Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Zeste : Les saisons
 Publié le 02/06/19  -  14 commentaires  -  383 caractères  -  272 lectures    Autres textes du même auteur

Sur le temps qui passe...


Les saisons



Le temps suspendu à ton souffle,
mes mains caressent ton argile et redessinent ton corps,
moi, la mémoire pour ultime refuge,
le masque de la raison et l'âme libertine,
je puise dans le jade de tes yeux
cette lueur exquise d'un cœur si tendre,
et les lèvres dans la sève de tes vingt ans,
je défie Dieu et que m'importent les saisons !


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Corto   
4/5/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Le temps passe, tout le monde est d'accord, les saisons aussi...
Mais ici au contraire on a le sentiment que tout est arrêté.

Gros plan sur ces moments amoureux avec cette "âme libertine" qui "puise dans le jade de tes yeux".

On se demande pourquoi Dieu s'est égaré ici.
Mais c'est vrai pour l'amour peu "importent les saisons!"

Poème de fulgurance avec son brin de mystère.

Merci à l'auteur.

   embellie   
6/5/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je vois ce court poème comme un instantané photographique, une impression saisie sur le vif, une sorte de haïku un peu plus long qu'à l'ordinaire. L'amour, toujours l'amour, si cher aux poètes et si inspirant...Les mots sont bien choisis, le langage est concis " le masque de la raison et l'âme libertine", de belles images aussi " le jade de tes yeux" "la sève de tes vingt ans", et enfin la puissance inouïe de l'amour exprimée dans le dernier vers. Très beau poème.

   BlaseSaintLuc   
8/5/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
"Elisa rien que toi, moi, nous
Tes vingt ans, mes quarante
Si tu crois que cela
Me tourmente
Ah non vraiment Lisa "


J'ai tout de suite pensé à la chanson de GAINSBOURG

Mais le texte "les saisons" n'est pas à la hauteur, si court qu'il est assez difficile d'en dire du bien ou du mal, il y a un petit quelque chose qui passe(Un peu. )

   Mokhtar   
9/5/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Quand le vieux cerf convoite la jeune pousse printanière, il ne compte plus ses andouillers.

Et le mûr et le tendre sont en harmonie. L'ancien jeune s'offre encore un tour de manège. Il est encore là.

Ce texte est très fin, très élégant. Avec concision, il cisèle le thème.
Bel exemple de ce que devrait être la poésie libre.

Mokhtar, en EL

   Vincente   
2/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
"Zest" poétique s'il en est, les mots qui se montrent vont devoir faire preuve d'expressivité. En ouvrant la page sur ce texte bref, je me suis dit : un titre vaste comme une année entière, vaste valse des quatre saisons..., un exergue qui ne précise pas plus, "le temps" tout fuyant comme le vent, et huit vers recroquevillés en une strophe, tout ça dans du libre, gageure !?

Il faut plusieurs lectures pour en extraire les saveurs. Sous un abord facile, l'adresse va à l'être aimé, une nostalgie qui point et commence la "compréhension" (enfin celle que j'en ai eu car nul doute que chacun y trouvera sa propre singularité).

J'ai ainsi pu voir et apprécier avec ravissement un vieil amoureux qui puise dans sa mémoire des souvenances d'émotions particulières, et qui les revit presque en temps réel.
Ainsi, ses caresses qui épousent les formes "d'argile" organique, "le jade de tes yeux" et "et les lèvres dans la sève de tes vingt ans,". La passion est demeurée forte, presque intacte, fi de Dieu et de ses saisons ! Ce dernier vers la réaffirme, dans un contre-pied entêté... Saisons qui semblent à l'approche de l'hiver pour le narrateur.

Oui cette risée, très brève, qui rejaillit du temps long a su trouver un souffle certain.

   Robot   
2/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Un texte court agréable à lire et une poésie travaillée pour donner un ouvrage libre bien inspiré.

