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Lebarde
13/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"La beauté offerte", stratagème pour provoquer le désir.
Faut il parler d'allumeuse? "L'offrande est une quête": j'y vois deux pistes de compréhension: " la beauté offerte " ne serait elle pas toujours gratuite? La belle qui s'éveille serait elle vraiment "une ingénue malhabile"? J'en doute un peu. Mais que ce poème est subtilement sensuel, coquin et délicieusement érotique! Les images sont toutes originales, superbement écrites, délicatement suggestives: "Paupières closes, le Rimmel à la margelle des yeux" et puis ces quatre vers: "D'un ventre affamé de désirs, ........... ......le sillon humide d'un divin labour..." Cette poésie est magnifiquement servie par la forme libre que je vais finir par apprécier. Comment faire autrement avec un texte pareil! J'ai beaucoup aimé et je suis sous le charme. Merci et bravo |
poldutor
19/6/2019
a aimé ce texte
Bien
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Que voila une poésie polissonne, évoquant en termes voilés, "l'origine du monde" ...dévoilée !
C'est court et ça se lit facilement. |
Gabrielle
22/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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"La beauté offerte,
d’où naît le désir, là est l’âme du monde. L’offrande est une quête" Un merveilleux texte que les vers ci-dessus résument. Bravo et merci à l'auteur(e). |
Anonyme
15/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Zeste,
Un poème sensuel, bienvenu, bien écrit. La mise en page dessert un peu l'ensemble, trop compact, à mon avis. On aurait pu voir un corps dessiné, mais alors la différence de longueur des vers manquent de finesse. (je pense au 90.60.90, canon de l'harmonie.) Autres détails : "le Rimmel à la margelle de ses yeux," je verrai plutôt "la margelle des yeux" L'entame de la phrase "D'un ventre affamé..." laisse attendre un verbe. J'aime vraiment beaucoup les quatre derniers vers courts, l'essentiel est dit, bien dit. Merci du partage Éclaircie |
Anje
15/7/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Si j'ai bien compris, cette beauté offerte serait une ruse pour obtenir quelque chose ? Moi je vois une aquarelle séduisante sur laquelle quelques épaisseurs de pinceau. Au moins deux hiatus gênants : "en une" mais surtout "là est" (la haie).
Au final, je n'ai pas vraiment senti naître de désir. |
Corto
15/7/2019
a aimé ce texte
Pas
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"les anges", le paradis", "un divin labour", "l’âme"...
Les références accumulées n'appellent guère qu'un sentiment: Amen. Non merci. |
Provencao
15/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"D'un ventre affamé de désirs, en contrebas,
de sentiers qu’empruntent parfois les anges, en une allée ombragée, parcelle de paradis, le sillon humide d’un divin labour..." J'ai beaucoup aimé ces vers où vous nous invitez, me semble-t-il, à accepter sa propre faille, en admettant ces desirs comme dépendance qui lie à autrui et empêche de détruire ou de transformer cette dépendance en offrande. Belle définition en vos vers, où ce ventre affamé de désirs ne se conclut pas à un murmure, un souffle .. Au plaisir de vous lire Cordialement |
INGOA
15/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Texte court qui en dévoile davantage que la peinture d'Eugène Courbet avec une écriture sensuelle et parfois pudique.
J'aurais personnellement trouvé plus subtil et accrocheur un titre du style : L'offrande. |
Anonyme
15/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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" l’ingénue malhabile ", vraiment ? Il semblerait que la nuit ait déjà apporté quelques... enseignements.
Cette " beauté offerte " est assez bien imagée. Les quatre premiers vers dessinent bien le tableau de la femme allanguie. " en contrebas " quoique explicite le terme ici m'a un peu gêné. |
papipoete
15/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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bonjour Zeste
Serait-ce Courbet réincarné en poète, qui par ces lignes nous décrit l'origine du monde ? L'ingénue s'éveille sous le regard enfiévré de l'auteur ( e ) qui contemple ce tableau divin, dont l'érotisme naît depuis la nuit des temps ! NB des vers d'une grande beauté du début du poème ( le rimmel à la margelle de ses yeux ) jusqu'à la fin où l'on ferme les yeux de béatitude... |
Vincente
15/7/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Le titre désoriente quelque peu la lecture, au sens où il dirige vers une direction erronée. En effet, quand dans le poème apparaît à nouveau l'occurrence "beauté offerte", le lecteur vient de rencontrer le chemin métaphorique "D'un ventre affamé de désirs, en contrebas,... le sillon humide d'un divin labour...". Cette évocation du lieu intime de la belle, ne me parle pas en beauté, mais plutôt du désir. Cet ordre de développement du propos est pour moi, troublant ; mais pas du trouble dont naîtrait le désir, non plutôt celui qui dérange parce qu'importun.
