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poldutor
8/6/2019
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Voilà un poème qui me laisse perplexe...le thème est amusant, et rappelle "le petit train rébus" de la télévision d"antan ; mais pourquoi diable l'avoir agrémenté d'onomatopées bizarres : "Chim chiminey chim cher-ee...", est-ce le halètement de la locomotive ? et d'un fragment de refrain d'une chanson d'Enrico Macias ou du refrain de "la Paloma" ? Mystères. Poésie néo-classique : "Une odeur d'œuf pourri" vers 9 (?) Ces "fantaisies" enlèvent tout sérieux au poème et c'est bien dommage, l'idée était originale. |
Lebarde
12/6/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Ce sonnet ( neo-classique?) se veut nostalgique et humoristique. Bon!
Le petit train à vapeur rappelle sans doute l’enfance des septuagénaires et aurait pu faire un bon sujet, oui mais !! Les onomatopées un peu nombreuses quand même, et les gentils jeux de mots pourraient peut être plaire dans les écoles maternelles. Je dois avouer que je reste un peu sceptique. La répétition jusqu’à la saturation du mot train est bien sûr voulue mais à mon sens maladroite sauf pour une comptine. Désolé je trouve le travail insuffisant. |
Queribus
15/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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La bonne surprise de la matinée: de la drôlerie, de l'humour, une écriture qui sort de l’ordinaire avec de superbes trouvailles, le tout écrit dans une langue rigoureuse malgré ses apparences loufoques. Il est possible toutefois que les puristes ou plutôt les néo-puristes y trouvent quelques défauts mais, à mon avis, ce type de texte l'autorise.
En conclusion, rien que de bonheur et du plaisir à vous lire, la drôlerie étant plutôt rare en poésie. |
Anonyme
3/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour
Un texte pour le moins original que cette balade en petit train touristique avec ses références au cinéma ou à la musique. Mais comme souvent, je trouve ce texte inabouti et la répétition à l'infini du mot train, si elle passe bien par endroits, finie par lasser. De belles choses, de bonnes références n'éteignent pas un cruel manque de finition. Rien que dans le premier quatrain l'auteur aurait pu nous éviter le petit train de qui allait. Juste comme exemple d'ébauche. Mais bon, je reste sur un ensemble original et j'adore les petits trains touristiques. |
Donaldo75
3/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour YvonRichebourg,
J'ai trouvé ce texte rafraichissant. Il ne se prend pas la tête avec les codes de la prosodie classique ; au contraire, il ajoute du sonore à une langue faite d’habitude uniquement de mots déclinés en figures dans notre cerveau de lecteur. Et ce sonore s’accompagne d’images, un peu celles de l’enfance, ce temps d’insouciance et de joie de vivre. Parce que finalement, la poésie c'est aussi le vivant et non des textes ciselés à la perfection comme des pierres tombales dans un cimetière littéraire rempli de morts inconnus. Bravo ! |
Anonyme
3/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Je pense que chacun a le souvenir d'un train pour quelque part.
Pour ma part, le traitement du sujet est un peu gâché par ces onomatopées et titres qui n'apportent rien au texte. Les jeux de mots sont amusants... J'ai apprécié cette image : " après bien des années, Ce train de lois échues sur la voix des aïeux ". |
TheDreamer
3/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Quand j'entends parler de train en poésie, je pense évidemment à Arthur Rimbaud et son malicieux sonnet : "Rêver pour l'hiver". Valéry Larbaud n'est pas très loin non plus de ma pensée. Je perçois le ronronnement diffus de son "Ode".
Un sonnet irrégulier de forme marotique qui emprunte un ton ironique et badin pour parler du "grand voyage". Un ton se voulant dédramatisant et semblant dire : "Allons, vers la mort en sifflant ! Nous ne laisserons rien que l'on ne regrettera !" Merci. |
Corto
3/7/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Amusant mais plutôt léger sur la forme.
