques. |
Provencao
9/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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" Il laisse faire.
Sa profondeur rigole." Un poème court qui se veut d'une clarté et d'une limpidité, sans failles... Quoi qu’il en soit, on peut se demander si ne se trouve pas présupposée, dans l’écriture simple, sinon un savoir, du moins une présentation presque alarmante . De Boeing et d'azur dans le spectacle, manifeste et enfin accessible aux regards dessillés, de la désolation totale.. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Anonyme
9/1/2020
a aimé ce texte
Pas ↑
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Bonjour
Un poème court et expressif dont la première strophe me semblait pleine de promesses. Patatras, tout s'écroule à la seconde : Le ventre blanc de honte ils pourvoient à la vente d'inutiles besoin. Mon dieu, qu'on m'explique donc le pourquoi de ces 3 vers et leurs inutiles besoin, nous ne sommes plus au moyen-âge ! Les 2 derniers semblent tomber là comme des cheveux sur la soupe. La flèche en haut pour le premier quatrain. |
Michel64
9/1/2020
a aimé ce texte
Pas
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Voici un sujet qui pourrait faire consensus sur le fond (bien que je ne pense pas que l'océan, même dans ses abysses, n'en ait cure) mais pour la forme je ne le trouve pas vraiment poétique.
Certaines phrases ne me parlent pas comme : "craquent les nuages" ? "les rayons des brumes" ? "le ventre blanc de honte" ? Peut-on vendre des besoins (pourquoi pas "voyages", plus poétique et plus juste) ? Bref je n'ai pas été convaincu, désolé. Le sujet aurait pu prêter à poésie mais avec plus de développement, de travail. Apparemment c'est votre premier envoi et je suis sûr que le prochain saura me séduire. |
papipoete
9/1/2020
a aimé ce texte
Un peu
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bonjour yves
Vous choisissez la catégorie poétique la plus difficile ; faire court en disant énormément, et si possible de façon enlevée ! la première strophe et la conclusion me plaisent ; mais celle du " ventre blanc... " m'interloque. NB le sujet pourrait prêter à bien des discussions ; l'avion qui pollue, qui fait du bruit au-dessus des villes ; vol au-dessus d'Hiroshima... et bien d'autres nuisances... Mais l'avion qui vole au secours d'affamés ; qui apporte vivres et médicaments ; qui transporte un organe à greffer ; et qui permet de découvrir d'autres continents, d'autres gens... " blanc de honte " me choque ; sur sa carlingue peut être peint une certaine " croix rouge " ? matière à discussions, je vous dis ! |
Raoul
9/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'aime la contemporanéité du thème, La brièveté du texte : deux images et des adjectifs bien choisis, on pourrait presque et peut-être faire de ce poème un dazibao. La composition est plus recherché qu'elle en a l'air et la lecture n'en est pas si "naturelle"... Si la poésie est savoir voir, elle est bien ici. L'utilisation relâchée de "craquer"passe bien. Belle mise en perspective finale où la" profondeur" et la "igole(nt)" sont juxtaposés, non sans ironie. Merci pour cette lecture. |
Stephane
9/1/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Un texte court mais percutant. J'ai aimé la dualité entre le ciel et la mer ; les avions de ligne parcourant le ciel en fendant les nuages et l'océan qui rigole, indifférent aux parcours que les Boeing tracent mille pieds plus haut.
Merci pour ce plaisant moment de lecture. Stéphane |
Pouet
10/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Slt,
un très bon texte concis et fort efficace. La poésie rejoint un propos clair et bien posé. Le ton légèrement ironique, un traitement du moins plus léger qu'une carcasse de boeing sombrant dans les abysses du consumérisme. |
Donaldo75
10/1/2020
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour yves,
« Très court mais gravement impactant », voilà ce que je me suis dit lors de ma première lecture. Je ne me lancerai pas dans une analyse ou un commentaire composé plus long que le poème mais dès les premiers vers il m’a frappé par ses images, sa percussion poétique, le fond qu’il suggère plus qu’il ne dit, bref la totale et encore plus. Bravo ! Donaldo |
Zeste
11/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour!
Bravo ! Cest ce que je me suis toujours posé comme question ; quel besoin a-t-on de gaspiller toute cette énergie fossile qui plus est non renouvelable et limitée, sinon le profit ! Double bravo donc, car vous le dîtes très élégamment ( pointe de colère immense et contenue) en mettant le doigt en quelques mots, très simples, mais qui décrivent la réalité avec une parfaite exactitude sur ce qu’est l’inconscience humaine en donnant de votre plus belle empreinte, elle aussi humaine mais ô combien plus belle ; je veux dire l’écriture ! On n’est pas à un paradoxe près… Mais ce que vous soulevez est d’une gravité extrême. |