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VictorO
3/4/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Original. Cela commence par une atmosphère inquiétante, avec ce minuscule oiseau qui n'est pas dans son élément (tel l'albatros de Baudelaire). Une improbable amitié commence. Et puis le narrateur se confie enfin : il a connu la catastrophe de Bhopal. L'amitié, la joie sont là. Il y a l'évocation de "ma belle", probable victime de la catastrophe. En parlant beaucoup du colibri, le narrateur se confie peu sur lui-même, laissant entrevoir une grande souffrance sur laquelle la gaieté doit malgré tout triompher.
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papipoete
7/4/2019
a aimé ce texte
Bien
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libre
Au creux de la nuit, deux " oiseaux " l'un de plume, l'autre de peau, se rencontrent et partagent au bar les maux qui les rendent bien amers . Et le colibri sympathisant avec le marin, s'ensuit une belle histoire d'amitié... NB une fable qu'une musique douce put accompagner tel un nectar sucré, comme l'aime l'oiseau-mouche... papipoète |
Donaldo75
22/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour YvonRichebourg,
J'ai trouvé dans ce poème un vrai ton, de l'originalité, du rythme, des images et des facéties. "Tout au creux de la nuit Par un crachin d'automne Je vois un colibri Expatrié, atone." Ce premier quatrain lance l'ensemble de manière magistrale, avec des sonorités presque musicales, des images de bandes dessinées, et pourtant de la poésie. "Étrangers tous les deux Quand la lune acariâtre, Chiche d'un maigre feu, Rebute l'astrolâtre." La rime est bien utilisée, n'inhibe pas le poème, n'en phagocyte pas l'essence. "Des régions tropicales Tu me parles de toi ; Catastrophe à Bhopal Je te parle de moi." C'est l'effet conte, presque philosophique, qui rend ce poème presque satirique. "C'est beau un colibri Au plumage éclatant, Et un marin qui rit Du rire de l'enfant. Moi, j'aime qu'en ribambelle, Un oiseau, un marin, Fassent que pour ma belle Je redevienne Indien." La fin est très réussie. Elle fait un peu penser à certaines chansons de Jacques Brel. Bravo ! |
Davide
22/4/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour YvonRichebourg,
Sympathique, cette forme en hexasyllabes aux rimes croisées, souvent pauvres ou suffisantes. Dommage pour ce "Moi, j'aime qu'en ribambelle" qui compte 7 syllabes. Quelques mots compliqués pas forcément nécessaires quand on connaît la légèreté de ce petit oiseau : "atone", "astrolâtre", "trochilidé" ou "cahoteux"... Mais c'est un détail ! Trois fois "marin" en trois couplets successifs ; dans l'esprit de l'histoire, ce n'est pas bien gênant non plus, mais bon... Je le trouve charmant, ce poème. Comme un conte moderne. Des références bien trouvées que cette catastrophe à Bhopal en écho avec le dernier vers, superbe. Je n'ai pas grand-chose à ajouter. J'ai bien aimé. Un joli moment de tendresse. Merci du partage, Davide |
Vincente
22/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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C'est par ses trois dernières strophes que ce texte m'a emporté effectivement dans les rivages incertains de l'originalité poétique. Quand "Au bar, un coq au vin / Nous invite à trinquer" alors tout ce qui a précédé prend une saveur particulière et la dernière strophe vient confirmer dans un fantasque à propos la bonne félicité.
De la légèreté, de l'attention à l'autre dans ses différences, du sourire comme sang, voilà une bien sympathique imagination. |
Provencao
22/4/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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"Ô toi petit oiseau
Qui ne bat plus des ailes, Transi, en porte-à-faux, Chante ta ritournelle !" L'interprétation, la vision de l'autre, des autres avec leurs differences de toute nature est comme un langage. Les conversations sont les signes à l'aide desquels vous nous exprimer le beau, le vrai, le sincère. . Vous avez reussi à chercher dans la réalité sensible les accointances avec lesquelles vous exprimez le concept de l'échange. Au plaisir de vous lire Cordialement |
senglar
22/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour YvonRichebourg,
C'est plus que très bien, ça pourrait être du Queneau, du Prévert ou encore du Desnos. C'est sans prétention philosophique (Encore que...) mais frais, guilleret, délicieusement absurde. Enchanteur aussi et l'on se laisse prendre au charme ; j'ai savouré notamment le civil coq au vin, pas du tout roboratif. Mais pour votre belle je sais que vous êtes toujours Indien ; des colibris, des marins et même des coqs au vin vous en avez toujours sous la main. Ravissant ! J'emporte dans ma besace. senglar |
Anonyme
22/4/2019
a aimé ce texte
Bien
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Sujet original que cette amitié qui naît, au " creux de la nuit "entre un colibri loin de son environnement et ce rescapé de la catastrophe de Bhopal ; auxquels viendront se joindre un marin et.... un coq au vin.
Comme un conte, une poésie empreinte de fraîcheur, qui se laisse lire agréablement. |