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Queribus
9/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
La bonne surprise du matin! En effet, je découvre dans votre texte de superbes images poétiques: "Les flammes de ce feu qui te consume grondent", "la droiture courbe et le verbe haut", "cette ombre qui s'habille de mots", etc. etc, le tout dans une certaine musicalité et un ensemble cohérent avec une ponctuation bien placée. Votre poème se divise en deux parties: une partie descriptive sur l'état du poète suivie d'une autre partie sous forme sous forme d’exhortations (Que); là aussi, je trouve une très grande habileté dans ce procédé. Je pense que vous devez être "un vieux renard" (Humour) particulièrement aguerri au maniement de la plume et des mots. Votre poème me semble très réussi (D'autant plus qu'il s'agit de poésie libre, art beaucoup plus difficile qu'il n'y parait au premier regard). J'en attends d'autres de cette qualité-la. Bien à vous. |
Gabrielle
10/3/2020
a aimé ce texte
Bien
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Un cri du coeur émanant du poète, "Ami des muses, compagnon des dieux".
La poésie met à l'honneur le talent du poète qui prend vie dans ce texte court et vertueux. Ainsi le lecteur fait-il plus ample connaissance avec les tourments du poète et apprend-il à l'aimer... Merci à l'auteur pour cette jolie lecture. |
Raoul
21/3/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Un thème pas si facile, abordé par l'engagement et l'exclamatif ! De belles images évocatrices et souvent originales (tel "droiture courbe" ou "habits cendré", entre autres... ) du sens, un phrasé assez ample et fluide bien agréable. L'image du poète "maudit" prêchant dans le désert est un peu convenue mais l'auteur s'en emparé avec vaillance et vigueur. Juste deux réserves qui m'ont gênées, les répétitions du "mot" et certaines inversions ("que crépitent les mots" par exemple) un peu... datées. Merci pour cette lecture intéressante en tous cas. |
Hiraeth
21/3/2020
a aimé ce texte
Un peu
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De belles trouvailles, j'aime beaucoup par exemple "cette ombre qui s'habille de mots" et les mots qui crépitent.
Hélas, mille fois hélas ! Le poème manque désespérément d'humour, nécessaire dans ce type de texte réflexif : comment peut-on être aussi sérieux en parlant de soi et de son art ? La critique vaut encore plus dans le cas des poètes (quoi de plus léger en réalité ?). Bon, je devine que l'auteur ici fait l'éloge d'un poète qu'il n'est pas, mais tout de même. Hugo dégoulinait d'arrogance et de ridicule au moment de s'envisager comme prophète ("Peuples, écoutez le poète, gna gna gna") ; mais au moins, son texte était formellement beau. Alors que là... Je n'ai guère de problèmes avec le vers libre en soi, mais si c'est pour servir des clichés ringards et faux (après Villon, Racine, Baudelaire, Verlaine et Rimbaud, et la liste continue, comment peut-on sérieusement associer la vertu et la poésie ?), ce n'est pas la peine. Je suis un peu dur dans mon jugement, désolé, mais j'essaie d'être le plus honnête possible. C'est dommage, on sent qu'il y a du potentiel : une certaine oreille malgré un schéma de rimes hasardeux (volontaire ou non, j'aime bien la demi-rime "crépitent" / "poète"), une certaine fantaisie, et, chose précieuse aujourd'hui parce que nos poètes en manquent, un souffle lyrique et une volonté de revenir aux origines de la poésie, c'est-à-dire au genre de l'éloge. J'aimerais donc vous relire dans une forme plus contrainte, ou bien sur un autre sujet (celui-là était un peu casse-gueule). |
papipoete
21/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Zeste
" j'suis tombé par terre, sur mon derrière ! t'as vu j'fais des rimes ! " sans blague, moi j'me fous de ces mecs qui font des vers ! Quoi, t'es poète ? t'as qu'ça à foutre ? Je force le trait, mais dire " je fais du sport ; je tire à la cible ; je suis imbattable en jeux vidéo..." ça a quand-même plus de gueule que d'écrire des mots à bouclettes ! Tout ça pour dire, qu'il m'arriva de dire que retraité, j'essayais d'écrire des poèmes, presque à voix basse... Et l'auteur ci-dessous nous en fait la démonstration " des hommes, le regard oblique, la droiture courbe... se moquent du poète ", mais vaille que vaille, le poète ne jette pas l'éponge, et enlumine une feuille blanche de ses plus beaux vers ! NB l'auteur met du baume au coeur, à tous les amis du verbe, aux jongleurs de mots, et peu importe si l'insensible à notre langue élégamment tournée, ne lira jamais ces lignes...elles resteront pour l'éternité sur un vélin, un feuillet tel un herbier dans lequel patiemment, on conserva ce que Dame Nature nous offrait à contempler ! Cher poète, vous donnez envie de continuer...à ceux que la muse ne viendrait plus inspirer ! |
Hiraeth
24/3/2020
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Modéré: Double commentaire
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Vincente
21/3/2020
a aimé ce texte
Bien
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L'intention qui vient tout droit du "cœur" donne à ce poème une jolie flamme palpitant bien au-delà de ses propres battements. Le poète, celui qui écrit ici comme celui emblématique dont il parle, est cet amoureux qui se dévoile, s'insurgent, et chante depuis le fond de lui-même. Le lecteur s'abreuvera à cette passion sympathique.
Quand le narrateur se navre des "moqueries" que subit sa "muse", quand il veut rendre grâce au simple "murmure" de son "souffle", il crie une douleur et lance un espoir, touchants de sincérité, qui s'écrivent dans ces deux beaux vers : " la braise qui t'anime ôte ses habits cendrés, que brûle alors l'âtre et (que) crépitent les mots." (le deuxième "que" est lourd et je n'ai pas repris le "oui, qu'ils crépitent !", il me semblerait plus judicieux et marquant de le placer en tête d'une nouvelle strophe). Ensuite, les cinq injonctions finales font basculer la complainte dans une révolte impérieuse, compréhensible dans l'absolu, mais qui paraît énervée, excessive, elle annihile sensiblement la crédibilité émouvante de ce qui précède. Sur la forme, je ne comprends pas les options de retour à la ligne. L'auteur a fait le choix du libre avec ponctuation et majuscules en début de phrase mais pas de vers, soit. Cela devrait apporter une aide à la lecture, mais surtout des appuis et des signifiances particulières. Elles ne me semblent pas forcément judicieuses. Au v2, j'aurais mis une virgule après "et" pour faire saillir "lointaine". Au v3, j'aurais fait un retour à la ligne après "homme". Si bien que le v4 serait devenu le v5. J'aurais fusionné les deux vers : " et fille de cette poussière d'étoiles au rendez-vous sans cesse manqué,". Au v11 donc, j'aurais reporté à la ligne le "oui, qu'ils crépitent !". Bref, cette mise en forme m'aura posé quelques soucis. |