Ce passage est très beau:
"je puise dans le jade de tes yeux
cette lueur exquise d'un cœur si tendre,
et les lèvres dans la sève de tes vingt ans, "

Le défi a Dieu ne me semblait pas nécessaire, j'aurais plutôt vu un défi aux censeurs de la morale plus en phase avec le thème.
- Je défie les censeurs et que m'importent les saisons -

Je regrette un peu le titre plutôt commun et qui à priori n'incite pas à la lecture. J'aurais bien vu "suspendu à ton souffle" plutôt qui serait plus original et tout à fait dans la veine du poème.

Mais je suis un peu pinailleur quelquefois !

   Davide   
2/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Zeste,

Le temps passe et emporte avec lui nos vingt ans...
Que de belles images pour évoquer cet amour, particulièrement ce "masque de la raison" et cette "âme libertine", tous deux entrelacés dans un vers et habilement entourés du "refuge" de la mémoire et du "jade de [ses] yeux"...

Une écriture qui ne manque pas de grâce, parfumée d'un zeste de liberté (dans le fond, eu égard au dernier vers, comme dans la forme).
C'est beau, simplement !

Merci Zeste pour ce partage tout en délicatesse,

Davide

   Donaldo75   
2/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Zeste,

J'ai l'habitude de dire que dans un texte très très court, surtout en poésie, le lecteur doit sentir l'impact des mots, des vers, des images ou tout autre vecteur d'un thème mis en avant. Ici, en tant que lecteur, j'ai vu, ressenti, presque touché la poésie de ce texte. Et la fin, quelle fin !

Bravo !

Donaldo

   papipoete   
2/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
bonjour Zeste
Comme votre pseudo sied à merveille à ces vers d'une grande beauté ! Un zeste de sculpture, un zeste de tendresse, un tout de qualité pour ces mots qu'une aimée doit lire en rosissant ?
NB on dit parfois que la poésie " libre ", c'est fastoche...alors qu'une volée d'alexandrins c'est quand-même autre chose !
Là, je vous dis " chapeau bas "
Un infime bémol ; la subtilité du titre ne me saute pas à l'esprit !

   Anonyme   
2/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Quand l'automne côtoie le printemps.
L'amour se fiche bien des saisons de la vie.

" moi, la mémoire pour ultime refuge,
le masque de la raison et l'âme libertine,
je puise dans le jade de tes yeux ... et les lèvres dans la sève de tes vingt ans ". un passage très réussi.

Une lecture fort agréable.

   apierre   
3/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème court,très élégant,dense, que j'ai beaucoup aimé.
Des images bien amenées et délicates.Une jolie référence à la chanson de Gilbert Bécaud avec ces mains qui "redessinent ton corps"
Le titre est un peu plat
Bravo,merci pour la lecture !

   Queribus   
3/6/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,

Beaucoup de choses et beaucoup de poésie en peu de mots, exercice est connu comme étant plutôt difficile; il me semble que vous l'avez réussi et vous avez dit en quelques phrases ce que certains auraient délayé en de longs alexandrins par exemple, mais à chacun son style.

Les mots me semblent bien choisis avec de très belles images poétiques: "mes mains caressent ton argile", "la mémoire pour ultime refuge", ""le masque de la raison et l'âme libertine", "dans le jade de tes yeux", "les lèvres dans la sève de tes vingt ans", "je défie et que m'importent les saisons".

En résume de la belle ouvrage et un ensemble plutôt réussi.

Bien à vous.

   Anonyme   
12/6/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Court et intense ce texte me parle...

Garder de l'instant où tout ce joue, l’évanescence d'un souvenir brûlant... malgré les saisons qui passent.

   STEPHANIE90   
17/7/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Zeste,

Ah ! le vertige de l'amour qui suspend le temps au moment présent. En quelques vers vous l'avez joliment exprimé. C'est délicat, merci...


Oniris Copyright © 2007-2023