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Corto
26/4/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Combien de fois dans ma vie suis-je entré dans cette cathédrale ? 20 fois ? 40 fois ? Plus qu'au Louvre ? ou un peu moins ? Plus que sur la Place des Vosges ? ou un peu moins?
Alors bien sûr aujourd'hui un simple regard à l'édifice blessé est aussi violent que les coups de poignard reçus par Henri IV dans son carrosse, en plein Paris. Paris est un tout, avec son vécu, ses créations, ses fulgurances, ses tumultes, ses fureurs. Ce poème montre la blessure cruelle qui fera partie de notre paysage pour les années à venir. Merci à l'auteur. |
Gabrielle
3/5/2019
a aimé ce texte
Bien
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Un bel hommage en ces temps si cruels qui nous rappellent l'histoire de ses vestiges.
Le lecteur se laisse prendre au doux rêve d'une cathédrale sans mutilation, le rêve de tout-un-chacun en ces jours si sombres. Au travers de ses fondations parle l'histoire qui fait d'elle notre temple. Merci pour tous ceux qui soutiennent les investigations qui sont mises en oeuvre pour lui faire reprendre vie telle que nous la connaissons depuis toujours. Amitiés. |
papipoete
22/5/2019
a aimé ce texte
Bien
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bonjour YvonRichebourg
Point besoin d'être croyant, quand devant nos yeux se dresse une cathédrale, pour être subjugué par son allure sa majesté ! Notre Dame de Paris est de celle, où se presse le plus grand nombre d'admirateurs, sont éblouis heureux de l'avoir approchée...alors, quand dans cette funeste nuit le feu la dévore et abat sa flèche, c'est du monde entier que monte l'effroi devant ces pierres... D'autres villes se parent aussi de ce grandiose monument, avec une horloge astronomique, une nef encore plus haute, mais Notre Dame est unique... NB l'auteur comme beaucoup est en amour pour cet édifice, et nous l'avoue tendrement, et la revoir " comme avant " est son espoir pour " de son vivant " . La 4e strophe dépare quelque peu avec son " gargouille/bafouille " |
Anonyme
22/5/2019
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Bien ↑
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La " Dame de Paris " nous offre un travelling panorama sur toutes nos belles cathédrales " et tant d'autres merveilles... "
" Point n'est besoin de croire Ni en Dieu, ni en diable ! Pour moi tu es aimable, Ton âge est mon histoire. " Et la question qui veille dans tous les coeurs : " Est-ce que de mon vivant, Je reverrai ta nef ". Un bel hommage tout en sobriété et sincérité. |
Lebarde
22/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Belle évocation dans la sobriété de Notre Dame de Paris suite à l'événement dramatique qui a touché le monde entier et généré autant de réactions et la volonté unanime et spontanée de participer d'une manière ou d'une autre à la "réparation".
Bien sûr l'émotion passée, les débats divers et variés (comment reconstruire ? avec quels moyens ? et pourquoi tant d'argent promis alors qu'il y a tant de besoins non satisfaits) n'ont pas tardé à surgir et ne manqueront pas de se poursuivre encore très longtemps. Ainsi va la vie ! Mais s'il fallait toujours garder intacts les monuments sans y apporter une touche de modernité, nous en serions encore aux dolmens et aux menhirs. ( C'est un avis tout personnel !) Viollet-Le-Duc (heureusement ) s'était déjà permis quelques privautés. Merci YvonRichebourg pour la rapidité de votre intervention. Merci aussi d'en avoir profité pour évoquer une partie des nombreuses autres cathédrales édifiées dans toute la France par de géniaux architectes et ouvriers trop souvent ignorés. Le texte, sans emphase ni lyrisme excessifs, se lit avec fluidité et plaisir. J'ai apprécié. Bravo Lebarde |
STEPHANIE90
22/5/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour YvonR.,
Un bel hommage à votre Dame de Paris. Chaque coin de France et de Navarre regorge de tant de beauté mais il en est qui nous touche plus que d'autre. "Point n'est besoin de croire Ni en Dieu, ni en diable ! Pour moi tu es aimable, Ton âge est mon histoire." Je ne l'ai vu qu'en photo et vidéo mais je regretterai toujours de ne pas avoir eu le temps de la visiter, d'avoir reporter mon week-end à Paris pour plus tard. Il me restera au moins sa légende populaire et l'espoir qu'elle ne s'écroule pas aux quatre-vents. Au niveau de la poésie, l'énumération de villes m'étonne un peu et rompt la métrique. Merci pour ce partage, StéphaNIe |
arigo
22/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Et Metz ! A Metz aussi, on a une dame de pierre !
