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Anonyme
8/3/2012
a aimé ce texte
Pas
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La disposition de vos strophes est intéressantes mais vous n'étiez pas obligé de mettre des chiffres, ce qui provoque un décalage avec les mots.
Je relève beaucoup de répétitions ( recueillir, cueillir, recueillement ) qui engendrent une impression de pesanteur. Trop de maladresses dans certains vers (« Savoir que le cueilli, le cueilleur, la cueillette », « chôment les unes et s'allongent les autres ») et des rimes simplistes dans la quatrième strophe me font penser que vous ne maitrisez pas assez l'expression poétique. Les images disparates que vous utilisez tout au long du poème rajoutent de la confusion. Je pense qu'il vous faut davantage de rigueur et de cohérence pour atteindre une construction aboutie. Edit : J'ai supprimé la dernière phrase, inutile, connaissant l'érudition de Zénobi. |
macaron
7/3/2012
a aimé ce texte
Bien
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Une poésie un peu compliquée mais qui me parle. J'entends votre musique et cette espérance quasi religieuse. La forme et la numérotation ne me gènent pas mais, je ne suis pas poète. Les strophes d'une longueur différente apportent une liberté qui sied au "message", où plutôt au "messager".
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Anonyme
8/3/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Zenobi,
J'ai aimé la sérénité et le sentiment de douceur humaniste qui se dégagent de votre poème, même si, plutôt classique d'inclination, je suis un peu réfractaire à la forme choisie. Cette succession d'évocations des sources de joie que l'homme peut rencontrer dans tant de circonstances, l'utilisation sans lourdeur des infinitifs, la subtilité que l'ont ressent dans le duel "cueillir, recueillir" me touchent : j'éprouve une impression de sagesse et de douceur très apaisante. Un peu comme si vous proposiez une recette du bonheur dans un paysage bucolique (marcher au rythme des brebis...) dont les joies sensorielles ne sont pas exclues mais reçues comme un cadeau ( Ce qui frétille...) Enfin ce désir de s'ouvrir à ce que la vie offre de plus beau et de plus simple, sans recherche de la jouissance, juste une disponibilité. Amicalement à vous |
Damy
8/3/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai beaucoup aimé. Les 3 1° quatrains m'on fait penser aux rubayat d'Omar Khayyâm, qui, en 4 vers, disent tout de la fragilité, de l'éphémère, de la liberté, du plaisir du moment. J'ai particulièrement aimé le 3 sur la tendresse.
Mais j'ai aussi aimé tous les autres: une invite tendre à l'accueil, au recueillement, l'acceptation (de la vieillesse peut-être ?) J'ai juste été un peu gêné par: "Quand la chaleur écrase les hommes et les bêtes, chôment les unes et s'allongent les autres" au 6. Non pas parce que j'y vois un petit clin d'oeil à la la société bêlante (l'origine de "chômer" ne m'est pas inconnue), mais parce que, si je ne me trompe, il n'y a pas accord entre hommes/unes et bêtes/autres ? (je peux me tromper). Une oeuvre toute de sensibilité, de sobriété, d'humilité. J'aime |
brabant
9/3/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour zenobi,
Autant de moments, autant de nuances, un peu comme les nuances que l'on peut retrouver d'une pierre rose à une autre, d'un galet poli à un autre, j'ai l'impression de me retrouver avec sept pierres semi-précieuses dans les mains, ces pierres bleues, dont le bleu varierait discrètement de l'une à l'autre, c'est très subtil et c'est très délicat, une sorte de jeu de lumière, de miroitement, de reflet... sur lequel on aime à s'attarder, de l'âme en suspension. La sixième strophe me semble trop sonore, trop colorée, d'un bleu trop sonore, assourdissant, trop coloré au jeu de ces nuances, mais se rattrape dans son dernier vers. A cette nuance près l'ensemble est égal, avec une préférence pour les strophes 1, 3, 4 et 5. Mais les vers 3 et 4 de la 2 è sont pas mal non plus. Recette à la Desnos, Inventaire à la Prévert. J'aime le temps suspendu de cette composition que j'aurais présentée en sautoir avec autant de bijoux évanescents sur un fil très fin à menacer de s'en briser à chaque instant de lecture. Merci |
leni
8/4/2012
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Commentaire modéré
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