La première strophe avec ses 4 "train" veut nous mettre dans l'ambiance. Pourquoi pas mais un peu facile, non ? Sans compter que le dernier tercet récidive. Facile aussi l'utilisation des onomatopées qui ne réussit pas à recréer l'ambiance que l'on vivait dans ces antiques trains à vapeur. L'escarbille dans l’œil sent le vécu, connu par bien d'autres voyageurs... Sur ce thème de l'ancien train il y aurait pourtant tellement à faire et à partager. Dommage. |
Robot
3/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Pour moi un exemple de ce que peut produire de bon un texte qui n'a pas cherché à se forcer dans le classique lorsque le mieux risquait d'être l'ennemi du bien.
Un texte léger, primesautier, et sautillant comme les bancs de bois des vieilles voitures de chemin de fer. La poésie est dans les cahots, rythmée par le récit d'un voyage qui suit au mot son train. Un régal à le dire également. |
INGOA
3/7/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Voici un bon sujet qui a malheureusement choisi la voie de la facilité avec ses répétitions, jeux de mots et onomatopées dont, phonétiquement s'entend, j'ai parfois du mal à percevoir l'escient. C'est dommage car il y avait matière à stariser ce tortillard d'un autre âge sous une palette d'humour contemporain.
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STEPHANIE90
3/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour !
une poésie qui m'a fait sourire : "Car au train où tout va, j'y vais sans un murmure, Tu me files le train, mais moi, je n'ai pas peur !" et votre tercet finale qui botte au train et brimbale votre entrain, bravo ! Bon, pour l’œuf pourri, bof bof !!! Mais je file, car si l'idée de me filer au train lui prend... lol ! Tchoo tchooo !!! StéphaNIe |
senglar
3/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour YvonRichebourg,
J'ai trouvé ça marrant et je puis vous dire que ce train, cette micheline, ce tortillard sont tout sauf fantômes, alors si en plus vous me servez Nana Mouskouri comme receveuse eh bien c'est simple comme tout : je fonds. La Paloma Bonjour ! El porompompero... gare terminale ou pas,"gaiement" votre train me trimbale avec ma valise d'enfant ou plutôt ma valisette puisque me revoilà en chemisette où il y a un casse-croûte pour le rail, une bouteille de blanche limonade et le plein d'innocence. Tchouck Tchouck Senglar |
papipoete
4/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour YvonRichebourg
Votre poème commence par la mort imminente du héros, et pourrait être couleur escarbille que des larmes ne suffiraient pas à nettoyer ! Puis, le ton se fait guilleret quand le passager se voit au paradis, où tous les trains tchou-tchoutent gaiement, pour emmener qui veut bien pour une autre vie... NB un sonnet bien troussé où l'on se prend pour Zola, en train de croquer de la plume, ses fameux personnages mais ici un peu " olé-olé " ! techniquement, je ne sais pas mesurer le 9e vers ! |
jfmoods
4/7/2019
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Le train se présente ici comme une métaphore de l'existence humaine, d'un voyage effectué dans l'espace ("de Chartres à Saumur", "À Linières-Bouton") et dans le temps ("après bien des années").
Derrière le ton jovial du sonnet (mélodies : "Cou cou rou cou cou cou", "Chim chiminey chim cher-ee", "El porompompero", expressions familières : "Tu me files le train", "Qui me botte le train", "Un train de fou", adverbe : "gaiement", jeu de mots : "mon entrain brimbale") se dessine une fin proche (titre : "Le train fantôme", "Si je meurs", "au train où tout va, j'y vais sans un murmure", "adieu", "Une odeur d'œuf pourri / Escorte une escarbille", "Je vois se profiler la gare terminale"). Le locuteur, usé par un séjour terrestre ("de mon œil rougi") dont il semble avoir fait le tour ("un train-train d'ennui"), ne se place pas dans la perspective désolante d'une finitude des choses. Il se réjouit au contraire de traverser le miroir pour accéder au royaume des morts ("moi, je n'ai pas peur", "Au paradis m'attend", "je vais le retrouver [...] / Ce train de lois échues sur la voix des aïeux", "Commence enfin la vie"). Merci pour ce partage ! |