Quel oubli impardonnable ! Bon ok, j'exagère un peu... En voyant le titre de votre poème, j'avoue avoir eu peur de c que j'allais lire. Finalement, j'ai été agréablement surpris : on n'est pas face à un texte larmoyant, décrivant chaque degré et chaque intensité de chaque flamme destructrice. Au contraire, c'est sobre, ça remet l'église au milieu de village (même si l'église est une grande église et le village un grand village). Le rappel des autres cathédrales, qui fait un penser à l'appel début de journée en classe, reste néanmoins astucieux pour redistribuer la grandeur de Notre Dame. Il serait effectivement dommage d'oublier toutes les beautés dont la France est garnie. Merci pour ce partage, merci pour ce texte, Arigo |
Anonyme
22/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Texte apportant un hommage sobre, ça me fait songer que la foi faisait bâtir de biens belles choses...ils ont bâti quoi de beau les laicards FM depuis? Par contre, nanothermite et flammes jaunâtres sont comme marchands du temple et comptes opaques...
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senglar
22/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour YvonRichebourg,
Comme je trouve curieux, pour ne pas dire déroutant, alors que vous venez de citer tant de belles Dames d'Amiens à Reims, maîtresses cathédrales... votre amour proclamé pour cette dame aux outrances acrobatiques fleurs-de-lysées qui est celle de Lutèce. A qui doit-elle son romanesque et son entregent sinon à son amant Victor qui déjà l'incendia ? A qui doit-elle ses atours gothico-romantiques sinon à un architecte contemporain d'Offenbach aux bouffons opéras ? Et ses courtisans ne sont-ils pas des hordes de touristes en bob aux mollets exhibés et haut moulant dessus nombril à l'air et legging. Factice tout cela, elle n'est qu'une courtisane, futile et apprêtée, coquette et affétée. D'ailleurs vous m'avez fait peur à vouloir "surprendre" sa "forêt en braise" à cette Marie cou... euh non je ne dirai pas ça (lol)... que vous imaginez nouvelle parce que désormais vouée à renaître encore mais où vous voulez entrer "gisant", moyenâgeusement. Si vous voulez aimer une Dame authentique agenouillez-vous à Chartres, l'Histoire vraie des cathédrales gothiques en un cheminement saisissant. Dedans mes Hauts6de-France pour ma part j'ai Amiens qu'on repeint d'un spectacle de lumières vives maintes fois l'année lui redonnant sa naïveté peinturlurée éclatante d'antan. Et croyez-moi cela suffit à mon bonheur et mon éternité. Je vous accorde néanmoins que le coeur a ses raisons . Alors, que votre amour vous absolve pour cette Dame que l'on va faire refleurir, raffermir pour mieux la ré offrir hélas aux nouveaux marchands du temple qui déjà se pressent comme des vautours. autour de sa dépouille pour mieux s'en emplumer. Allez ! Moi-aussi je l'aime cette belle Dame-là :))) Senglar |
Queribus
23/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Et un hommage de plus à une Dame qui le mérite bien avec, en prime, un petit clin d’œil à toutes ses consœurs de France et de Navarre, le tout dit dans des mots simples et concrets et poétiques en même temps sans trop en faire non plus. Le vers 9, plus long, m'a un peu surpris mais , sans doute, avez-vous vos raisons pour l'avoir placé là. En résumé de la belle ouvrage et un grand plaisir à vous lire. Bien à vous. |
Robot
23/5/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je crains toujours la lecture de texte inspiré par une actualité émotionnelle. Mais ce poème a su éviter le piège de la sentimentalité et élargir le champ de la réflexion pour un bel hommage à ce monument à la fois réel et légendaire.
D'abord une comparaison raisonnable avec d'autres chefs d'œuvre d'architecture qui n'ont rien à lui envier, puis une admiration qui veut rester modeste. Enfin une interrogation en forme d'espoir: "Est-ce que de mon vivant, Je reverrai ta nef" Un récit poétique bien structuré pour cet hommage sincère. |
solane
29/5/2019
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Beaucoup
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Notre Dame de Paris est un être vivant, un personnage de notre histoire présent aux plus grands moments. Le drame récent est un rappel à notre culture et à notre spiritualité, c'est un défi qui nous est lancé. Merci d'avoir évoqué cette cathédrale en termes simples et pleins de finesse.
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