Il m'a semblé que ce poème court, sans strophes donc assez ramassé, présente trois séquences : la belle qui s'éveille (celle la plus originale et jolie), le dévoilement de l'intimité "qui s'offre" au regard, le retour à une beauté plus conceptuelle. L'enchaînement sans transition de ces trois champs est assez brutal dans les changements de registre ; le "charme" de l'évocation s'en trouve étiolé sensiblement. Les mots qui m'ont semblé rugueux : "contrebas", "labour" (malgré le "divin" !). Quant à "l'âme du monde" qui serait le plaisir animé par la beauté du sexe féminin, et donc de l'amour qui produit les enfants, ... là j'avoue avoir beaucoup de mal à suivre l'auteur. |
Robot
15/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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Si ce texte se veut une référence à ce que Courbet dénommait "l'origine du monde" (mais je ne suis pas certain que ce fut votre inspiration) je ne crois pas que le titre soit bien en adéquation. Je crois plutôt que plus que de beauté offerte, il s'agit plus sûrement d'impudeur offerte, sans que le terme impudeur soit entaché d'une quelconque obscénité.
Quoi qu'il en soit, référence ou non, le récit par ses suggestions métaphoriques , est un bon résumé d'une vision 'courbetienne". Sachant que le tableau du musée d'Orsay ne serait qu'un découpage d'un "portrait" intégral selon certains experts, il est tout à fait légitime que le poème nous parle du visage. Par contre les références édéniques ne me paraissent pas trop adaptées. Je crois plus à la présentation d'un érotisme à l'état brut. |
senglar
15/7/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Zeste,
Oui, c'est un hommage à "l'Origine du Monde" (qui était avant tout une très honorable et honorée mondaine reconvertie en bondieuse... en oeuvres charitables) de Courbet avec la tête en plus c'est-à-dire la "margelle" des yeux et le dessin allumé des lèvres telles qu'on la prend en plein visage, en pleine face, en pleine poire juteuse lubrique votre "ingénue". De fait de l'oeil aux lèvres puis du souffle de force 12 (Avis de tornade) la descente au "sillon" du "contrebas" est vertigineuse. Doit avoir une poitrine bonnet 95B l'ingénue. Pour ce qui est d'engloutir l'âme du monde le "sillon" du "contrebas" doit être celui d'une déesse-mère et non celui d'une impétrante. "C'est l'histoire d'une... qui est assise sur... dans le port de Marseille..." Euh non j'en reviens à l'humidité (déjà) du sillon de votre "divin labour" (il est là aussi le Créateur, on sera pas seuls à deux ?), plus soft. ouais, pas sûr. Je ne vois pas où est le stratagème. Tout est donné d'entrée, jusqu'au rimmel pour déraper. Ben oui quoi :) Senglar |
Davide
16/7/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour Zeste,
J'ai trouvé ambiguë la notion de beauté (offerte) dans ce poème : la femme est tour à tour beauté esthétique (genre "La beauté" de Baudelaire), objet de désir et mère nourricière : rapprochement hasardeux des termes "ingénue"/"ventre affamé de désirs" ou encore "désir"/"âme du monde". Ce poème concis est à mon sens trop ambitieux : les trois quatrains "ramassés" en une seule strophe ne permettent pas le développement convaincant de chaque "facette" de la femme, et ce, malgré une écriture bien agréable (hormis ce "labour", quelque peu détonnant). Désolé pour cette fois-ci, je n'ai pas été conquis, Merci du partage, Davide |
jfmoods
17/7/2019
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Ce poème de forme libre présente au lecteur un paysage enchanteur ("en contrebas", "sentiers", "une allée ombragée", "parcelle", "sillon humide d’un [...] labour"). La métaphore filée s'impose à celui qui, au matin, repu du plaisir de la nuit et contemplant, dans toute sa gracieuse candeur, le corps en éveil de l'Aimée (périphrase : "l’ingénue malhabile"), voit se lever lentement devant lui une nouvelle promesse de comblement (allégories : "le jour, doucement allume le dessin de ses lèvres", "La beauté offerte", verbes : "s’éveille", "naît", prégnance des sens : "Paupières closes, le Rimmel à la margelle de ses yeux", "un murmure", "un souffle", "un ventre affamé de désirs").
L'existence humaine s'illumine à l'aune de cette trame mystérieuse du désir (entête : "La vie est un stratagème..."), de cet éblouissement d'ordre mystique (lexique de la révélation : "qu’empruntent parfois les anges", "paradis", "divin", miracle à l'oeuvre : "À peine", "peu s’en faut", marqueur spatial : "là est l’âme du monde"), de ce défi amoureux exigeant, à relever au jour le jour ("L’offrande est une quête"). Merci pour ce partage ! |
cherbiacuespe
22/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Mais... C'est carrément (et subtilement) pornographique, indécent et croustillant! J'en suis tout retourné d'émotion.
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natile
5/8/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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le thème m'a fait penser au tableau de COURBET "l'origine du monde" mais dans un aspect plus sexualisé que ce tableau a pu m'inspirer. l'écriture est un peu fragile et certains mots sont lourds " peu s'en faut" par exemple, ou "d'où nait".
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